A Raiatea ce jeudi matin.
PAPEETE, le 9 janvier 2014. Les habitants de Moorea et de Raiatea se sont rassemblés hier pour rendre hommage aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo. Une minute de silence a eu lieu jeudi midi dans les services de l’État et à la présidence.
Les habitants de Raiatea se sont mobilisés ce jeudi matin devant le marché de Uturoa pour marquer leur soutien aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo. Ils étaient environ une cinquantaine vers 8 heures à porter une pancarte sur laquelle était inscrite « Je suis Charlie ».
Les habitants de Moorea doivent se rassembler ce jeudi soir, à 17 heures, sur la plage Mareto, à Pihaena. Les organisateurs ont appelé les participants à venir habillés en noir. En fin de journée, ils étaient plus de soixante-dix à annoncer qu'ils participeraient.
Mercredi soir, plusieurs centaines de personnes se sont réunies place Tarahoi. «Merci à vous tous qui vous étiez présents pour cet hommage aux victimes du massacre de Charlie Hebdo qui touche aussi, ne l'oublions pas, des policiers et des anonymes », indiquait mercredi soir Laurent Lachiver, chroniqueur à Polynésie 1ère et à l'origine de la page Facebook qui invitait au rassemblement. « On m'a parlé de mille personnes... Peu importe les chiffres, on était vachement beaucoup. L'important était qu'il y ait une réaction d'indignation et de recueillement à Papeete aussi, comme ailleurs. »
Minute de silence
En symbole de deuil, les drapeaux des édifices publics de la Polynésie sont en berne depuis mercredi, comme c’est le cas sur l’ensemble du territoire national.
Les habitants de Raiatea se sont mobilisés ce jeudi matin devant le marché de Uturoa pour marquer leur soutien aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo. Ils étaient environ une cinquantaine vers 8 heures à porter une pancarte sur laquelle était inscrite « Je suis Charlie ».
Les habitants de Moorea doivent se rassembler ce jeudi soir, à 17 heures, sur la plage Mareto, à Pihaena. Les organisateurs ont appelé les participants à venir habillés en noir. En fin de journée, ils étaient plus de soixante-dix à annoncer qu'ils participeraient.
Mercredi soir, plusieurs centaines de personnes se sont réunies place Tarahoi. «Merci à vous tous qui vous étiez présents pour cet hommage aux victimes du massacre de Charlie Hebdo qui touche aussi, ne l'oublions pas, des policiers et des anonymes », indiquait mercredi soir Laurent Lachiver, chroniqueur à Polynésie 1ère et à l'origine de la page Facebook qui invitait au rassemblement. « On m'a parlé de mille personnes... Peu importe les chiffres, on était vachement beaucoup. L'important était qu'il y ait une réaction d'indignation et de recueillement à Papeete aussi, comme ailleurs. »
Minute de silence
En symbole de deuil, les drapeaux des édifices publics de la Polynésie sont en berne depuis mercredi, comme c’est le cas sur l’ensemble du territoire national.
Photo : Anne-Laure Lépine
Le slogan « Je suis Charlie » a été décliné dans de nombreuses langues. Il a ainsi été traduit hier en tahitien. Hier en début d'après-midi, une société de Tipaerui distribuait des stickers gratuits de soutien à Charlie Hebdo.
Au haut-commissariat sont en berne.
Une minute de silence a également été organisée ce jeudi 8 janvier, à midi, dans l’ensemble des services de l'Etat. Le président de la République avait décrété ce jeudi, jour de deuil national afin de rendre hommage aux victimes de l’attentat commis mercredi.
Gilles Cantal, secrétaire général du haut-commissariat, Nuihau Laurey, vice-président du Pays, Marcel Tuihani, président de l'Assemblée de la Polynésie française, accompagnés de quelques représentants à l'Assemblée, Jonas Tahuaitu, député de la Polynésie française, du colonel Thierry Dapsens, représentant le contre-amiral du Comsup, et des employés des services de l’État, se sont réunis devant le haussariat ce jeudi pour cette minute de silence.
Gilles Cantal, secrétaire général du haut-commissariat, Nuihau Laurey, vice-président du Pays, Marcel Tuihani, président de l'Assemblée de la Polynésie française, accompagnés de quelques représentants à l'Assemblée, Jonas Tahuaitu, député de la Polynésie française, du colonel Thierry Dapsens, représentant le contre-amiral du Comsup, et des employés des services de l’État, se sont réunis devant le haussariat ce jeudi pour cette minute de silence.
A la présidence.
Au même moment, une minute de silence a aussi été observée par le personnel de la présidence.
Dans la matinée, jeudi, le député Jean-Paul Tuaiva a adressé sur son compte Twitter "aux familles, aux proches des morts de Charlie Hebdo, à ceux des policiers abattus en faisant leur devoir, (ses) plus vives condoléances."
En Calédonie, le député Philippe Gomès a adressé un communiqué après l'attentat de Charlie Hebdo. « Avec la tuerie perpétrée à Charlie Hebdo, la barbarie a franchi un nouveau stade : la liberté d’expression doit être mise à mort et l’humour décapité », écrit-il. "Aujourd’hui, nous sommes tous orphelins de Wolinski, Cabu, Charb et Tignous." La députée-maire de Nouméa, Sonia Lagarde, a déposé une gerbe devant le kiosque à musique de Nouméa où un livre de condoléance a également été laissé. Un millier de personnes se sont réunies sur la place des Cocotiers jeudi pour exprimer leur indignation et rendre hommage aux victimes de l’attentat.
L'attentat mercredi contre Charlie Hebdo a fait 12 morts et 11 blessés.
Dans la matinée, jeudi, le député Jean-Paul Tuaiva a adressé sur son compte Twitter "aux familles, aux proches des morts de Charlie Hebdo, à ceux des policiers abattus en faisant leur devoir, (ses) plus vives condoléances."
En Calédonie, le député Philippe Gomès a adressé un communiqué après l'attentat de Charlie Hebdo. « Avec la tuerie perpétrée à Charlie Hebdo, la barbarie a franchi un nouveau stade : la liberté d’expression doit être mise à mort et l’humour décapité », écrit-il. "Aujourd’hui, nous sommes tous orphelins de Wolinski, Cabu, Charb et Tignous." La députée-maire de Nouméa, Sonia Lagarde, a déposé une gerbe devant le kiosque à musique de Nouméa où un livre de condoléance a également été laissé. Un millier de personnes se sont réunies sur la place des Cocotiers jeudi pour exprimer leur indignation et rendre hommage aux victimes de l’attentat.
L'attentat mercredi contre Charlie Hebdo a fait 12 morts et 11 blessés.
A la gendarmerie