London, Royaume-Uni | AFP | mercredi 22/03/2017 - Au moins trois personnes sont mortes dans un attentat terroriste à Londres où un homme a lancé sa voiture contre la foule sur un pont menant au Parlement et poignardé à mort un policier avant d'être abattu par la police.
"Quatre personnes ont été tuées, dont le policier qui protégeait le parlement et son assaillant présumé qui a été abattu par un policier", a confirmé Mark Rowley, le commandant de l'unité anti-terrorisme dans une déclaration à Scotland Yard.
L'attaque a également fait au moins vingt blessés. Parmi eux figurent trois élèves français, dont deux dans un état grave, du lycée Saint-Joseph de Concarneau (ouest) qui étaient en voyage scolaire à Londres.
Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel ont apporté leur soutien à leurs "amis britanniques", alors que président américain Donald Trump s'est entretenu par téléphone avec la Première ministre Theresa May.
L'attaque est survenue le jour même où la Belgique commémorait les attentats qui avaient fait 32 morts à Bruxelles il y a un an. Elle rappelle les attentats de Nice (84 morts) et Berlin (12 morts), également en 2016, commis en lançant un camion contre la foule. Elle s'inscrit dans un contexte de menace terroriste en Europe, notamment des jihadistes du groupe Etat islamique (EI).
L'attaque, que Scotland Yard a qualifiée de "terroriste", a eu lieu en début d'après-midi devant le Parlement de Westminster, symbole de la démocratie britannique, en plein cœur de Londres, où Theresa May venait de s'exprimer devant les députés.
Selon Mark Rowley, l'assaillant présumé a d'abord renversé plusieurs piétons, dont trois policiers, sur le pont de Westminster menant au Parlement et à Big Ben, attraction touristique majeure de la capitale britannique.
Au moins deux personnes sont mortes sur le pont. Plus d'une dizaine ont été soignées sur place, selon les services ambulanciers de Londres. Une femme, qui a sauté dans la Tamise pour échapper au véhicule, a été repêchée grièvement blessée.
- Les députés évacués -
Se trouvant sur les lieux, l'ancien ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski a filmé des personnes allongées par terre, et partagé les images sur Twitter. "Une voiture sur Westminster Bridge vient juste de faucher au moins cinq personnes", a-t-il écrit.
Après avoir embouti son SUV gris contre des grilles peu après la sortie du pont, l'assaillant est sorti de la voiture et a couru vers une entrée du Parlement toute proche, avant de poignarder un policier, a ajouté M. Rowley. La police a fait feu sur lui alors qu'il essayait de s'attaquer à un deuxième officier.
Des photos, prises par un journaliste politique, Rupert Myers, montrent le député conservateur Tobias Ellwood pratiquant en vain un massage cardiaque sur le policier mortellement blessé.
"Nous étions en train de prendre des photos de Big Ben lorsque tout le monde s'est mis à courir, nous avons vu un homme d'une quarantaine d'année portant un couteau d'environ vingt centimètres. Ensuite on a entendu trois coups de feu. Nous avons traversé la rue et on a vu l'homme en sang par terre", a raconté Jayne Wilkinson à l'agence britannique Press Association.
"J'ai entendu des coups de feu (...) et j'ai commencé à réaliser qu'il s'agissait de quelque chose de grave", a dit à l'AFP Richard Jones, manager d'un bar situé à proximité du parlement.
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme a agi seul, a déclaré Scotland Yard. "L'enquête a été confiée au commandement anti-terroriste" et des "policiers supplémentaires seront déployés ce (mercredi) soir" dans les rues de Londres, a ajouté la police, appelant la population à la vigilance.
-Réunion de crise-
Les députés ont aussitôt été confinés à l'intérieur du Parlement avant d'être évacués un peu plus tard vers Westminster Abbey, toute proche, escortés par des policiers lourdement armés.
La Première ministre Theresa May "va bien", a indiqué un porte-parole du 10, Downing Street. Il a refusé de confirmer si Mme May se trouvait encore sur place au moment de l’attaque. Des photos la montrent quittant le Parlement à grande vitesse à bord de sa voiture officielle.
La Première ministre devait présider dans la soirée une réunion de crise interministérielle Cobra, ont indiqué ses services.
L'attaque a mobilisé un hélicoptère de secours et de nombreuses ambulances.
La station de métro de Westminster a été fermée et la grande roue du London Eye était à l'arrêt en fin d'après-midi.
Au Parlement écossais à Édimbourg, les débats sur un référendum d'indépendance ont été suspendus sine die après l'attentat à Londres.
Le niveau d'alerte terroriste au Royaume-Uni est fixé depuis août 2014 à "grave", le quatrième sur une échelle de 5. A la suite des attentats de novembre 2015 en France, la police avait annoncé le déploiement de 600 policiers armés supplémentaires à Londres, portant leur nombre à 2.800.
Scotland Yard a annoncé début mars que les services de sécurité britanniques avaient "déjoué treize tentatives d'attentat terroriste depuis juin 2013".
"Quatre personnes ont été tuées, dont le policier qui protégeait le parlement et son assaillant présumé qui a été abattu par un policier", a confirmé Mark Rowley, le commandant de l'unité anti-terrorisme dans une déclaration à Scotland Yard.
L'attaque a également fait au moins vingt blessés. Parmi eux figurent trois élèves français, dont deux dans un état grave, du lycée Saint-Joseph de Concarneau (ouest) qui étaient en voyage scolaire à Londres.
Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel ont apporté leur soutien à leurs "amis britanniques", alors que président américain Donald Trump s'est entretenu par téléphone avec la Première ministre Theresa May.
L'attaque est survenue le jour même où la Belgique commémorait les attentats qui avaient fait 32 morts à Bruxelles il y a un an. Elle rappelle les attentats de Nice (84 morts) et Berlin (12 morts), également en 2016, commis en lançant un camion contre la foule. Elle s'inscrit dans un contexte de menace terroriste en Europe, notamment des jihadistes du groupe Etat islamique (EI).
L'attaque, que Scotland Yard a qualifiée de "terroriste", a eu lieu en début d'après-midi devant le Parlement de Westminster, symbole de la démocratie britannique, en plein cœur de Londres, où Theresa May venait de s'exprimer devant les députés.
Selon Mark Rowley, l'assaillant présumé a d'abord renversé plusieurs piétons, dont trois policiers, sur le pont de Westminster menant au Parlement et à Big Ben, attraction touristique majeure de la capitale britannique.
Au moins deux personnes sont mortes sur le pont. Plus d'une dizaine ont été soignées sur place, selon les services ambulanciers de Londres. Une femme, qui a sauté dans la Tamise pour échapper au véhicule, a été repêchée grièvement blessée.
- Les députés évacués -
Se trouvant sur les lieux, l'ancien ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski a filmé des personnes allongées par terre, et partagé les images sur Twitter. "Une voiture sur Westminster Bridge vient juste de faucher au moins cinq personnes", a-t-il écrit.
Après avoir embouti son SUV gris contre des grilles peu après la sortie du pont, l'assaillant est sorti de la voiture et a couru vers une entrée du Parlement toute proche, avant de poignarder un policier, a ajouté M. Rowley. La police a fait feu sur lui alors qu'il essayait de s'attaquer à un deuxième officier.
Des photos, prises par un journaliste politique, Rupert Myers, montrent le député conservateur Tobias Ellwood pratiquant en vain un massage cardiaque sur le policier mortellement blessé.
"Nous étions en train de prendre des photos de Big Ben lorsque tout le monde s'est mis à courir, nous avons vu un homme d'une quarantaine d'année portant un couteau d'environ vingt centimètres. Ensuite on a entendu trois coups de feu. Nous avons traversé la rue et on a vu l'homme en sang par terre", a raconté Jayne Wilkinson à l'agence britannique Press Association.
"J'ai entendu des coups de feu (...) et j'ai commencé à réaliser qu'il s'agissait de quelque chose de grave", a dit à l'AFP Richard Jones, manager d'un bar situé à proximité du parlement.
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme a agi seul, a déclaré Scotland Yard. "L'enquête a été confiée au commandement anti-terroriste" et des "policiers supplémentaires seront déployés ce (mercredi) soir" dans les rues de Londres, a ajouté la police, appelant la population à la vigilance.
-Réunion de crise-
Les députés ont aussitôt été confinés à l'intérieur du Parlement avant d'être évacués un peu plus tard vers Westminster Abbey, toute proche, escortés par des policiers lourdement armés.
La Première ministre Theresa May "va bien", a indiqué un porte-parole du 10, Downing Street. Il a refusé de confirmer si Mme May se trouvait encore sur place au moment de l’attaque. Des photos la montrent quittant le Parlement à grande vitesse à bord de sa voiture officielle.
La Première ministre devait présider dans la soirée une réunion de crise interministérielle Cobra, ont indiqué ses services.
L'attaque a mobilisé un hélicoptère de secours et de nombreuses ambulances.
La station de métro de Westminster a été fermée et la grande roue du London Eye était à l'arrêt en fin d'après-midi.
Au Parlement écossais à Édimbourg, les débats sur un référendum d'indépendance ont été suspendus sine die après l'attentat à Londres.
Le niveau d'alerte terroriste au Royaume-Uni est fixé depuis août 2014 à "grave", le quatrième sur une échelle de 5. A la suite des attentats de novembre 2015 en France, la police avait annoncé le déploiement de 600 policiers armés supplémentaires à Londres, portant leur nombre à 2.800.
Scotland Yard a annoncé début mars que les services de sécurité britanniques avaient "déjoué treize tentatives d'attentat terroriste depuis juin 2013".
"la voiture a foncé sur les élèves", témoigne un lycéen
Un élève du lycée Saint-Joseph de Concarneau (Finistère), dont trois camarades ont été blessés lors de l'attaque mercredi à Londres et qui était présent sur le pont de Westminster, a raconté avoir vu "la voiture foncer sur les élèves", dans le quotidien Ouest France.
"Il y avait une barrière qui nous séparait mais elle a cédé et la voiture a foncé sur les élèves", a déclaré Johan, qui se trouvait sur le pont avec 35 autres camarades, dans son témoignage à Ouest France.
"J'étais juste à côté quand cela s'est passé. Là maintenant ça va déjà mieux, mais au début beaucoup de gens pleuraient, une personne a fait un malaise. Je n'ai entendu que deux coups de feu. Il y avait trois ou quatre personnes allongées par terre derrière moi. Je pense que c'était des coups de couteau parce que je n'ai pas entendu de coup de feu à ce moment-là", témoigne-t-il.
Trois élèves de son lycée, qui faisaient partie d'un groupe en voyage scolaire outre-Manche, figurent parmi les blessés de l'attaque.
Le groupe de lycéens est arrivé dimanche matin à Londres et devait repartir vendredi dans le Finistère. Johan dit aussi que son groupe a été pris en charge par des psychologues.
Selon la mère d'un autre lycéen qui communique avec son fils par texto, les jeunes "ont été pris en charge tout de suite". "Ils ont été sécurisés dans un bateau sur la Tamise tout proche", a-t-elle déclaré sur France Info.
Selon elle, les jeunes élèves "sont très choqués parce qu'ils ont vu toute la scène" et "sont maintenant dans un hôtel".
"Il y avait une barrière qui nous séparait mais elle a cédé et la voiture a foncé sur les élèves", a déclaré Johan, qui se trouvait sur le pont avec 35 autres camarades, dans son témoignage à Ouest France.
"J'étais juste à côté quand cela s'est passé. Là maintenant ça va déjà mieux, mais au début beaucoup de gens pleuraient, une personne a fait un malaise. Je n'ai entendu que deux coups de feu. Il y avait trois ou quatre personnes allongées par terre derrière moi. Je pense que c'était des coups de couteau parce que je n'ai pas entendu de coup de feu à ce moment-là", témoigne-t-il.
Trois élèves de son lycée, qui faisaient partie d'un groupe en voyage scolaire outre-Manche, figurent parmi les blessés de l'attaque.
Le groupe de lycéens est arrivé dimanche matin à Londres et devait repartir vendredi dans le Finistère. Johan dit aussi que son groupe a été pris en charge par des psychologues.
Selon la mère d'un autre lycéen qui communique avec son fils par texto, les jeunes "ont été pris en charge tout de suite". "Ils ont été sécurisés dans un bateau sur la Tamise tout proche", a-t-elle déclaré sur France Info.
Selon elle, les jeunes élèves "sont très choqués parce qu'ils ont vu toute la scène" et "sont maintenant dans un hôtel".