Crédit Denis CHARLET / AFP
Arras, France | AFP | vendredi 13/10/2023 - Un homme a poignardé à mort un enseignant et fait deux blessés graves dans un lycée à Arras (Pas-de-Calais) vendredi matin, criant "Allah Akbar" lors de l'attaque, dans un contexte de crainte d'importation du conflit Israël-Hamas en France.
L'attaque intervient presque trois ans jour pour jour après l'assassinat de Samuel Paty, un enseignant de 47 ans décapité le 16 octobre 2020 près de son collège des Yvelines, après avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet lors de cours sur la liberté d'expression.
Parmi les deux blessés figurent un agent du lycée en urgence absolue, après avoir été atteint de plusieurs coups de couteau, et un enseignant en urgence relative, a précisé une source policière.
Selon une source proche du dossier, l'agent est "très gravement blessé, entre la vie et la mort".
Aucun lycéen n'a été blessé, selon une deuxième source policière.
D'après une troisième source policière, l'homme interpellé, âgé de 20 est d'origine tchétchène ( tout comme l'était l'assaillant de Samuel Paty). Son frère de 17 ans a été arrêté à proximité d'un autre établissement, a-t-elle ajouté.
Le parquet national antiterroriste a annoncé avoir ouvert une enquête.
Le chef de l'Etat Emmanuel Macron doit se rendre sur place, tandis qu'Elisabeth Borne a elle annulé un déplacement à Orléans pour revenir à Paris. L'Assemblée nationale a suspendu ses travaux en solidarité avec les victimes.
Les faits ont eu lieu au lycée Gambetta, a écrit le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, sur X (ex-Twitter). Il doit lui aussi se rendre à Arras.
"On s'est barricadés"
Un large périmètre de sécurité a été établi autour de l'établissement, où la police, les pompiers et le Samu étaient déployés, ont constaté des journalistes de l'AFP. Des parents étaient présents devant le lycée, d'où les élèves sont visibles à travers les fenêtres.
Les lycéens et le personnel du lycée ont été confinés dans l'établissement, a précisé la deuxième source policière.
Un enseignant de philosophie ayant assisté à l'attaque, Martin Dousseau, a décrit un mouvement panique au moment de l'intercours, quand les élèves du collège se sont retrouvés face à un homme armé.
"Il a agressé un personnel de la cantine, j'ai voulu descendre pour intervenir, il s'est tourné vers moi, m'a poursuivi et m'a demandé si j'étais professeur d'histoire-géographie", a-t-il ajouté.
"On s'est barricadés, puis la police est arrivée et l'a immobilisé".
Selon lui, la victime est un professeur de français du collège.
Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montraient un jeune homme, pantalon noir et veste grise, se battre avec plusieurs adultes dans la cour de l'établissement, visiblement arme à la main, avant de se diriger vers la porte de l’établissement.
Le préfet du Pas-de-Calais, Jacques Billant, s'est rendu sur les lieux de l'attaque.
"L'événement est pris en compte et ne présente pas de danger. Restez calme et suivez les consignes pour faciliter le retour à une situation normale", a écrit la préfecture sur X.
"Tout mon soutien aux lycéens, aux enseignants et aux agents de la Région Hauts-de-France après l’effroyable attaque au couteau au lycée Gambetta d’Arras", a écrit sur X le président de la région, Xavier Bertrand, précisant qu'il se rendait "sur place".
L'attaque intervient presque trois ans jour pour jour après l'assassinat de Samuel Paty, un enseignant de 47 ans décapité le 16 octobre 2020 près de son collège des Yvelines, après avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet lors de cours sur la liberté d'expression.
Parmi les deux blessés figurent un agent du lycée en urgence absolue, après avoir été atteint de plusieurs coups de couteau, et un enseignant en urgence relative, a précisé une source policière.
Selon une source proche du dossier, l'agent est "très gravement blessé, entre la vie et la mort".
Aucun lycéen n'a été blessé, selon une deuxième source policière.
D'après une troisième source policière, l'homme interpellé, âgé de 20 est d'origine tchétchène ( tout comme l'était l'assaillant de Samuel Paty). Son frère de 17 ans a été arrêté à proximité d'un autre établissement, a-t-elle ajouté.
Le parquet national antiterroriste a annoncé avoir ouvert une enquête.
Le chef de l'Etat Emmanuel Macron doit se rendre sur place, tandis qu'Elisabeth Borne a elle annulé un déplacement à Orléans pour revenir à Paris. L'Assemblée nationale a suspendu ses travaux en solidarité avec les victimes.
Les faits ont eu lieu au lycée Gambetta, a écrit le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, sur X (ex-Twitter). Il doit lui aussi se rendre à Arras.
"On s'est barricadés"
Un large périmètre de sécurité a été établi autour de l'établissement, où la police, les pompiers et le Samu étaient déployés, ont constaté des journalistes de l'AFP. Des parents étaient présents devant le lycée, d'où les élèves sont visibles à travers les fenêtres.
Les lycéens et le personnel du lycée ont été confinés dans l'établissement, a précisé la deuxième source policière.
Un enseignant de philosophie ayant assisté à l'attaque, Martin Dousseau, a décrit un mouvement panique au moment de l'intercours, quand les élèves du collège se sont retrouvés face à un homme armé.
"Il a agressé un personnel de la cantine, j'ai voulu descendre pour intervenir, il s'est tourné vers moi, m'a poursuivi et m'a demandé si j'étais professeur d'histoire-géographie", a-t-il ajouté.
"On s'est barricadés, puis la police est arrivée et l'a immobilisé".
Selon lui, la victime est un professeur de français du collège.
Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montraient un jeune homme, pantalon noir et veste grise, se battre avec plusieurs adultes dans la cour de l'établissement, visiblement arme à la main, avant de se diriger vers la porte de l’établissement.
Le préfet du Pas-de-Calais, Jacques Billant, s'est rendu sur les lieux de l'attaque.
"L'événement est pris en compte et ne présente pas de danger. Restez calme et suivez les consignes pour faciliter le retour à une situation normale", a écrit la préfecture sur X.
"Tout mon soutien aux lycéens, aux enseignants et aux agents de la Région Hauts-de-France après l’effroyable attaque au couteau au lycée Gambetta d’Arras", a écrit sur X le président de la région, Xavier Bertrand, précisant qu'il se rendait "sur place".