ERIC PIERMONT / AFP
Paris, France | AFP | vendredi 18/02/2022 - Le recours aux services de cabinets de conseils privés pour l'État n'est pas "un gros mot", a défendu vendredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, alors que plusieurs millions d'euros ont été dépensés pour ces services pendant la crise du Covid.
"Je ne fais pas partie de ceux qui considèrent que, pour l'État, avoir recours à des conseils de cabinet privé, c'est un gros mot", a-t-il souligné sur BFMTV et RMC, ajoutant ne pas faire "partie de ceux qui considèrent que l'État est omnipotent, omniscient, qu'il sait tout sur tout".
Une commission d'enquête du Sénat sur le rôle des cabinets de conseil privés vis-à-vis des politiques publiques a auditionné fin janvier notamment des représentants du cabinet McKinsey sur leur influence sur la campagne vaccinale française contre le Covid-19, et, début février, le ministre de la Santé Olivier Véran, qui avait alors défendu le coût "modéré" pour l’État des prestations de ces cabinets.
Selon le ministre, depuis le premier confinement en mars 2020, "54 commandes" ont été passées par l’État pour des prestations de conseils dans le cadre du Covid-19 pour une facture de 26,79 millions d'euros.
Jeudi, un livre-enquête de journalistes intitulée "Les Infiltrés" a révélé que des cabinets de conseil (dont McKinsey, Accenture, Boston Consulting Group, Capgemini) avaient reçu plusieurs millions d'euros du gouvernement notamment pour connaître l'état des stocks de masques en France au début de la crise sanitaire.
"Il n'y avait pas de connaissance fine au niveau national du nombre de masques qui était en France", a reconnu Gabriel Attal vendredi.
Et "je pense que le privé peut apporter à l'État" pour "améliorer un certain nombre de choses", a-t-il ajouté, alors même qu'une agence publique, Santé Publique France, pilote la politique de santé publique française.
Les cabinets de conseil "sont surtout intervenus (...) sur la campagne de vaccination pour nous accompagner pour qu'on soit le plus efficace possible", a-t-il souligné.
Il a assuré que le recours aux cabinets de conseils a lieu depuis "des années, voire des décennies". Depuis 2018, le gouvernement a pris "un accord-cadre pour encadrer les choses", ce qui a permis "une stabilisation des dépenses", selon lui.
"Pour l'avenir", le gouvernement souhaite notamment développer "une forme de cabinets de conseil de l'État, en interne, qui peut venir en appui aux administrations", sous la baguette de la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques Amélie de Montchalin.
Mais "on va continuer à s'appuyer sur des compétences et des éclairages du privé qui peuvent, sur certains points, sur des questions informatiques, numériques par exemple, nous permettre d'améliorer notre organisation", a conclu le porte-parole du gouvernement.
"Je ne fais pas partie de ceux qui considèrent que, pour l'État, avoir recours à des conseils de cabinet privé, c'est un gros mot", a-t-il souligné sur BFMTV et RMC, ajoutant ne pas faire "partie de ceux qui considèrent que l'État est omnipotent, omniscient, qu'il sait tout sur tout".
Une commission d'enquête du Sénat sur le rôle des cabinets de conseil privés vis-à-vis des politiques publiques a auditionné fin janvier notamment des représentants du cabinet McKinsey sur leur influence sur la campagne vaccinale française contre le Covid-19, et, début février, le ministre de la Santé Olivier Véran, qui avait alors défendu le coût "modéré" pour l’État des prestations de ces cabinets.
Selon le ministre, depuis le premier confinement en mars 2020, "54 commandes" ont été passées par l’État pour des prestations de conseils dans le cadre du Covid-19 pour une facture de 26,79 millions d'euros.
Jeudi, un livre-enquête de journalistes intitulée "Les Infiltrés" a révélé que des cabinets de conseil (dont McKinsey, Accenture, Boston Consulting Group, Capgemini) avaient reçu plusieurs millions d'euros du gouvernement notamment pour connaître l'état des stocks de masques en France au début de la crise sanitaire.
"Il n'y avait pas de connaissance fine au niveau national du nombre de masques qui était en France", a reconnu Gabriel Attal vendredi.
Et "je pense que le privé peut apporter à l'État" pour "améliorer un certain nombre de choses", a-t-il ajouté, alors même qu'une agence publique, Santé Publique France, pilote la politique de santé publique française.
Les cabinets de conseil "sont surtout intervenus (...) sur la campagne de vaccination pour nous accompagner pour qu'on soit le plus efficace possible", a-t-il souligné.
Il a assuré que le recours aux cabinets de conseils a lieu depuis "des années, voire des décennies". Depuis 2018, le gouvernement a pris "un accord-cadre pour encadrer les choses", ce qui a permis "une stabilisation des dépenses", selon lui.
"Pour l'avenir", le gouvernement souhaite notamment développer "une forme de cabinets de conseil de l'État, en interne, qui peut venir en appui aux administrations", sous la baguette de la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques Amélie de Montchalin.
Mais "on va continuer à s'appuyer sur des compétences et des éclairages du privé qui peuvent, sur certains points, sur des questions informatiques, numériques par exemple, nous permettre d'améliorer notre organisation", a conclu le porte-parole du gouvernement.