La victime du premier dossier jugé par les jurés avait succombé à un coup de couteau mortel à l'abdomen. (Archives)
PAPEETE, le 28 novembre 2016 - La quatrième et dernière session de l'année de la cour d'assises s'ouvre demain mardi. Une altercation mortelle au couteau et quatre affaires de viol seront jugées ces deux prochaines semaines.
Le premier dossier sur lequel se pencheront les jurés, mardi et mercredi, concerne Andrick Puhia. Cet homme de 42 ans, jamais condamné si ce n'est à une peine d'amende pour usage de stupéfiants, est accusé d'avoir tué à coups de couteau, mais sans intention de donner la mort, un homme de 28 ans. Assigné à résidence sous surveillance électronique après avoir été détenu du 7 juillet 2014 au 9 juin 2015, il encourt 20 ans de réclusion criminelle.
Les faits dont il est accusé remontent à la soirée du 5 juillet 2014, au PK 14 à Tautira, en marge d'un tournoi de pétanque où tous les protagonistes de l'affaire avaient bien bu. Vers 21 h, le quadragénaire avait pris la direction de son domicile pour y chercher des cartons de poulet, des lots à distribuer dans le cadre de la compétition.
Sans que l'on sache encore aujourd'hui réellement pourquoi, une violente bagarre allait l'opposer à un jeune de 28 ans, croisé en chemin, alors que ce dernier buvait de son côté avec quelques copains. Si la scène du drame en lui-même semble s'être déroulée sans témoins directs, l'accusé a prétendu pendant l'enquête avoir voulu se défendre, faire peur en donnant des coups de couteau au hasard, agressé selon ses dires par sa victime et ses amis. Il affirme avoir été la cible de jets de boules de pétanque, de coups sur la nuque, être tombé à la renverse.
Les deux étaient bourrés
Ce dont on est sûr en revanche, c'est qu'Andrick s'est rendu dans la maison voisine de son beau-père ce samedi soir pour s'emparer d'un couteau de cuisine de 38 cm de long, arme dont il s'est servi pour porter six coups à sa victime, dont un coup profond à l'abdomen qui s’avérera mortel. Pris en charge par les secours, le malheureux devait décéder une heure plus tard d'une hémorragie interne massive suivie d'asphyxie à l'hôpital de Taravao. L'autopsie du corps révélera de multiples plaies de défense au niveau des mains et une blessure à la cuisse, des ecchymoses, et une trace de morsure.
L'enquête n'a révélé aucun conflit latent entre les deux hommes, qui n'avaient aucun liens familiaux comme annoncé par erreur par les autorités judiciaires lors de la présentation de cette session d'assises aux différents médias. Andrick a reconnu avoir bu entre 6 et 7 litres de bières le soir du drame quand sa victime présentait un taux d'alcool dans le sang supérieur à 2 grammes par litre. L'accusé ne souffre d'aucune pathologie mentale selon les experts, qui relèvent cependant une tendance à devenir violent quand il a bu. Sa concubine avait déposé deux plaintes contre lui en 2010 et2014 pour des violences conjugales, avant de se rétracter.
Interpellé dans la foulée du drame, l'accusé avait initialement été mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire avant que les faits ne soient requalifiés en violence avec usage ou menace d'une arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Les jurés de la cour d'assises rendront leur verdict mercredi.
Le premier dossier sur lequel se pencheront les jurés, mardi et mercredi, concerne Andrick Puhia. Cet homme de 42 ans, jamais condamné si ce n'est à une peine d'amende pour usage de stupéfiants, est accusé d'avoir tué à coups de couteau, mais sans intention de donner la mort, un homme de 28 ans. Assigné à résidence sous surveillance électronique après avoir été détenu du 7 juillet 2014 au 9 juin 2015, il encourt 20 ans de réclusion criminelle.
Les faits dont il est accusé remontent à la soirée du 5 juillet 2014, au PK 14 à Tautira, en marge d'un tournoi de pétanque où tous les protagonistes de l'affaire avaient bien bu. Vers 21 h, le quadragénaire avait pris la direction de son domicile pour y chercher des cartons de poulet, des lots à distribuer dans le cadre de la compétition.
Sans que l'on sache encore aujourd'hui réellement pourquoi, une violente bagarre allait l'opposer à un jeune de 28 ans, croisé en chemin, alors que ce dernier buvait de son côté avec quelques copains. Si la scène du drame en lui-même semble s'être déroulée sans témoins directs, l'accusé a prétendu pendant l'enquête avoir voulu se défendre, faire peur en donnant des coups de couteau au hasard, agressé selon ses dires par sa victime et ses amis. Il affirme avoir été la cible de jets de boules de pétanque, de coups sur la nuque, être tombé à la renverse.
Les deux étaient bourrés
Ce dont on est sûr en revanche, c'est qu'Andrick s'est rendu dans la maison voisine de son beau-père ce samedi soir pour s'emparer d'un couteau de cuisine de 38 cm de long, arme dont il s'est servi pour porter six coups à sa victime, dont un coup profond à l'abdomen qui s’avérera mortel. Pris en charge par les secours, le malheureux devait décéder une heure plus tard d'une hémorragie interne massive suivie d'asphyxie à l'hôpital de Taravao. L'autopsie du corps révélera de multiples plaies de défense au niveau des mains et une blessure à la cuisse, des ecchymoses, et une trace de morsure.
L'enquête n'a révélé aucun conflit latent entre les deux hommes, qui n'avaient aucun liens familiaux comme annoncé par erreur par les autorités judiciaires lors de la présentation de cette session d'assises aux différents médias. Andrick a reconnu avoir bu entre 6 et 7 litres de bières le soir du drame quand sa victime présentait un taux d'alcool dans le sang supérieur à 2 grammes par litre. L'accusé ne souffre d'aucune pathologie mentale selon les experts, qui relèvent cependant une tendance à devenir violent quand il a bu. Sa concubine avait déposé deux plaintes contre lui en 2010 et2014 pour des violences conjugales, avant de se rétracter.
Interpellé dans la foulée du drame, l'accusé avait initialement été mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire avant que les faits ne soient requalifiés en violence avec usage ou menace d'une arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Les jurés de la cour d'assises rendront leur verdict mercredi.
Des dossiers de viol à huis clos
Quatre dossiers de viol, dont trois de viols intrafamiliaux, sont également inscrits au rôle de cette session d'assises. Tous devraient être frappés du huis clos, donc interdits de publicité. Toutes les victimes sont des mineures.
Un dossier particulièrement lourd sera jugé sur quatre jours, du mardi 6 au vendredi 9 décembre, et concerne quatre fillettes violées par leur propre père.
Un dossier particulièrement lourd sera jugé sur quatre jours, du mardi 6 au vendredi 9 décembre, et concerne quatre fillettes violées par leur propre père.