PAPEETE, lundi 6 mai 2013. Les trois groupes présents dans la nouvelle assemblée territoriale voient leurs rapports de force très modifiés par le résultat des élections de dimanche soir : moitié moins d’élus chez l’ULPD, un tiers de moins chez A Ti’a Porinetia, et en revanche grâce à l'effet multiplicateur de la prime majoritaire de la loi électorale Penchard, ils sont près de trois fois plus nombreux pour le Tahoeraa.
Au Tahoeraa, des candidats bientôt repêchés. Rien n’est encore définitif pour les 38 élus qui composeront le groupe orange à l’assemblée. En effet, le président du Pays va laisser un siège vacant dans l’hémicycle ; il en sera de même pour les représentants élus sous les couleurs du Tahoeraa et qui sont appelés à devenir ministres. Ainsi dans la section 2 des Îles du Vent, trois élus devraient être repêchés d’ici la fin du mois de mai pour remplacer Gaston Flosse, futur président et ministre de la solidarité, mais aussi Tuihani Jr pressenti comme ministre du logement et Tearii Alpha comme ministre des ressources marines. En conséquence trois nouveaux élus Tahoeraa de cette section vont finalement gagner un siège à l’assemblée à savoir : Jacquie Graffe, le maire de Paea, Juliette Nuupure et Puta’i Taae. Dans la section 3, deux élus représentants sont pressentis comme futurs ministres, Nuihau Laurey à l’économie et aux finances et enfin Michel Leboucher, comme ministre de l’éducation. Ce dernier n’a pas été élu dimanche, mais il se trouvait en position éligible en cas de désistement ministériel. Or si Michel Leboucher et Nuihau Laurey entrent effectivement au gouvernement, cela permettra à Maina Sage de récupérer in extremis son siège à l’assemblée. Enfin,
dans les Îles sous le Vent (section 5), Thomas Moutame pressenti pour devenir ministre de l’agriculture et de la pêche, devrait permettre à Noela Greig de faire son entrée à l’assemblée. Les autres sections des archipels demeurent inchangées.
Le groupe UPLD est moitié moins nombreux et des figures du parti disparaissent. Les ministres Pierre Frébault, Tauhiti Nena, Temauri Foster, Kalani Teixeira, Jacky Bryant, James Salmon et Charles Tetaria (7 ministres sur les 11 du gouvernement Temaru) font les frais de cette élection 2013, neuf si l’on rajoute les ministres Louis Frébault et Daniel Herlemme qui n’étaient pas candidats. Moetai Brotherson, conseiller du président Temaru n’a pas été élu non plus. Enfin des élus de l’UPLD perdent le siège qu’ils occupaient depuis 2008 dans l’hémicycle par la sanction des urnes, c’est le cas de Tea Hirshon, de Hiro Tefaarere, de Fernand Roomataaroa, de Georges Handerson, d’Heifara Izal, de Patricia Jennings-Tetuanui, de Maryse Ollivier, d’Annick Oopa-Afo, d’Ismaël Tuahu, Damas Utia. Quelques autres sortent de la place Tarahoi en n’ayant pas remis en jeu leur mandat sortant, à l’image de Sabrina Birk ou Françoise Tama.
Ceux qui entrent ceux qui sortent chez A Ti’a Porinetia. Le groupe A Ti’a Porinetia créé à l’assemblée de Polynésie en février dernier comptait 12 élus. Ils ne sont plus que huit aujourd’hui, dont quatre nouveaux élus : Teva Rohfritsch, Nicole Bouteau, Teura Tarahu et Antonio Perez. Conséquence, des élus en place depuis 2008 perdent leur siège dans l’hémicycle territorial il s’agit de Rosine Brodien, Daphné Chavey, Lisan Marcellin, Teikinui Porlier, At Chong Tchoun You Thung Hee, Mita Teriipaia, Sylviane Terooatea et Béatrice Vernaudon (qui n’était pas candidate).
Des îliens qui sortent de l’assemblée. Le groupe Te Mana O Te Mau Motu comptait six élus, faisant le plus souvent corps avec la majorité UPLD. Après la sanction des urnes ce dimanche, quasiment tous les élus de ce groupe politique majoritairement ancré dans les îles se trouvent hors de l’hémicycle : Benoît Kautai, candidat malheureux avec l’UPLD dans la section des Marquises, de même qu’Eléanor Parker (section Îles du Vent) ; mais aussi Teina Maraeura (Tuamotu Ouest), Liliane Mariteragi-Mairoto (Tuamotu Est/Gambier) et Léonie Mataoa (Tuamotu de l’Ouest).
Lire aussi : Le nouveau Président de Polynésie : c’est quand ?
Au Tahoeraa, des candidats bientôt repêchés. Rien n’est encore définitif pour les 38 élus qui composeront le groupe orange à l’assemblée. En effet, le président du Pays va laisser un siège vacant dans l’hémicycle ; il en sera de même pour les représentants élus sous les couleurs du Tahoeraa et qui sont appelés à devenir ministres. Ainsi dans la section 2 des Îles du Vent, trois élus devraient être repêchés d’ici la fin du mois de mai pour remplacer Gaston Flosse, futur président et ministre de la solidarité, mais aussi Tuihani Jr pressenti comme ministre du logement et Tearii Alpha comme ministre des ressources marines. En conséquence trois nouveaux élus Tahoeraa de cette section vont finalement gagner un siège à l’assemblée à savoir : Jacquie Graffe, le maire de Paea, Juliette Nuupure et Puta’i Taae. Dans la section 3, deux élus représentants sont pressentis comme futurs ministres, Nuihau Laurey à l’économie et aux finances et enfin Michel Leboucher, comme ministre de l’éducation. Ce dernier n’a pas été élu dimanche, mais il se trouvait en position éligible en cas de désistement ministériel. Or si Michel Leboucher et Nuihau Laurey entrent effectivement au gouvernement, cela permettra à Maina Sage de récupérer in extremis son siège à l’assemblée. Enfin,
dans les Îles sous le Vent (section 5), Thomas Moutame pressenti pour devenir ministre de l’agriculture et de la pêche, devrait permettre à Noela Greig de faire son entrée à l’assemblée. Les autres sections des archipels demeurent inchangées.
Le groupe UPLD est moitié moins nombreux et des figures du parti disparaissent. Les ministres Pierre Frébault, Tauhiti Nena, Temauri Foster, Kalani Teixeira, Jacky Bryant, James Salmon et Charles Tetaria (7 ministres sur les 11 du gouvernement Temaru) font les frais de cette élection 2013, neuf si l’on rajoute les ministres Louis Frébault et Daniel Herlemme qui n’étaient pas candidats. Moetai Brotherson, conseiller du président Temaru n’a pas été élu non plus. Enfin des élus de l’UPLD perdent le siège qu’ils occupaient depuis 2008 dans l’hémicycle par la sanction des urnes, c’est le cas de Tea Hirshon, de Hiro Tefaarere, de Fernand Roomataaroa, de Georges Handerson, d’Heifara Izal, de Patricia Jennings-Tetuanui, de Maryse Ollivier, d’Annick Oopa-Afo, d’Ismaël Tuahu, Damas Utia. Quelques autres sortent de la place Tarahoi en n’ayant pas remis en jeu leur mandat sortant, à l’image de Sabrina Birk ou Françoise Tama.
Ceux qui entrent ceux qui sortent chez A Ti’a Porinetia. Le groupe A Ti’a Porinetia créé à l’assemblée de Polynésie en février dernier comptait 12 élus. Ils ne sont plus que huit aujourd’hui, dont quatre nouveaux élus : Teva Rohfritsch, Nicole Bouteau, Teura Tarahu et Antonio Perez. Conséquence, des élus en place depuis 2008 perdent leur siège dans l’hémicycle territorial il s’agit de Rosine Brodien, Daphné Chavey, Lisan Marcellin, Teikinui Porlier, At Chong Tchoun You Thung Hee, Mita Teriipaia, Sylviane Terooatea et Béatrice Vernaudon (qui n’était pas candidate).
Des îliens qui sortent de l’assemblée. Le groupe Te Mana O Te Mau Motu comptait six élus, faisant le plus souvent corps avec la majorité UPLD. Après la sanction des urnes ce dimanche, quasiment tous les élus de ce groupe politique majoritairement ancré dans les îles se trouvent hors de l’hémicycle : Benoît Kautai, candidat malheureux avec l’UPLD dans la section des Marquises, de même qu’Eléanor Parker (section Îles du Vent) ; mais aussi Teina Maraeura (Tuamotu Ouest), Liliane Mariteragi-Mairoto (Tuamotu Est/Gambier) et Léonie Mataoa (Tuamotu de l’Ouest).
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