PAPEETE, 5 mai 2015 - Le Président Fritch assume sans détour le caractère inéluctable de la création d’un nouveau groupe à l’Assemblée.
> Lire aussi : Un quatrième groupe en gestation à l’Assemblée
Y a-t-il un groupe en préparation à l'assemblée ?
Edouard Fritch : Il y a effectivement le groupe -je crois que c'est celui qu'on a appelé le groupe des frondeurs, ceux qui ont décidé dès le départ de nous soutenir et d'apporter au gouvernement un soutien sur les dossiers sensibles, qui est en train de réfléchir sur l'opportunité de déposer un dossier de constitution de groupe à l'assemblée de la Polynésie française. Je ne sais pas si la décision a été prise. Elle devrait être ce mardi matin ou ce mercredi matin. Je pense que ce sera une bonne chose.
Qui pourra en faire partie ?
Edouard Fritch : Les quatorze.
A Ti'a Porinetia pourrait se joindre à ce groupe ?
Edouard Fritch : Non, ils n'ont pas décidé de fusionner avec eux. ATP maintiendra son groupe. Le souci des membres de ce fameux groupe est le problème des commissions. Compte tenu de l'ambiance qu'il y a. Ils risquent de ne plus se retrouver du tout à la tête de ces commissions. Ils sont trois ou quatre à la tête de commissions intérieures à l’assemblée. Si j'ai bien compris, ils savent qu'ils ne doivent pas se faire d'illusions, que des têtes vont tomber. La question pour eux est comment faire pour éviter que nos têtes tombent.
Comment arriverez-vous à constituer une majorité ?
Edouard Fritch : Je sais effectivement que 14+8 ça fait 22. Les enjeux sont simples : la majorité à l'assemblée c'est 29. Il y a 11, 14, 24 et 8. Je ne sais pas ce qui va sortir de ces discussions. Demain, je sais que je suis à Hao. Je serai loin de tout cela.
Jeudi les commissions vont être redistribuées. Les cartes seront-elles rebattues ?
Edouard Fritch : Connaissant les gens d'en face oui. Nous faisons tous les mêmes calculs. Nous avons tous la même façon de penser, nous avons donc tous la même façon de ruser mais ce n'est pas le coup du poker menteur. Ce sont les chiffres qui nous guideront jeudi. Mais il ne faut pas se faire d’illusions. Il va y avoir du changement dans l'air.
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Y a-t-il un groupe en préparation à l'assemblée ?
Edouard Fritch : Il y a effectivement le groupe -je crois que c'est celui qu'on a appelé le groupe des frondeurs, ceux qui ont décidé dès le départ de nous soutenir et d'apporter au gouvernement un soutien sur les dossiers sensibles, qui est en train de réfléchir sur l'opportunité de déposer un dossier de constitution de groupe à l'assemblée de la Polynésie française. Je ne sais pas si la décision a été prise. Elle devrait être ce mardi matin ou ce mercredi matin. Je pense que ce sera une bonne chose.
Qui pourra en faire partie ?
Edouard Fritch : Les quatorze.
A Ti'a Porinetia pourrait se joindre à ce groupe ?
Edouard Fritch : Non, ils n'ont pas décidé de fusionner avec eux. ATP maintiendra son groupe. Le souci des membres de ce fameux groupe est le problème des commissions. Compte tenu de l'ambiance qu'il y a. Ils risquent de ne plus se retrouver du tout à la tête de ces commissions. Ils sont trois ou quatre à la tête de commissions intérieures à l’assemblée. Si j'ai bien compris, ils savent qu'ils ne doivent pas se faire d'illusions, que des têtes vont tomber. La question pour eux est comment faire pour éviter que nos têtes tombent.
Comment arriverez-vous à constituer une majorité ?
Edouard Fritch : Je sais effectivement que 14+8 ça fait 22. Les enjeux sont simples : la majorité à l'assemblée c'est 29. Il y a 11, 14, 24 et 8. Je ne sais pas ce qui va sortir de ces discussions. Demain, je sais que je suis à Hao. Je serai loin de tout cela.
Jeudi les commissions vont être redistribuées. Les cartes seront-elles rebattues ?
Edouard Fritch : Connaissant les gens d'en face oui. Nous faisons tous les mêmes calculs. Nous avons tous la même façon de penser, nous avons donc tous la même façon de ruser mais ce n'est pas le coup du poker menteur. Ce sont les chiffres qui nous guideront jeudi. Mais il ne faut pas se faire d’illusions. Il va y avoir du changement dans l'air.