Le budget 2015 de l’outremer est présenté ce mardi 4 novembre à l’Assemblée nationale. Lors des débats préparatoires au cours de la semaine dernière, le changement de ton employé par les élus nationaux à l’égard de la Polynésie française a été sensible.
Des élus de la majorité nationale, et non des moindres, qui montrent un intérêt nouveau pour la Polynésie et son développement ? Il y avait bien longtemps qu’un tel climat n’avait pas été observé. Pourtant, la semaine dernière à Paris au cours des débats de la commission élargie de l’Assemblée nationale, préparatoires à l’examen du budget ultramarin 2015, ce sont ces élus eux-mêmes qui ont fait part d’un climat différent.
Ainsi, le président de la commission des lois de l’Assemblée nationale, Jean-Jacques Urvoas a déclaré : «En Polynésie française, l’arrivée du nouveau président Édouard Fritch permet d’espérer que se retissent des liens de confiance et de responsabilité avec l’État» tout en précisant que le député René Dosière qui s’est penché sur les enjeux économiques et sociaux dans les collectivités d’outre-mer, l’avait alerté sur la situation de la protection sociale en Polynésie française.
Ce même René Dosière qui fut par le passé extrêmement critique à l’égard de Gaston Flosse, l’ex président polynésien a poursuivi lui-même dans ce nouvel élan de confiance. «En Polynésie française, une page de l’histoire politique se tourne avec le départ quelque peu forcé de Gaston Flosse et l’arrivée d’Édouard Fritch. Le nouveau président de la Polynésie française peut s’appuyer sur une majorité renforcée et manifeste le souci d’entretenir avec le Gouvernement français des relations beaucoup plus directes, franches et cordiales que son prédécesseur. C’est un effort que je salue».
Ce nouveau climat apaisé entre Paris et Papeete devrait se traduire rapidement par des visites sur le terrain de membres du gouvernement national ou d’élus nationaux, jusqu’en Polynésie. Si la ministre de la justice, Christiane Taubira n’a pas encore confirmé un déplacement jusqu’ici, Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois de l’Assemblée nationale a assuré de sa venue en Polynésie française au premier trimestre 2015.
M.L
Des élus de la majorité nationale, et non des moindres, qui montrent un intérêt nouveau pour la Polynésie et son développement ? Il y avait bien longtemps qu’un tel climat n’avait pas été observé. Pourtant, la semaine dernière à Paris au cours des débats de la commission élargie de l’Assemblée nationale, préparatoires à l’examen du budget ultramarin 2015, ce sont ces élus eux-mêmes qui ont fait part d’un climat différent.
Ainsi, le président de la commission des lois de l’Assemblée nationale, Jean-Jacques Urvoas a déclaré : «En Polynésie française, l’arrivée du nouveau président Édouard Fritch permet d’espérer que se retissent des liens de confiance et de responsabilité avec l’État» tout en précisant que le député René Dosière qui s’est penché sur les enjeux économiques et sociaux dans les collectivités d’outre-mer, l’avait alerté sur la situation de la protection sociale en Polynésie française.
Ce même René Dosière qui fut par le passé extrêmement critique à l’égard de Gaston Flosse, l’ex président polynésien a poursuivi lui-même dans ce nouvel élan de confiance. «En Polynésie française, une page de l’histoire politique se tourne avec le départ quelque peu forcé de Gaston Flosse et l’arrivée d’Édouard Fritch. Le nouveau président de la Polynésie française peut s’appuyer sur une majorité renforcée et manifeste le souci d’entretenir avec le Gouvernement français des relations beaucoup plus directes, franches et cordiales que son prédécesseur. C’est un effort que je salue».
Ce nouveau climat apaisé entre Paris et Papeete devrait se traduire rapidement par des visites sur le terrain de membres du gouvernement national ou d’élus nationaux, jusqu’en Polynésie. Si la ministre de la justice, Christiane Taubira n’a pas encore confirmé un déplacement jusqu’ici, Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois de l’Assemblée nationale a assuré de sa venue en Polynésie française au premier trimestre 2015.
M.L