Crédit CHRISTOPHE SIMON / AFP
Paris, France | AFP | mardi 08/10/2024 - Le réalisateur Artus a annoncé mardi son envie de créer des centres de vacances inclusifs pour les personnes en situation de handicap, dans la lignée du succès historique de son film "Un p'tit truc en plus".
"Je monte ma fondation. Le but, c'est que les centres de vacances +Un p'tit truc en plus+ existent", a déclaré Artus à la presse à son arrivée au Sénat, où il participait à un débat sur le handicap et son film, neuvième long-métrage le plus vu de l'histoire du cinéma français avec 10,7 millions de spectateurs depuis sa sortie en mai.
"On est en train de réfléchir. J'aimerais qu'il y ait un mélange. J'aimerais qu'il y ait des jeunes valides avec des jeunes en situation de handicap, parce que je pense que plus on sera mélangés, plus ça deviendra banal", a-t-il poursuivi.
"On est déjà en train de chercher les lieux. Après, il va y avoir des travaux (...) J'aimerais que ça aille vite", a-t-il précisé, souhaitant des locaux accessibles et "beaux" : "Je veux qu'il y ait un vrai côté Club Med, hôtel de luxe. (...) Je veux qu'on arrête de faire rimer le médicalisé avec le glauque".
S'exprimant ensuite au Sénat devant notamment la ministre déléguée chargée des Personnes en situation de handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq, nommée quelques jours après les autres ministres du gouvernement, Artus a ironisé : le handicap, "on l'a banalisé puisqu'on oublie même de nommer des ministres à ce poste-là ! Comme quoi, on est sur le bon chemin".
"Un p'tit truc en plus", premier film de réalisateur d'Artus, revendique de rire avec les personnes handicapées et non à leurs dépens. Une dizaine de comédiens amateurs en situation de handicap y donnent la réplique au casting de professionnels, dont Clovis Cornillac et Artus, qui y incarnent deux petits malfrats cachés au milieu d'une colonie de vacances pour jeunes porteurs d'un handicap mental.
"Je monte ma fondation. Le but, c'est que les centres de vacances +Un p'tit truc en plus+ existent", a déclaré Artus à la presse à son arrivée au Sénat, où il participait à un débat sur le handicap et son film, neuvième long-métrage le plus vu de l'histoire du cinéma français avec 10,7 millions de spectateurs depuis sa sortie en mai.
"On est en train de réfléchir. J'aimerais qu'il y ait un mélange. J'aimerais qu'il y ait des jeunes valides avec des jeunes en situation de handicap, parce que je pense que plus on sera mélangés, plus ça deviendra banal", a-t-il poursuivi.
"On est déjà en train de chercher les lieux. Après, il va y avoir des travaux (...) J'aimerais que ça aille vite", a-t-il précisé, souhaitant des locaux accessibles et "beaux" : "Je veux qu'il y ait un vrai côté Club Med, hôtel de luxe. (...) Je veux qu'on arrête de faire rimer le médicalisé avec le glauque".
S'exprimant ensuite au Sénat devant notamment la ministre déléguée chargée des Personnes en situation de handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq, nommée quelques jours après les autres ministres du gouvernement, Artus a ironisé : le handicap, "on l'a banalisé puisqu'on oublie même de nommer des ministres à ce poste-là ! Comme quoi, on est sur le bon chemin".
"Un p'tit truc en plus", premier film de réalisateur d'Artus, revendique de rire avec les personnes handicapées et non à leurs dépens. Une dizaine de comédiens amateurs en situation de handicap y donnent la réplique au casting de professionnels, dont Clovis Cornillac et Artus, qui y incarnent deux petits malfrats cachés au milieu d'une colonie de vacances pour jeunes porteurs d'un handicap mental.