Suite de trois positifs représentant des femmes nues, dans des encadrements en verres dépolis. Photo: Drouot.
PARIS, 20 décembre 2011 (AFP) - L'art érotique a toujours de nombreux amateurs, prêts à s'enflammer pour des objets rares et insolites : la dispersion d'une collection de plus de 900 objets polissons, réunis par un libertin français pendant 35 ans, a atteint tard lundi soir 650.000 euros (avec frais).
Les enchères ont souvent été très disputées, à l'instar de celles pour un préservatif en boyau datant de l'époque Restauration adjugé 4.337 euros, 7 fois l'estimation.
Organisée sur deux jours à l'hôtel Drouot-Richelieu par la maison de vente E.V.E-Leroy., cette vacation insolite a rassemblé de nombreux curieux et collectionneurs français et étrangers, notamment asiatiques. Près de 80% des 915 pièces ont trouvé preneur avec des adjudications dépassant très souvent les estimations.
L'enchère la plus importante a été réalisée par un dessin érotique à la mine de plomb de Hans Bellmer vendu 27.262 euros, 6 fois l'estimation.
Les daguerréotypes coquins, premières photographies de femmes nues de l'Histoire, ont atteint jusqu'à 24.164 euros pour une pièce attribuée à Jules Duboscq datant de 1850.
Un autre, en couleurs, représentant un jeune homme assis exhibant son sexe à une femme debout, a créé la surprise en suscitant les enchères enflammées de deux collectionneurs jusqu'à 13.631 euros, plus de dix fois l'estimation.
Succès également pour des boites et petits coffrets dissimulant des scènes érotiques : un amateur a déboursé 8.427 euros pour un très chic drageoir en laque début XIXe laissant apparaître dans un double fond une scène orgiaque.
Un phallus en argent de 38 cm de long qui, selon les experts, aurait fait l'objet d'une commande "sur mesure", a été adjugé 4.709 euros.
jfg/jca/bg
Les enchères ont souvent été très disputées, à l'instar de celles pour un préservatif en boyau datant de l'époque Restauration adjugé 4.337 euros, 7 fois l'estimation.
Organisée sur deux jours à l'hôtel Drouot-Richelieu par la maison de vente E.V.E-Leroy., cette vacation insolite a rassemblé de nombreux curieux et collectionneurs français et étrangers, notamment asiatiques. Près de 80% des 915 pièces ont trouvé preneur avec des adjudications dépassant très souvent les estimations.
L'enchère la plus importante a été réalisée par un dessin érotique à la mine de plomb de Hans Bellmer vendu 27.262 euros, 6 fois l'estimation.
Les daguerréotypes coquins, premières photographies de femmes nues de l'Histoire, ont atteint jusqu'à 24.164 euros pour une pièce attribuée à Jules Duboscq datant de 1850.
Un autre, en couleurs, représentant un jeune homme assis exhibant son sexe à une femme debout, a créé la surprise en suscitant les enchères enflammées de deux collectionneurs jusqu'à 13.631 euros, plus de dix fois l'estimation.
Succès également pour des boites et petits coffrets dissimulant des scènes érotiques : un amateur a déboursé 8.427 euros pour un très chic drageoir en laque début XIXe laissant apparaître dans un double fond une scène orgiaque.
Un phallus en argent de 38 cm de long qui, selon les experts, aurait fait l'objet d'une commande "sur mesure", a été adjugé 4.709 euros.
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