NOUMÉA, mardi 2 novembre 2010 (Flash d'Océanie) – Albert Dupuy, nommé le 6 octobre 2010 Haut-commissaire (préfet) pour la collectivité océanienne de Nouvelle-Calédonie, a officiellement pris ses fonctions mardi en remplacement de M. Yves Dassonvile, qui avait occupé ce poste ces trois dernières années.
M. Dupuy a assisté mardi, quelques heures après son arrivée le matin même, à une cérémonie de dépôt de gerbe au monument aux morts de la place Bir-Hakeim (centre Nouméa) marquée par les honneurs militaires et une première rencontre sous forme de présentation des corps constitués, indique le Haut-commissariat de la République française en Nouvelle-Calédonie.
Le nouveau représentant de l’État français devrait ensuite entamer, au cours des jours à venir, une série de rencontres avec les principaux acteurs de la vie politique locale, à commencer par le Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, M. Philippe Gomès, le Président du Congrès, Harold Martin, les élus de Nouvelle-Calédonie à l’Assemblée Nationale et au Sénat, ainsi que le Président du Sénat coutumier de Nouvelle-Calédonie, M. Pascal Sihazé.
Des entretiens en mode prise de contact sont également prévus dès jeudi avec les Consuls Généraux d’Australie et de Nouvelle-Zélande, Mme Anita Butler (Australie) et M. Simon Draper (Nouvelle-Zélande).
M. Dupuy, 63 ans (né le 1er février 1947), nommé en conseil des ministres du gouvernement français, était jusqu’en juillet 2010 préfet de l’Isère, poste auquel il avait été nommé en septembre 2008.
Il avait été relevé de ses fonctions fin juillet 2010, dans les jours qui avaient suivi des violences urbaines à Grenoble et de violents affrontements entre des groupes et la police nationale.
Chevalier de la Légion d´honneur, Chevalier de l´Ordre National du Mérite, M. Dupuy avait été remplacé à Grenoble par Éric le Douaron, policier de métier, jusque là préfet de la Meuse.
M. Dassonvile est pour sa part nommé préfet de la région Limousin, préfet de la Haute-Vienne (hors classe), précise le compte-rendu du conseil des ministres qui a aussi acté la nomination de M. Christian Gaudin aux fonctions de préfet, administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises.
Il avait lui-même été nommé en Nouvelle-Calédonie à la suite de la démission de son prédécesseur direct, Michel Mathieu.
Ce dernier, décédé fin septembre 2010 à l’âge de 66 ans, avait fait l’objet de critiques de la part du ministre de l’Outre-mer de l’époque, Christian Estrosi, lors d’un déplacement en Nouvelle-Calédonie ponctué par de violentes manifestations de la part du syndicat USTKE (Union des Syndicats de Travailleurs Kanaks et des Exploités)
M. Estrosi avait alors estimé dans les jours suivants que le rôle du Haut-commissaire était avant tout de « servir la République et de mettre en œuvre la politique du Président et de son gouvernement ».
La nomination de M. Dassonvile avait été perçue comme une réaffirmation d’une posture plus ferme de la France dans cette collectivité du Pacifique.
« Je suis aussi venu dire que l’État a pu fonctionner d’une certaine manière sous de précédents gouvernements », affirmait alors M. Estrosi tout en estimant que le développement de la Nouvelle-Calédonie ne passait « sûrement pas par des blocages systématiques ».
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M. Dupuy a assisté mardi, quelques heures après son arrivée le matin même, à une cérémonie de dépôt de gerbe au monument aux morts de la place Bir-Hakeim (centre Nouméa) marquée par les honneurs militaires et une première rencontre sous forme de présentation des corps constitués, indique le Haut-commissariat de la République française en Nouvelle-Calédonie.
Le nouveau représentant de l’État français devrait ensuite entamer, au cours des jours à venir, une série de rencontres avec les principaux acteurs de la vie politique locale, à commencer par le Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, M. Philippe Gomès, le Président du Congrès, Harold Martin, les élus de Nouvelle-Calédonie à l’Assemblée Nationale et au Sénat, ainsi que le Président du Sénat coutumier de Nouvelle-Calédonie, M. Pascal Sihazé.
Des entretiens en mode prise de contact sont également prévus dès jeudi avec les Consuls Généraux d’Australie et de Nouvelle-Zélande, Mme Anita Butler (Australie) et M. Simon Draper (Nouvelle-Zélande).
M. Dupuy, 63 ans (né le 1er février 1947), nommé en conseil des ministres du gouvernement français, était jusqu’en juillet 2010 préfet de l’Isère, poste auquel il avait été nommé en septembre 2008.
Il avait été relevé de ses fonctions fin juillet 2010, dans les jours qui avaient suivi des violences urbaines à Grenoble et de violents affrontements entre des groupes et la police nationale.
Chevalier de la Légion d´honneur, Chevalier de l´Ordre National du Mérite, M. Dupuy avait été remplacé à Grenoble par Éric le Douaron, policier de métier, jusque là préfet de la Meuse.
M. Dassonvile est pour sa part nommé préfet de la région Limousin, préfet de la Haute-Vienne (hors classe), précise le compte-rendu du conseil des ministres qui a aussi acté la nomination de M. Christian Gaudin aux fonctions de préfet, administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises.
Il avait lui-même été nommé en Nouvelle-Calédonie à la suite de la démission de son prédécesseur direct, Michel Mathieu.
Ce dernier, décédé fin septembre 2010 à l’âge de 66 ans, avait fait l’objet de critiques de la part du ministre de l’Outre-mer de l’époque, Christian Estrosi, lors d’un déplacement en Nouvelle-Calédonie ponctué par de violentes manifestations de la part du syndicat USTKE (Union des Syndicats de Travailleurs Kanaks et des Exploités)
M. Estrosi avait alors estimé dans les jours suivants que le rôle du Haut-commissaire était avant tout de « servir la République et de mettre en œuvre la politique du Président et de son gouvernement ».
La nomination de M. Dassonvile avait été perçue comme une réaffirmation d’une posture plus ferme de la France dans cette collectivité du Pacifique.
« Je suis aussi venu dire que l’État a pu fonctionner d’une certaine manière sous de précédents gouvernements », affirmait alors M. Estrosi tout en estimant que le développement de la Nouvelle-Calédonie ne passait « sûrement pas par des blocages systématiques ».
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