Une arrivée providentielle. Le 5 mars 1797, le Duff faisait son entrée dans la baie de Matavai avec trente missionnaires protestants de la London Missionnary Society à bord. Dix huit d'entre eux avaient pour mission de s'installer à Tahiti. Ils avaient à leur tête le pasteur John Jefferson. Ils débarquèrent le 7 mars et furent reçus sur la plage par jeune roi Pomare II et sa femme Tetua Tetua portés sur les épaules des indigènes. II n'y avait comme hommes considérés comme instruits et réellement lettrés, que les quatre ministres du Saint Évangile. Les missionnaires, quoique sachant lire et écrire, n'étaient affectés qu'à des travaux manuels. Ainsi Henri Nott exerçait auparavant la profession de maçon et Thomas Bambridge celle de charpentier.
Le monument a été réalisé en 1970 pour le compte de l'Église Évangélique de Polynésie Française, par l'architecte Rodolphe Weimann, René Déssirier, décorateur à Paris. Jean Perey, sculpteur-médailleur à Paris, a réalisé le motif représentant le Duff. Le navire Le Duff est représenté par une voile symbolique avec des coutures de renforts, posée sur un socle en plaquettes de marbre figurant les planches de la coque du voilier. La proue est dirigée vers le nord, le voilier étant considéré comme étant sur le départ après le débarquement des missionnaires.
Le mur d'enceinte de forme arrondie symbolise le grand pacifique sur lequel quelques galets parsemés représentant les îles qui ont été évangélisées à partir de Tahiti. La propagation de l'évangile dans le Pacifique est expliquée sur trois panneaux (en français, anglais et tahitien). Ce mur est coupé par un ouvrage en gros galets réalisé en forme de marae à l'arrière et qui évoque la culture et la religion polynésiennes qui existaient à Tahiti avant l'arrivée de l'évangile. La hauteur de ce mur a été rehaussée à 200 cm (chaque centimètre représentant une année du bicentenaire). Pour montrer que l'évangélisation ne va pas s'arrêter là, de petits galets plats ont déjà apparu au-dessus des 200 cm ; le volume important de la base peut en effet supporter beaucoup d'autres années d'évangélisation à venir. Le monument est bordé de sable blanc, symbolisant les plages entourant les îles, et de sable noir et de gravillon, figurant l'immensité de l'océan.
L'assemblage de tous ces ouvrages représente la bonne harmonie à laquelle a conduit la nouvelle religion apportée par les évangélisateurs de 1797.
Le monument a été réalisé en 1970 pour le compte de l'Église Évangélique de Polynésie Française, par l'architecte Rodolphe Weimann, René Déssirier, décorateur à Paris. Jean Perey, sculpteur-médailleur à Paris, a réalisé le motif représentant le Duff. Le navire Le Duff est représenté par une voile symbolique avec des coutures de renforts, posée sur un socle en plaquettes de marbre figurant les planches de la coque du voilier. La proue est dirigée vers le nord, le voilier étant considéré comme étant sur le départ après le débarquement des missionnaires.
Le mur d'enceinte de forme arrondie symbolise le grand pacifique sur lequel quelques galets parsemés représentant les îles qui ont été évangélisées à partir de Tahiti. La propagation de l'évangile dans le Pacifique est expliquée sur trois panneaux (en français, anglais et tahitien). Ce mur est coupé par un ouvrage en gros galets réalisé en forme de marae à l'arrière et qui évoque la culture et la religion polynésiennes qui existaient à Tahiti avant l'arrivée de l'évangile. La hauteur de ce mur a été rehaussée à 200 cm (chaque centimètre représentant une année du bicentenaire). Pour montrer que l'évangélisation ne va pas s'arrêter là, de petits galets plats ont déjà apparu au-dessus des 200 cm ; le volume important de la base peut en effet supporter beaucoup d'autres années d'évangélisation à venir. Le monument est bordé de sable blanc, symbolisant les plages entourant les îles, et de sable noir et de gravillon, figurant l'immensité de l'océan.
L'assemblage de tous ces ouvrages représente la bonne harmonie à laquelle a conduit la nouvelle religion apportée par les évangélisateurs de 1797.
Photo assemblee.pf