Crédit Ludovic MARIN / POOL / AFP
Nouméa, France | AFP | mercredi 22/05/2024 - Le président Emmanuel Macron est arrivé tôt jeudi matin en Nouvelle-Calédonie pour une visite éclair visant à rétablir le dialogue et accélérer le retour à l'ordre sur l'archipel français du Pacifique sud après une semaine de violences, a constaté un journaliste de l'AFP.
M. Macron a atterri autour de 21H20 GMT mercredi (08H20 jeudi en heures locales) à l'aéroport de Nouméa.
Il doit notamment s'entretenir durant au moins deux heures avec les élus et acteurs économiques de l'archipel au haut-commissariat à partir de 23H00 GMT mercredi (10H00 locales).
M. Macron doit aussi installer une mission composée de trois haut fonctionnaires, qui restera sur place "autant qu'il faudra" et "aura pour objectif de faire émerger un dialogue politique local dans le but de parvenir à un accord politique global", a précisé mercredi le Premier ministre Gabriel Attal devant le Sénat.
Sur le terrain, après neuf jours de violences, "la nuit a été calme", a indiqué le Haut-commissaire Louis Le Franc à l'AFP.
"Les réactions de la classe politique" à la venue du président "sont plutôt positives dans les deux camps. Il n’y a pas eu de dégâts supplémentaires mais il y a tellement de choses qui sont détruites", a-t-il encore fait valoir.
Depuis le début des violences, six personnes ont été tuées, dont deux gendarmes mobiles.
Quelque 86 policiers et gendarmes ont été blessés, selon la ministre des Collectivités territoriales Dominique Faure qui a évoqué mercredi devant les députés le nombre de "320 interpellations" au total depuis le début de la crise. "Plusieurs dizaines de leaders violents ont été maîtrisés grâce aux assignations à résidence", a-t-elle précisé.
Les forces de l'ordre ont procédé à près de 300 interpellations, dont 269 menant à des gardes à vue, 35 à des déferrements et 17 à des mandats de dépôt, a également détaillé mercredi le procureur de Nouméa, Yves Dupas.
M. Macron a atterri autour de 21H20 GMT mercredi (08H20 jeudi en heures locales) à l'aéroport de Nouméa.
Il doit notamment s'entretenir durant au moins deux heures avec les élus et acteurs économiques de l'archipel au haut-commissariat à partir de 23H00 GMT mercredi (10H00 locales).
M. Macron doit aussi installer une mission composée de trois haut fonctionnaires, qui restera sur place "autant qu'il faudra" et "aura pour objectif de faire émerger un dialogue politique local dans le but de parvenir à un accord politique global", a précisé mercredi le Premier ministre Gabriel Attal devant le Sénat.
Sur le terrain, après neuf jours de violences, "la nuit a été calme", a indiqué le Haut-commissaire Louis Le Franc à l'AFP.
"Les réactions de la classe politique" à la venue du président "sont plutôt positives dans les deux camps. Il n’y a pas eu de dégâts supplémentaires mais il y a tellement de choses qui sont détruites", a-t-il encore fait valoir.
Depuis le début des violences, six personnes ont été tuées, dont deux gendarmes mobiles.
Quelque 86 policiers et gendarmes ont été blessés, selon la ministre des Collectivités territoriales Dominique Faure qui a évoqué mercredi devant les députés le nombre de "320 interpellations" au total depuis le début de la crise. "Plusieurs dizaines de leaders violents ont été maîtrisés grâce aux assignations à résidence", a-t-elle précisé.
Les forces de l'ordre ont procédé à près de 300 interpellations, dont 269 menant à des gardes à vue, 35 à des déferrements et 17 à des mandats de dépôt, a également détaillé mercredi le procureur de Nouméa, Yves Dupas.