Paris, France | AFP | mardi 21/02/2017 - Onze jours après avoir déjoué un "projet d'attentat imminent" fomenté dans l'Hérault, un nouveau coup de filet des services antiterroristes a permis mardi matin l'interpellation de trois hommes à Clermont-Ferrand, Marseille et en région parisienne.
"Les suspects avaient un projet et ils étaient suffisamment avancés pour que les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) décident de leur interpellation", a expliqué une source proche de l'enquête.
Plusieurs perquisitions étaient en cours mardi à la mi-journée, selon une source proche du dossier.
"À ce stade, on ne sait pas s'il y avait une cible précise", a indiqué une autre source proche de l'enquête.
Selon des sources concordantes, les trois suspects étaient très actifs sur les réseaux sociaux.
À Clermont-Ferrand, une opération de déminage a été menée au domicile d'un des suspects, âgé de 37 ans, situé, selon le quotidien La Montagne, dans le quartier de la Fontaine du Bac, dans la périphérie sud-est de la ville.
Selon une source judiciaire, les trois hommes ont été interpellés dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte en janvier par la section antiterroriste du parquet de Paris.
- Adolescente de 16 ans -
Frappée depuis 2015 par une série d'attentats, parfois de masse, qui ont fait 238 morts, la France fait toujours face à une menace terroriste très élevée. Elle est placée sous le régime de l'état d'urgence depuis les attentats de novembre 2015 et jusqu'aux lendemains de la présidentielle du printemps.
Les arrestations de mardi interviennent après un coup de filet opéré le 10 février dans l'Hérault visant deux hommes et une adolescente, soupçonnés de préparer un attentat "imminent", selon le ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux.
Quelques dizaines de grammes de TATP, un explosif artisanal puissant mais très instable, avaient été retrouvés lors des perquisitions.
Thomas Sauret, 20 ans, sa compagne Sarah, 16 ans, et Malik Hammami, 33 ans, ont été mis en examen le 14 février pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle". Les deux premiers ont également été mis en examen pour "fabrication et détention d'explosifs en bande organisée".
Le 14 février, un étudiant de 18 ans a par ailleurs été interpellé à Wattignies, dans la banlieue de Lille, avant d'être mis en examen et incarcéré.
En garde à vue, ce jeune homme a reconnu avoir voulu commettre une action violente en France et envisagé plusieurs cibles, notamment le métro lillois ou un centre commercial, sans toutefois qu'"aucun élément ne montre à ce stade une préparation sur une cible précise".
Autre profil, autre modus operandi: le 3 février, un Égyptien de 29 ans avait attaqué, une machette dans chaque main, des militaires au carrousel du musée du Louvre à Paris, en criant "Allah Akbar". Il a depuis été mis en examen.
Au 31 décembre 2016, selon une source judiciaire, il y avait 385 procédures judiciaires en cours en lien avec des dossiers de jihadisme, en progression exponentielle en quelques années.
"Les suspects avaient un projet et ils étaient suffisamment avancés pour que les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) décident de leur interpellation", a expliqué une source proche de l'enquête.
Plusieurs perquisitions étaient en cours mardi à la mi-journée, selon une source proche du dossier.
"À ce stade, on ne sait pas s'il y avait une cible précise", a indiqué une autre source proche de l'enquête.
Selon des sources concordantes, les trois suspects étaient très actifs sur les réseaux sociaux.
À Clermont-Ferrand, une opération de déminage a été menée au domicile d'un des suspects, âgé de 37 ans, situé, selon le quotidien La Montagne, dans le quartier de la Fontaine du Bac, dans la périphérie sud-est de la ville.
Selon une source judiciaire, les trois hommes ont été interpellés dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte en janvier par la section antiterroriste du parquet de Paris.
- Adolescente de 16 ans -
Frappée depuis 2015 par une série d'attentats, parfois de masse, qui ont fait 238 morts, la France fait toujours face à une menace terroriste très élevée. Elle est placée sous le régime de l'état d'urgence depuis les attentats de novembre 2015 et jusqu'aux lendemains de la présidentielle du printemps.
Les arrestations de mardi interviennent après un coup de filet opéré le 10 février dans l'Hérault visant deux hommes et une adolescente, soupçonnés de préparer un attentat "imminent", selon le ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux.
Quelques dizaines de grammes de TATP, un explosif artisanal puissant mais très instable, avaient été retrouvés lors des perquisitions.
Thomas Sauret, 20 ans, sa compagne Sarah, 16 ans, et Malik Hammami, 33 ans, ont été mis en examen le 14 février pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle". Les deux premiers ont également été mis en examen pour "fabrication et détention d'explosifs en bande organisée".
Le 14 février, un étudiant de 18 ans a par ailleurs été interpellé à Wattignies, dans la banlieue de Lille, avant d'être mis en examen et incarcéré.
En garde à vue, ce jeune homme a reconnu avoir voulu commettre une action violente en France et envisagé plusieurs cibles, notamment le métro lillois ou un centre commercial, sans toutefois qu'"aucun élément ne montre à ce stade une préparation sur une cible précise".
Autre profil, autre modus operandi: le 3 février, un Égyptien de 29 ans avait attaqué, une machette dans chaque main, des militaires au carrousel du musée du Louvre à Paris, en criant "Allah Akbar". Il a depuis été mis en examen.
Au 31 décembre 2016, selon une source judiciaire, il y avait 385 procédures judiciaires en cours en lien avec des dossiers de jihadisme, en progression exponentielle en quelques années.