Buenos Aires, Argentine | AFP | jeudi 17/05/2018 - Un procureur argentin a réclamé mercredi l'arrestation et l'inculpation de 26 militaires accusés d'avoir torturé leurs propres soldats durant la guerre des Malouines en 1982, pour mater les cas d'indiscipline liés au manque d'équipements et de nourriture.
L'affaire porte sur 22 cas supposés de torture imputés à la "Force Yapeyu", stationnée sur l'île de Grande Malouine, appelée West Falkland par les Britanniques, selon le site official des procureurs fédéraux argentins.
Les faits ont été commis durant la guerre qui avait opposé Londres et Buenos Aires en 1982 à propos de cet archipel de l'Atlantique Sud, envahi en avril par l'Argentine alors dirigée par une dictature (1976-1983) et repris 74 jours plus tard par le Royaume-Uni.
Le procureur fédéral de Rio Grande, dans la province de Terre de feu (sud), Marcelo Bapoport, accuse les autorités militaires d'avoir "ordonné et perpétré des actes de torture contre des soldats conscrits, utilisés comme une méthode pour maîtriser une indiscipline supposée provoquée par les souffrances subies par les soldats en raison du manque d'équipement vestimentaire et de nourriture".
Pour le procureur, il s'agit de crimes contre l'humanité qui sont imprescriptibles.
Des anciens combattants des Malouines dénoncent de longue date les tortures infligées aux soldats envoyés aux Malouines, telles "la mise aux arrêts" --la victime était écartelée des heures par un froid glacial entre quatre pieux fichés dans le sol-- ou l'"enterrement" dans la neige.
En juin 2009, ils avaient obtenu en appel que quelque 70 militaires soient poursuivis pour 80 cas de torture.
La déclassification en 2015 d'archives militaires liées au conflit des Malouines avait relancé les procédures.
La majorité des soldats argentins étaient des conscrits, envoyés sans préparation ni équipement adéquat dans ces îles australes.
Les Malouines sont situées à 400 kilomètres des côtes argentines et à 12.700 kilomètres de Londres.
Elles sont toujours revendiquées par l'Argentine, plus de trente ans après la guerre-éclair qui avait provoqué la mort de 649 soldats argentins, de 255 militaires britanniques et de trois insulaires.
En 2013, la quasi totalité des 3.000 personnes vivant sur l'île se sont prononcées au cours d'un référendum d'autodétermination pour rester sous souveraineté britannique.
L'affaire porte sur 22 cas supposés de torture imputés à la "Force Yapeyu", stationnée sur l'île de Grande Malouine, appelée West Falkland par les Britanniques, selon le site official des procureurs fédéraux argentins.
Les faits ont été commis durant la guerre qui avait opposé Londres et Buenos Aires en 1982 à propos de cet archipel de l'Atlantique Sud, envahi en avril par l'Argentine alors dirigée par une dictature (1976-1983) et repris 74 jours plus tard par le Royaume-Uni.
Le procureur fédéral de Rio Grande, dans la province de Terre de feu (sud), Marcelo Bapoport, accuse les autorités militaires d'avoir "ordonné et perpétré des actes de torture contre des soldats conscrits, utilisés comme une méthode pour maîtriser une indiscipline supposée provoquée par les souffrances subies par les soldats en raison du manque d'équipement vestimentaire et de nourriture".
Pour le procureur, il s'agit de crimes contre l'humanité qui sont imprescriptibles.
Des anciens combattants des Malouines dénoncent de longue date les tortures infligées aux soldats envoyés aux Malouines, telles "la mise aux arrêts" --la victime était écartelée des heures par un froid glacial entre quatre pieux fichés dans le sol-- ou l'"enterrement" dans la neige.
En juin 2009, ils avaient obtenu en appel que quelque 70 militaires soient poursuivis pour 80 cas de torture.
La déclassification en 2015 d'archives militaires liées au conflit des Malouines avait relancé les procédures.
La majorité des soldats argentins étaient des conscrits, envoyés sans préparation ni équipement adéquat dans ces îles australes.
Les Malouines sont situées à 400 kilomètres des côtes argentines et à 12.700 kilomètres de Londres.
Elles sont toujours revendiquées par l'Argentine, plus de trente ans après la guerre-éclair qui avait provoqué la mort de 649 soldats argentins, de 255 militaires britanniques et de trois insulaires.
En 2013, la quasi totalité des 3.000 personnes vivant sur l'île se sont prononcées au cours d'un référendum d'autodétermination pour rester sous souveraineté britannique.