PAPEETE, le 28 octobre 2015 - Depuis quelques jours, les visiteurs du Service du patrimoine archivistique et audiovisuel, peuvent visionner en accès libre le fonds audiovisuel du service. Pendant ce temps, en arrière-plan, le personnel se prépare au cyclone grâce, notamment, aux travaux menés lors du dernier Parbica.
Tamatoa Pomare Pommier est le chef du Service du patrimoine archivistique et audiovisuel, il revient sur l'ouverture de la salle en accès libre au fonds audiovisuel et sur les échanges nourris qui ont eu lieu lors du dernier Parbica en septembre dernier à Auckland.
Pouvez-vous nous expliquer ce qu'est le Parbica?
Tamatoa Pomare Pommier : "Au niveau mondial il existe un conseil international des archives, l'ICA qui promeut la préservation et l'accès aux archives dans le monde. Ce conseil est divisé en groupe régionaux dont le Parbica pour el Pacifique. La branche régionale pour le Pacifique du conseil international d'archives. Celui-ci existe depuis plus de vingt ans. Le Pays est membre depuis sa création ou presque. Il avait envoyé une délégation lors de son inscription mais, depuis, personne de la Polynésie française n'y était allé avant ce mois de septembre."
Quel est l'intérêt de participer aux travaux de ce groupe?
Tamatoa Pomare Pommier : "Nous y retrouvons d'autres territoires qui partagent nos problématiques, à savoir l'insularité, les températures et l'hygrométrie élevées, la difficulté parfois à avoir des outils et moyens de conservations qui seraient pourtant nécessaires."
Pouvez-vous nous donner un exemple de moyen dont vous manquez?
Tamatoa Pomare Pommier : "Pour conserver des archives il faut, ce qu'on appelle des boîtes neutres. Ce sont des boîtes particulières qui ne contaminent pas les documents qu'elles contiennent. Il faut aussi emballer les archives dans du papier neutre. Nous avons des difficultés à nous procurer tout cela, nous utilisons donc du papier kraft pour emballer les documents, mais ce dernier a une certaine acidité, les conditions de conservations ne sont donc pas optimales."
Quels ont été les grands thèmes du rendez-vous du Parbica 2015?
Tamatoa Pomare Pommier : "Il y a eu d'une part, la prévention des catastrophes naturelles ce qui pour nous, Polynésiens, résonne cette année puisqu'en rentrant du Parbica nous découvrions les risques forts de survenus d'un cyclone. D'autre part il a été question des enjeux du numérique. Il faut savoir que la numérisation des archives ne consiste pas seulement en une migration d'un support vers l'autre. En passant au numérique nous ajoutons des éléments, nous revoyons la classification. Il y a une véritable réflexion. Dans le cadre du numérique nous avons aussi beaucoup parlé des réseaux sociaux. Des mises en garde ont faites aux services d'archives qui n'ont pas les moyens d'avoir de serveurs utilisent beaucoup Facebook. En effet, les droits associés aux documents tombent dès lors qu'ils sont postés sur Facebook, il faut en être conscient."
Vous préparez-vous au cyclone?
Tamatoa Pomare Pommier : "Nous avons une faiblesse ici ce sont les façades en verre. C'est pourquoi nous avons rapatrié tous les documents exposés dans nos arrières salles. Nous sommes revenus du Parbica avec des outils, une check-list notamment et un ensemble de matériaux à avoir. Il faut savoir qu'en cas de sinistre, eau, feu, nous avons 72 heures maximum pour agir et espérer récupérer les documents abimés."
Vous avez ouvert une salle d'accès au fonds vidéo il y a quelques jours, pour qui et pourquoi maintenant?
Tamatoa Pomare Pommier : "Nous avons récupéré les archives de l'ICA lors de la fusion avec les archives en 2012. Nous nous sommes occupés d'abord du stockage des fonds. Ceux-ci sont néanmoins restés accessibles pendant tout ce temps mais seulement sur rendez-vous. Depuis début octobre, trois écrans sont en accès libre aux horaires d'ouverture du service du patrimoine archivistique et audiovisuel. Il y a pour l'instant la série du Cinematamua et Te Faufaa Tupuna, soit près de 200 documents. Ensuite, le serveur sera ensuite alimenté en fonction des demandes des particuliers. Pour l'heure, il faut compter 24 heures pour faire migrer les vidéos de la base de conservation sur le serveur public."
Tamatoa Pomare Pommier est le chef du Service du patrimoine archivistique et audiovisuel, il revient sur l'ouverture de la salle en accès libre au fonds audiovisuel et sur les échanges nourris qui ont eu lieu lors du dernier Parbica en septembre dernier à Auckland.
Pouvez-vous nous expliquer ce qu'est le Parbica?
Tamatoa Pomare Pommier : "Au niveau mondial il existe un conseil international des archives, l'ICA qui promeut la préservation et l'accès aux archives dans le monde. Ce conseil est divisé en groupe régionaux dont le Parbica pour el Pacifique. La branche régionale pour le Pacifique du conseil international d'archives. Celui-ci existe depuis plus de vingt ans. Le Pays est membre depuis sa création ou presque. Il avait envoyé une délégation lors de son inscription mais, depuis, personne de la Polynésie française n'y était allé avant ce mois de septembre."
Quel est l'intérêt de participer aux travaux de ce groupe?
Tamatoa Pomare Pommier : "Nous y retrouvons d'autres territoires qui partagent nos problématiques, à savoir l'insularité, les températures et l'hygrométrie élevées, la difficulté parfois à avoir des outils et moyens de conservations qui seraient pourtant nécessaires."
Pouvez-vous nous donner un exemple de moyen dont vous manquez?
Tamatoa Pomare Pommier : "Pour conserver des archives il faut, ce qu'on appelle des boîtes neutres. Ce sont des boîtes particulières qui ne contaminent pas les documents qu'elles contiennent. Il faut aussi emballer les archives dans du papier neutre. Nous avons des difficultés à nous procurer tout cela, nous utilisons donc du papier kraft pour emballer les documents, mais ce dernier a une certaine acidité, les conditions de conservations ne sont donc pas optimales."
Quels ont été les grands thèmes du rendez-vous du Parbica 2015?
Tamatoa Pomare Pommier : "Il y a eu d'une part, la prévention des catastrophes naturelles ce qui pour nous, Polynésiens, résonne cette année puisqu'en rentrant du Parbica nous découvrions les risques forts de survenus d'un cyclone. D'autre part il a été question des enjeux du numérique. Il faut savoir que la numérisation des archives ne consiste pas seulement en une migration d'un support vers l'autre. En passant au numérique nous ajoutons des éléments, nous revoyons la classification. Il y a une véritable réflexion. Dans le cadre du numérique nous avons aussi beaucoup parlé des réseaux sociaux. Des mises en garde ont faites aux services d'archives qui n'ont pas les moyens d'avoir de serveurs utilisent beaucoup Facebook. En effet, les droits associés aux documents tombent dès lors qu'ils sont postés sur Facebook, il faut en être conscient."
Vous préparez-vous au cyclone?
Tamatoa Pomare Pommier : "Nous avons une faiblesse ici ce sont les façades en verre. C'est pourquoi nous avons rapatrié tous les documents exposés dans nos arrières salles. Nous sommes revenus du Parbica avec des outils, une check-list notamment et un ensemble de matériaux à avoir. Il faut savoir qu'en cas de sinistre, eau, feu, nous avons 72 heures maximum pour agir et espérer récupérer les documents abimés."
Vous avez ouvert une salle d'accès au fonds vidéo il y a quelques jours, pour qui et pourquoi maintenant?
Tamatoa Pomare Pommier : "Nous avons récupéré les archives de l'ICA lors de la fusion avec les archives en 2012. Nous nous sommes occupés d'abord du stockage des fonds. Ceux-ci sont néanmoins restés accessibles pendant tout ce temps mais seulement sur rendez-vous. Depuis début octobre, trois écrans sont en accès libre aux horaires d'ouverture du service du patrimoine archivistique et audiovisuel. Il y a pour l'instant la série du Cinematamua et Te Faufaa Tupuna, soit près de 200 documents. Ensuite, le serveur sera ensuite alimenté en fonction des demandes des particuliers. Pour l'heure, il faut compter 24 heures pour faire migrer les vidéos de la base de conservation sur le serveur public."
Pratique
Service du patrimoine archivistique et audiovisuel de Tipaerui
Tél. : 89 41 96 01
Mail: service.archives@archives.gov.pf
Horaires du lundi au vendredi de 7h30 à 15h30 (14h30 le vendredi)
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Horaires du lundi au vendredi de 7h30 à 15h30 (14h30 le vendredi)