Tahiti, le 13 avril 2021 – L'Institut de la statistique (ISPF) a publié mardi une étude sommaire sur les données de l'aquaculture en Polynésie française en 2019. On y apprend que tout baigne pour la filière de la crevette, que celle du paraha peue prend l'eau à cause d'une bactérie et que le projet aquacole de Hao… est encore à sec.
Dans une publication originale et loin d'être dénuée d'intérêt, l'ISPF fait le point mardi sur le secteur de l'aquaculture en Polynésie française sur la base des données économiques de 2019. Une attention toute particulière est d'abord portée sur une filière de crevetticulture qui “se développe”. Premier point positif, cette activité est entièrement “éco-responsable” au fenua. Les fermes polynésiennes de crevettes et de poissons n’utilisent durant la production aucun produit chimique ni aucun produit médicamenteux. Pour la filière crevette en particulier, l'activité ne cesse de progresser au fil des années. L'année 2019 marque d'ailleurs, avec 140,6 tonnes de crevettes produites, le plus important volume depuis le début de la production en 1985.
Le chiffre d'affaires global du secteur en 2019 s'est élevé à 303 millions de Fcfp, pour 22 personnes employées dont 17 à temps plein. Et pour l'ISPF, la production globale “devrait continuer à augmenter à un rythme plus faible avant le lancement de productions dans la zone Biomarine de Faratea projeté en 2023-2024”. L'institut qui note que le développement et la consolidation de petites fermes d’élevages lagonaires en cages devraient permettre une diversification de produits de qualité et de proximité.
Le paraha peue malade
Apparue dans les années 80, la pisciculture s’est orientée vers la production de l’espèce des paraha peue depuis 2011, écrit l'ISPF. Problème, la production de paraha peue a diminué de -31% en 2019 pour s’établir à 13 petites tonnes annuelles. Réalisée par trois fermes, la production annuelle a généré un chiffre d’affaires total pour la filière de 24 millions de Fcfp en 2019 avec quatre emplois, hors écloserie. Une baisse de la production due à un taux de mortalité variant entre “50% et 70%” ! En effet, la cause principale de la disparition des paraha peue est la maladie bactérienne Ténacibaculose, présente un peu partout dans le monde et qui provoque des épisodes de mortalités importantes pendant une période de un à deux mois après la mise en cages.
Enfin, l'étude évoque brièvement le projet aquacole de Hao. Mais uniquement pour un rappel historique de cette arlésienne de l'aquaculture depuis l'année 2014. “Compte tenu de la grande taille du projet, les réflexions et les ajustements techniques prennent plus de temps que prévu. Les ajustements nécessaires concernent en effet à la fois le site aquacole de Hao mais aussi la base de logistique et de commercialisation en Chine”, conclut poliment l'ISPF.
Dans une publication originale et loin d'être dénuée d'intérêt, l'ISPF fait le point mardi sur le secteur de l'aquaculture en Polynésie française sur la base des données économiques de 2019. Une attention toute particulière est d'abord portée sur une filière de crevetticulture qui “se développe”. Premier point positif, cette activité est entièrement “éco-responsable” au fenua. Les fermes polynésiennes de crevettes et de poissons n’utilisent durant la production aucun produit chimique ni aucun produit médicamenteux. Pour la filière crevette en particulier, l'activité ne cesse de progresser au fil des années. L'année 2019 marque d'ailleurs, avec 140,6 tonnes de crevettes produites, le plus important volume depuis le début de la production en 1985.
Le chiffre d'affaires global du secteur en 2019 s'est élevé à 303 millions de Fcfp, pour 22 personnes employées dont 17 à temps plein. Et pour l'ISPF, la production globale “devrait continuer à augmenter à un rythme plus faible avant le lancement de productions dans la zone Biomarine de Faratea projeté en 2023-2024”. L'institut qui note que le développement et la consolidation de petites fermes d’élevages lagonaires en cages devraient permettre une diversification de produits de qualité et de proximité.
Le paraha peue malade
Apparue dans les années 80, la pisciculture s’est orientée vers la production de l’espèce des paraha peue depuis 2011, écrit l'ISPF. Problème, la production de paraha peue a diminué de -31% en 2019 pour s’établir à 13 petites tonnes annuelles. Réalisée par trois fermes, la production annuelle a généré un chiffre d’affaires total pour la filière de 24 millions de Fcfp en 2019 avec quatre emplois, hors écloserie. Une baisse de la production due à un taux de mortalité variant entre “50% et 70%” ! En effet, la cause principale de la disparition des paraha peue est la maladie bactérienne Ténacibaculose, présente un peu partout dans le monde et qui provoque des épisodes de mortalités importantes pendant une période de un à deux mois après la mise en cages.
Enfin, l'étude évoque brièvement le projet aquacole de Hao. Mais uniquement pour un rappel historique de cette arlésienne de l'aquaculture depuis l'année 2014. “Compte tenu de la grande taille du projet, les réflexions et les ajustements techniques prennent plus de temps que prévu. Les ajustements nécessaires concernent en effet à la fois le site aquacole de Hao mais aussi la base de logistique et de commercialisation en Chine”, conclut poliment l'ISPF.