Les sauveteurs bénévoles de la station de sauvetage 01 de Hiva Oa (photo FEPSM).
HIVA OA, le 21 mai 2015. Au cours de la nuit de mercredi à jeudi, la Station de Sauvetage en Mer 01 de Hiva Oa est informée par l’adjoint au maire qu’une embarcation avec un pêcheur à son bord a disparu sur la côte nord. En effet, mercredi soir, trois hommes de Hanapaaoa (côte nord de Hiva Oa) sont partis à la pêche aux langoustes dans une petite embarcation coque aluminium. Vers 20 heures, les deux plongeurs ont perdu le contact visuel sur l’embarcation et le troisième homme, resté à bord. Les deux pêcheurs trouvent refuge sur des rochers et sont récupérés par d’autres pêcheurs de langoustes en pirogue alertés par des lumières inhabituelles sur la côte. La pirogue sera de retour à la vallée de Hanaiapa vers 2 heures du matin. C'est à ce moment-là seulement que l'alerte est lancée concernant la disparition du petit bateau en coque alu et l'homme qui était à son bord.
La station de sauvetage de Hiva Oa est alertée à 3h30 de cette disparition et déclenche immédiatement l’opération de recherche et de sauvetage localement en informant le MRCC Papeete. Malheureusement, aucun moyen privé sur l’île n’est équipé pour effectuer des recherches de nuit. La vedette de gendarmerie ne peut pas être armée et le navire semi-rigide des pompiers, équipé pour des recherches nocturnes, doit attendre l’autorisation du maire pour appareiller A 4h40, le MRCC informe la station de sauvetage que le Gardian de la Flottille 25F est engagé pour effectuer des recherches aériennes. A 6h30, les bénévoles de la FEPSM d’Hiva Oa appareillent à bord d’un un poti marara et arrivent sur la zone de recherche seulement 45 minutes après. Dans le même temps, une petite embarcation de Hanaiapa est engagée par des volontaires de la vallée pour les recherches sur le trait de côte. Vers 7h, le navire semi-rigide des pompiers quitte le port de Tahauku (côte Sud) pour rejoindre la zone de recherche.
Le pêcheur parti à la dérive est finalement retrouvé à 7h30, par l’équipage bénévole de la FEPSM. Il est sain et sauf et se trouve à deux nautiques au nord de l’île, après une dérive de huit nautiques à l’ouest, sous l’effet du vent. Son moteur était noyé et il n’avait pu redémarrer.
Une fois de plus la station de sauvetage fait le constant de la difficulté à engager des moyens officiels, recensés comme opérationnels 24h/24h. Cette fois encore, les recherches ont démarré réellement avec trois heures de retard. Leur message aux autorités est celui-ci : «N’attendons pas une tragédie pour enfin comprendre qu’il faut une vedette de sauvetage pour un archipel situé à 1 400 km des moyens de sauvetage de Tahiti».
La station de sauvetage de Hiva Oa est alertée à 3h30 de cette disparition et déclenche immédiatement l’opération de recherche et de sauvetage localement en informant le MRCC Papeete. Malheureusement, aucun moyen privé sur l’île n’est équipé pour effectuer des recherches de nuit. La vedette de gendarmerie ne peut pas être armée et le navire semi-rigide des pompiers, équipé pour des recherches nocturnes, doit attendre l’autorisation du maire pour appareiller A 4h40, le MRCC informe la station de sauvetage que le Gardian de la Flottille 25F est engagé pour effectuer des recherches aériennes. A 6h30, les bénévoles de la FEPSM d’Hiva Oa appareillent à bord d’un un poti marara et arrivent sur la zone de recherche seulement 45 minutes après. Dans le même temps, une petite embarcation de Hanaiapa est engagée par des volontaires de la vallée pour les recherches sur le trait de côte. Vers 7h, le navire semi-rigide des pompiers quitte le port de Tahauku (côte Sud) pour rejoindre la zone de recherche.
Le pêcheur parti à la dérive est finalement retrouvé à 7h30, par l’équipage bénévole de la FEPSM. Il est sain et sauf et se trouve à deux nautiques au nord de l’île, après une dérive de huit nautiques à l’ouest, sous l’effet du vent. Son moteur était noyé et il n’avait pu redémarrer.
Une fois de plus la station de sauvetage fait le constant de la difficulté à engager des moyens officiels, recensés comme opérationnels 24h/24h. Cette fois encore, les recherches ont démarré réellement avec trois heures de retard. Leur message aux autorités est celui-ci : «N’attendons pas une tragédie pour enfin comprendre qu’il faut une vedette de sauvetage pour un archipel situé à 1 400 km des moyens de sauvetage de Tahiti».