SAN FRANCISCO, 11 juin 2013 (AFP) - Le groupe informatique américain Apple a mis fin lundi à des mois de spéculations en annonçant le lancement cet automne d'un service d'écoute de musique en ligne, baptisé iTunes radio, espérant se faire une place à côté de sites établis comme Pandora ou Spotify.
"iTunes Radio est un moyen incroyable d'écouter des stations de radio personnalisées", a commenté le vice-président d'Apple en charge des services, Eddy Cue, en présentant la nouvelle offre à des développeurs de logiciels lors d'une conférence à San Francisco (ouest).
Apple promet plus de 200 stations de radio, mais aussi une programmation personnalisée, basée notamment sur l'historique des morceaux écoutés en streaming (flux sans téléchargement) par l'utilisateur ou de ceux qu'il a achetés dans la boutique de musique en ligne d'Apple, iTunes.
Le service, très similaire à celui de la radio en ligne américaine Pandora, devrait être disponible à partir de cet automne. Les Américains seront les premiers à le découvrir, avant une extension à d'autres pays.
iTunes Radio sera gratuit, financé essentiellement par la publicité. Les auditeurs bénéficieront toutefois d'un service sans publicité s'ils sont déjà abonnés au service iTunes Match, qui permet pour 24,99 dollars par an de stocker sa musique en ligne sur un serveur d'Apple, y compris des titres achetés ailleurs que sur iTunes, et de l'écouter sur plusieurs appareils.
"C'est une jolie application gratuite que beaucoup de personnes vont probablement essayer, mais les utilisateurs actuels de Pandora n'auront pas beaucoup de raison de changer", juge Jan Dawson, analyste au cabinet de recherche Ovum.
Il note toutefois qu'un service permettant d'écouter des chansons spécifiques à la demande comme le fait le suédois Spotify, numéro un mondial du streaming musical, "aurait probablement trop perturbé l'activité existante d'iTunes, et de l'industrie musicale dans son ensemble".
Montée en puissance des concurrents
Avec sa nouvelle radio, Apple espère consolider la place qu'il s'est taillé dans la musique en ligne avec iTunes, qui domine largement les téléchargements avec un catalogue de plus de 26 millions de titres et une présence dans 119 pays.
Cette position est toutefois ébranlée par la montée en puissance de services où les titres ne sont plus achetés et téléchargés, mais écoutés en direct gratuitement, avec un financement reposant sur la publicité.
Ce mode d'écoute connaît une popularité croissante. A côté de Pandora, Spotify ou du français Deezer, plusieurs nouveaux acteurs se sont lancés récemment. Le dernier en date a été en mai le géant de l'internet Google, également grand rival d'Apple dans le secteur des appareils mobiles.
Apple a d'ailleurs annoncé lundi un grand remaniement de son propre système d'exploitation mobile, iOS, utilisé par l'iPhone et l'iPad.
iOS7 sortira cet automne, avec "une structure entièrement nouvelle" et une interface affichant des icônes différentes de celles d'aujourd'hui. Il s'agit du "plus grand changement d'iOS depuis l'introduction de l'iPhone" en 2007, a affirmé le directeur général d'Apple, Tim Cook.
Le groupe à la pomme, obligé de prouver qu'il est encore capable d'innover s'il veut redresser son cours de Bourse toujours inférieur de 38% à son sommet de 702,10 dollars enregistré en septembre, prend toutefois un risque.
La nouvelle version d'iOS, qui n'avait presque pas changé depuis 2007, "est presque méconnaissable, ce qui va diviser", prévient Jan Dawson. "Certaines personnes vont aimer que leur téléphone ait l'air nouveau et différent, tandis que d'autres vont être désorientées".
L'action Apple a clôturé lundi en baisse de 0,70% à 438,71 dollars. Celle de Pandora a gagné 2,45% à 15,49 dollars.
"iTunes Radio est un moyen incroyable d'écouter des stations de radio personnalisées", a commenté le vice-président d'Apple en charge des services, Eddy Cue, en présentant la nouvelle offre à des développeurs de logiciels lors d'une conférence à San Francisco (ouest).
Apple promet plus de 200 stations de radio, mais aussi une programmation personnalisée, basée notamment sur l'historique des morceaux écoutés en streaming (flux sans téléchargement) par l'utilisateur ou de ceux qu'il a achetés dans la boutique de musique en ligne d'Apple, iTunes.
Le service, très similaire à celui de la radio en ligne américaine Pandora, devrait être disponible à partir de cet automne. Les Américains seront les premiers à le découvrir, avant une extension à d'autres pays.
iTunes Radio sera gratuit, financé essentiellement par la publicité. Les auditeurs bénéficieront toutefois d'un service sans publicité s'ils sont déjà abonnés au service iTunes Match, qui permet pour 24,99 dollars par an de stocker sa musique en ligne sur un serveur d'Apple, y compris des titres achetés ailleurs que sur iTunes, et de l'écouter sur plusieurs appareils.
"C'est une jolie application gratuite que beaucoup de personnes vont probablement essayer, mais les utilisateurs actuels de Pandora n'auront pas beaucoup de raison de changer", juge Jan Dawson, analyste au cabinet de recherche Ovum.
Il note toutefois qu'un service permettant d'écouter des chansons spécifiques à la demande comme le fait le suédois Spotify, numéro un mondial du streaming musical, "aurait probablement trop perturbé l'activité existante d'iTunes, et de l'industrie musicale dans son ensemble".
Montée en puissance des concurrents
Avec sa nouvelle radio, Apple espère consolider la place qu'il s'est taillé dans la musique en ligne avec iTunes, qui domine largement les téléchargements avec un catalogue de plus de 26 millions de titres et une présence dans 119 pays.
Cette position est toutefois ébranlée par la montée en puissance de services où les titres ne sont plus achetés et téléchargés, mais écoutés en direct gratuitement, avec un financement reposant sur la publicité.
Ce mode d'écoute connaît une popularité croissante. A côté de Pandora, Spotify ou du français Deezer, plusieurs nouveaux acteurs se sont lancés récemment. Le dernier en date a été en mai le géant de l'internet Google, également grand rival d'Apple dans le secteur des appareils mobiles.
Apple a d'ailleurs annoncé lundi un grand remaniement de son propre système d'exploitation mobile, iOS, utilisé par l'iPhone et l'iPad.
iOS7 sortira cet automne, avec "une structure entièrement nouvelle" et une interface affichant des icônes différentes de celles d'aujourd'hui. Il s'agit du "plus grand changement d'iOS depuis l'introduction de l'iPhone" en 2007, a affirmé le directeur général d'Apple, Tim Cook.
Le groupe à la pomme, obligé de prouver qu'il est encore capable d'innover s'il veut redresser son cours de Bourse toujours inférieur de 38% à son sommet de 702,10 dollars enregistré en septembre, prend toutefois un risque.
La nouvelle version d'iOS, qui n'avait presque pas changé depuis 2007, "est presque méconnaissable, ce qui va diviser", prévient Jan Dawson. "Certaines personnes vont aimer que leur téléphone ait l'air nouveau et différent, tandis que d'autres vont être désorientées".
L'action Apple a clôturé lundi en baisse de 0,70% à 438,71 dollars. Celle de Pandora a gagné 2,45% à 15,49 dollars.