NEW YORK, 22 avr 2013 (AFP) - Mars One, société hollandaise à but non-lucratif, a invité lundi des volontaires à soumettre leur candidature pour un aller simple vers la planète rouge en 2022, où ils seront filmés en format téléréalité, a-t-elle annoncé lors d'une conférence de presse à New York.
Le non-retour réduit considérablement le coût de la mission dont la première, avec quatre astronautes, est estimée à six milliards de dollars, ont expliqué sans sourcilier les responsables de Mars One.
Tout le monde peut être candidat, la seule condition est d'avoir au moins 18 ans et de parler suffisamment bien anglais.
Les principales qualités attendues des candidats sont "leur capacité d'adaptation, la ténacité, la créativité et la compréhension des autres", a souligné Norbert Kraft, le directeur médical de Mars One.
Les quatre premiers volontaires devraient se poser sur Mars en 2023 après un voyage de sept mois. Leur arrivée et leurs premiers pas pour tenter d'établir une colonie sur la planète rouge donnera lieu à une émission de télé-réalité, a expliqué Bas Lansdorp, fondateur de Mars One lors de la conférence de presse.
Mars One a déjà reçu "10.000 courriers électroniques de personnes venant de plus de cent différents pays qui sont intéressées pour cette mission", a-t-il dit.
Au total, Mars One recherche 24 volontaires ou six groupes de quatre qui effectueront le trajet en aller simple à deux ans d'intervalle, le premier devant partir en 2022.
Mars One compte sur la couverture médiatique du projet pour lever des fonds et en financer une bonne partie.
"A la différence de la couverture télévisée des jeux Olympiques, Mars One entend maintenir l'intérêt des médias mondiaux durablement depuis la sélection des astronautes, leur entraînement, le lancement et l'arrivée sur Mars", a expliqué Bas Lansdorp.
Ce projet fait de nombreux sceptiques mais a néanmoins reçu le soutien du lauréat néerlandais du Nobel de physique en 1999, Gerard't Hooft, présent à la conférence de presse.
Jusqu'à présent il n'y a eu que des missions robotiques sur Mars, toutes menées avec succès par la Nasa, la dernière en date de 2,5 milliards de dollars étant celle de Curiosity qui s'est posé sur la planète rouge en août 2012.
Le projet de Mars One fait face à de nombreux obstacles. Outre l'incapacité de revenir sur la Terre pour les astronautes, ces derniers devront vivre dans de petits habitats, trouver de l'eau, produire leur oxygène et cultiver leur propre nourriture.
Or Mars est un grand désert dont l'atmosphère est surtout constituée de dioxyde de carbone et où la température moyenne est de - 63 degrés celsius.
Les astronautes devront aussi subir des radiations cosmiques dangereuses pendant leur voyage.
Enfin, il n'existe pas encore de fusée et de capsule pour transporter ces volontaires.
Le non-retour réduit considérablement le coût de la mission dont la première, avec quatre astronautes, est estimée à six milliards de dollars, ont expliqué sans sourcilier les responsables de Mars One.
Tout le monde peut être candidat, la seule condition est d'avoir au moins 18 ans et de parler suffisamment bien anglais.
Les principales qualités attendues des candidats sont "leur capacité d'adaptation, la ténacité, la créativité et la compréhension des autres", a souligné Norbert Kraft, le directeur médical de Mars One.
Les quatre premiers volontaires devraient se poser sur Mars en 2023 après un voyage de sept mois. Leur arrivée et leurs premiers pas pour tenter d'établir une colonie sur la planète rouge donnera lieu à une émission de télé-réalité, a expliqué Bas Lansdorp, fondateur de Mars One lors de la conférence de presse.
Mars One a déjà reçu "10.000 courriers électroniques de personnes venant de plus de cent différents pays qui sont intéressées pour cette mission", a-t-il dit.
Au total, Mars One recherche 24 volontaires ou six groupes de quatre qui effectueront le trajet en aller simple à deux ans d'intervalle, le premier devant partir en 2022.
Mars One compte sur la couverture médiatique du projet pour lever des fonds et en financer une bonne partie.
"A la différence de la couverture télévisée des jeux Olympiques, Mars One entend maintenir l'intérêt des médias mondiaux durablement depuis la sélection des astronautes, leur entraînement, le lancement et l'arrivée sur Mars", a expliqué Bas Lansdorp.
Ce projet fait de nombreux sceptiques mais a néanmoins reçu le soutien du lauréat néerlandais du Nobel de physique en 1999, Gerard't Hooft, présent à la conférence de presse.
Jusqu'à présent il n'y a eu que des missions robotiques sur Mars, toutes menées avec succès par la Nasa, la dernière en date de 2,5 milliards de dollars étant celle de Curiosity qui s'est posé sur la planète rouge en août 2012.
Le projet de Mars One fait face à de nombreux obstacles. Outre l'incapacité de revenir sur la Terre pour les astronautes, ces derniers devront vivre dans de petits habitats, trouver de l'eau, produire leur oxygène et cultiver leur propre nourriture.
Or Mars est un grand désert dont l'atmosphère est surtout constituée de dioxyde de carbone et où la température moyenne est de - 63 degrés celsius.
Les astronautes devront aussi subir des radiations cosmiques dangereuses pendant leur voyage.
Enfin, il n'existe pas encore de fusée et de capsule pour transporter ces volontaires.