PAPEETE, le 16 novembre 2018 - Guillaume Coulon, journaliste, et Stéphane Bordereaux, réalisateur, sont partis à la rencontre des Polynésiens et de leurs bonnes initiatives. Par "bonnes", le duo entend "initiatives écologiques". Ainsi, en 70 minutes, il montre la lutte contre les sacs plastiques, la préservation des écosystèmes ou bien encore la permaculture.
Lors des deux premières projections du documentaire Apopo proposées au cinéma Le Majestic début novembre, le public était au rendez-vous. "On a fait salle comble", se réjouit Guillaume Coulon, journaliste. Avec le réalisateur Stéphane Bordereaux, c’est lui qui est à l’initiative de ce film.
Montrer qu’il existe des alternatives
Apopo (qui signifie Demain en vieux tahitien) dure 70 minutes. Il veut montrer qu’il existe des alternatives. "Nous ne sommes ni militants, ni normatifs, nous espérons juste inspirer le plus grand nombre". Le duo ne prend pas parti, il a retenu une liste d’aventures qui lui parlaient.
D’après Guillaume Coulon, "le changement viendra des aspirations de la société civile". Il a rencontré un certain nombre de personnes qui, en Polynésie, sont déjà dans l’action. "On voulait tout simplement montrer ce qui se fait."
Concrètement, le documentaire parle de permaculture, de protection des écosystèmes, de lutte et d’entrepreunariat vert. L’entrepreneuriat vert est, dans le contexte d’une prise de conscience croissante des enjeux environnementaux planétaires, une dynamique économique qui englobe les technologies, produits et services limitant les émissions de gaz à effet de serre, réduisant l’empreinte écologique, minimisant la pollution et économisant les ressources.
"Avec Stéphane Bordereaux on s’est rencontrés à la ferme Tipapa pour le travail. On a fait plusieurs portraits et, inspirés par le documentaire intitulé ‘Demain’, on s’est dit pourquoi ne pas montrer ce qu’il y avait en Polynésie ? "
‘Demain’ de Cyril Dion et Mélanie Laurent montre des solutions. Sorti en salle en décembre 2015, ce documentaire a choisi de "raconter une histoire qui fait du bien" pensant que c’était, peut-être, "la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales que traversent nos pays".
Une présentation au Fifo 2019 ?
Visant une présentation au Festival international du film océanien (Fifo) 2019, Guillaume Coulon et Stéphane Bordereaux ont avancé rapidement sur Apopo. "On a mis quatre mois, on a tourné très simplement, sans appui financier avec une caméra, un micro et un drone."
Le chanteur Éto et le groupe de musique Pepena soutiennent le projet en laissant certains de leurs morceaux. Une voix off a été ajoutée et, Yann Arthus-Bertrand a bien voulu accepter une interview lors de son passage au fenua en septembre.
Télévision, écoles, internet
Le documentaire pourrait trouver une place sur la chaîne France Ô, mais "nous sommes conscients que le documentaire reste artisanal et n’a pas le niveau technique pour des diffusions sur des grandes chaînes".
Guillaume Coulon et Stéphane Bordereaux aimeraient par ailleurs le céder à la Direction générale de l’éducation et de l’enseignement supérieur (DGEE) pour qu’il serve de support pédagogique. Il sera également en libre accès sur internet.
Après les quatre mois de tournage, le montage et la première projection "on a effet loupe, difficile de prendre du recul sur l’impact des initiatives, sur leur importance par rapport à d’autres territoires. Ce qui est sûr c’est qu’il a beaucoup de gens à avoir compris qu’on était en première ligne des effets du changement climatique en Polynésie. Si les coraux disparaissent, que la mer s’acidifie, qu’elle monte, se réchauffe, tout va être bouleversé. Nous avons senti une forte responsabilité".
En portant sur grand écran les initiatives des personnes les plus engagées, puisse la responsabilité déjà forte grandir encore.
Lors des deux premières projections du documentaire Apopo proposées au cinéma Le Majestic début novembre, le public était au rendez-vous. "On a fait salle comble", se réjouit Guillaume Coulon, journaliste. Avec le réalisateur Stéphane Bordereaux, c’est lui qui est à l’initiative de ce film.
Montrer qu’il existe des alternatives
Apopo (qui signifie Demain en vieux tahitien) dure 70 minutes. Il veut montrer qu’il existe des alternatives. "Nous ne sommes ni militants, ni normatifs, nous espérons juste inspirer le plus grand nombre". Le duo ne prend pas parti, il a retenu une liste d’aventures qui lui parlaient.
D’après Guillaume Coulon, "le changement viendra des aspirations de la société civile". Il a rencontré un certain nombre de personnes qui, en Polynésie, sont déjà dans l’action. "On voulait tout simplement montrer ce qui se fait."
Concrètement, le documentaire parle de permaculture, de protection des écosystèmes, de lutte et d’entrepreunariat vert. L’entrepreneuriat vert est, dans le contexte d’une prise de conscience croissante des enjeux environnementaux planétaires, une dynamique économique qui englobe les technologies, produits et services limitant les émissions de gaz à effet de serre, réduisant l’empreinte écologique, minimisant la pollution et économisant les ressources.
"Avec Stéphane Bordereaux on s’est rencontrés à la ferme Tipapa pour le travail. On a fait plusieurs portraits et, inspirés par le documentaire intitulé ‘Demain’, on s’est dit pourquoi ne pas montrer ce qu’il y avait en Polynésie ? "
‘Demain’ de Cyril Dion et Mélanie Laurent montre des solutions. Sorti en salle en décembre 2015, ce documentaire a choisi de "raconter une histoire qui fait du bien" pensant que c’était, peut-être, "la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales que traversent nos pays".
Une présentation au Fifo 2019 ?
Visant une présentation au Festival international du film océanien (Fifo) 2019, Guillaume Coulon et Stéphane Bordereaux ont avancé rapidement sur Apopo. "On a mis quatre mois, on a tourné très simplement, sans appui financier avec une caméra, un micro et un drone."
Le chanteur Éto et le groupe de musique Pepena soutiennent le projet en laissant certains de leurs morceaux. Une voix off a été ajoutée et, Yann Arthus-Bertrand a bien voulu accepter une interview lors de son passage au fenua en septembre.
Télévision, écoles, internet
Le documentaire pourrait trouver une place sur la chaîne France Ô, mais "nous sommes conscients que le documentaire reste artisanal et n’a pas le niveau technique pour des diffusions sur des grandes chaînes".
Guillaume Coulon et Stéphane Bordereaux aimeraient par ailleurs le céder à la Direction générale de l’éducation et de l’enseignement supérieur (DGEE) pour qu’il serve de support pédagogique. Il sera également en libre accès sur internet.
Après les quatre mois de tournage, le montage et la première projection "on a effet loupe, difficile de prendre du recul sur l’impact des initiatives, sur leur importance par rapport à d’autres territoires. Ce qui est sûr c’est qu’il a beaucoup de gens à avoir compris qu’on était en première ligne des effets du changement climatique en Polynésie. Si les coraux disparaissent, que la mer s’acidifie, qu’elle monte, se réchauffe, tout va être bouleversé. Nous avons senti une forte responsabilité".
En portant sur grand écran les initiatives des personnes les plus engagées, puisse la responsabilité déjà forte grandir encore.
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Facebook : APOPO
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