Yoram Zekri à Paea, juste avant son départ pour l'Indonésie
PAEA, le 28 mai 2015. C’est le film culte réalisé en 1988 par Luc Besson qui a été le point de départ de la passion de Yoram pour l’apnée. De l’univers poétique et onirique du film, Yoram est passé à la réalité, une réalité qui sauve parfois des vies. Il l’avoue, il n’a pas toujours fait les choses comme il fallait, car la science ne savait pas encore ce qu’elle sait aujourd’hui.
Après un record d’apnée à plus de 120 mètres réalisé en Polynésie en 1999, il est devenu instructeur Aida, une association internationale basée en Suisse, mais fondée en France en 1992, qui règlemente les tentatives de record, organise des compétitions et promeut l’enseignement de l’apnée. Aida a des représentants dans une cinquantaine de Pays aujourd’hui.
Au départ l’apnée n’était pas comprise ni acceptée par les fédérations nationales de plongée, cela a d’ailleurs été une des raisons de la création de l’association Aida. Aujourd’hui, l’apnée représente un sport mais aussi un art de vivre en phase avec l’air du temps. L’apnée est en plein essor dans le monde. ‘Les clubs d’apnée remplacent les clubs de plongée’, nous explique Yoram.
Après un record d’apnée à plus de 120 mètres réalisé en Polynésie en 1999, il est devenu instructeur Aida, une association internationale basée en Suisse, mais fondée en France en 1992, qui règlemente les tentatives de record, organise des compétitions et promeut l’enseignement de l’apnée. Aida a des représentants dans une cinquantaine de Pays aujourd’hui.
Au départ l’apnée n’était pas comprise ni acceptée par les fédérations nationales de plongée, cela a d’ailleurs été une des raisons de la création de l’association Aida. Aujourd’hui, l’apnée représente un sport mais aussi un art de vivre en phase avec l’air du temps. L’apnée est en plein essor dans le monde. ‘Les clubs d’apnée remplacent les clubs de plongée’, nous explique Yoram.
Yoram. L'apnée, une sensation unique © Ben Thouard
A Tahiti, beaucoup font de l’apnée sans savoir qu’en suivant des règles simples ils peuvent minimiser substantiellement les risques. On déplore malheureusement régulièrement des accidents mortels. Yoram Zekri vient à Tahiti régulièrement pour proposer des stages de formation à l’apnée, les notions liées à la sécurité y ont une part centrale.
Après trois ans en Australie, il vit désormais en Indonésie où il a été appelé à gérer un club d’apnée important mais il sera de retour en mars 2016 pour de nouveaux stages. Au fur et à mesure de ses stages, une communauté d’apnéistes certifiés est née pour partager une passion dont la règle n°1 est qu’il ne faut jamais faire de l’apnée tout seul.
Après trois ans en Australie, il vit désormais en Indonésie où il a été appelé à gérer un club d’apnée important mais il sera de retour en mars 2016 pour de nouveaux stages. Au fur et à mesure de ses stages, une communauté d’apnéistes certifiés est née pour partager une passion dont la règle n°1 est qu’il ne faut jamais faire de l’apnée tout seul.
La descente en gueuse pour l'apnée 'No Limit'
Yoram Zekri a reçu Tahiti Infos à Paea :
Peux tu te présenter ?
« J’ai 39 ans, je suis passé par la natation à 8 ans puis la plongée bouteille à 13 ans. Ensuite j’ai vu le Grand Bleu, cela a été une révélation. Je suis parti m’entraîner à Nice, c’est là que j’ai fait mes premiers records de France et où j’ai été vice champion du monde. En 1999, je suis arrivé à Moorea puis à Tahiti. C’est là que j’ai fait mon apnée la plus profonde, en 2001, j’ai fait 141 mètres en entraînement, puis 120 mètres officiellement. »
« J’ai un lien avec la Polynésie très fort puisque j’y ai passé 12-13 ans de ma vie, avec des amis merveilleux. J’ai quitté Tahiti en 2010 pour Israël où j’ai passé un an et demi, puis je suis allé à Sydney en Australie où j’ai habité pendant trois ans. Maintenant, j’habite à Bali en Indonésie où je gère un gros club d’apnée qui s’appelle ‘Fusion’. Je reviens à Tahiti tous les ans depuis 4 ans pour revoir mes amis et faire les stages d’apnée qui rencontrent beaucoup de succès ici. »
C’est maintenant une petite communauté qui s’est créée entre tes stagiaires certifiés Aida ?
« A chaque fois que je reviens pour ces sessions de stage, je certifie entre 50 et 60 personnes, j’ai donc certifié à ce jour 300 personnes. Certains se voient après mon départ pour s’entraîner, évoluer et prendre du plaisir sous l’eau en sécurité. J’ai créé un groupe privé sur facebook qui regroupe mes stagiaires certifiés. Ils se contactent pour s’entraîner, pour partager éventuellement bateau, corde, plombs, on met tout ça en commun et on va s’entraîner. Quand je suis à l’étranger et que je vois que cela bouge, cela me fait plaisir. »
Peux tu te présenter ?
« J’ai 39 ans, je suis passé par la natation à 8 ans puis la plongée bouteille à 13 ans. Ensuite j’ai vu le Grand Bleu, cela a été une révélation. Je suis parti m’entraîner à Nice, c’est là que j’ai fait mes premiers records de France et où j’ai été vice champion du monde. En 1999, je suis arrivé à Moorea puis à Tahiti. C’est là que j’ai fait mon apnée la plus profonde, en 2001, j’ai fait 141 mètres en entraînement, puis 120 mètres officiellement. »
« J’ai un lien avec la Polynésie très fort puisque j’y ai passé 12-13 ans de ma vie, avec des amis merveilleux. J’ai quitté Tahiti en 2010 pour Israël où j’ai passé un an et demi, puis je suis allé à Sydney en Australie où j’ai habité pendant trois ans. Maintenant, j’habite à Bali en Indonésie où je gère un gros club d’apnée qui s’appelle ‘Fusion’. Je reviens à Tahiti tous les ans depuis 4 ans pour revoir mes amis et faire les stages d’apnée qui rencontrent beaucoup de succès ici. »
C’est maintenant une petite communauté qui s’est créée entre tes stagiaires certifiés Aida ?
« A chaque fois que je reviens pour ces sessions de stage, je certifie entre 50 et 60 personnes, j’ai donc certifié à ce jour 300 personnes. Certains se voient après mon départ pour s’entraîner, évoluer et prendre du plaisir sous l’eau en sécurité. J’ai créé un groupe privé sur facebook qui regroupe mes stagiaires certifiés. Ils se contactent pour s’entraîner, pour partager éventuellement bateau, corde, plombs, on met tout ça en commun et on va s’entraîner. Quand je suis à l’étranger et que je vois que cela bouge, cela me fait plaisir. »
La sécurité active en binôme.
Peut on dire que l’apnée a une meilleure image que la plongée de nos jours ?
« Bien sûr. A Tahiti cela émerge à peine. Dans d’autres pays, en France par exemple, l’apnée prend le dessus sur la plongée bouteille. A Lyon, ou autres grandes villes, il y a 20 ans il n’y avait que des clubs de plongée, maintenant il y a plus de clubs d’apnée que de clubs de plongée bouteille. L’essor est considérable. Ce n’est plus seulement un sport. Cela devient un ‘lifestyle’. »
« L’apnée c’est lié à la relaxation, à l’hygiène de vie, aux sensations, à la recherche intérieure, à plein de choses. C’est vraiment complet avec plein de choses diverses que l’on découvre quand on fait de l’apnée. Le chasseur qui pense à sa sécurité, la mère de famille qui cherche à se relaxer, l’asthmatique sévère qui veut améliorer sa respiration, le plongeur bouteille qui veut découvrir autre chose, le surfeur qui veut s’améliorer, le champs d’application est varié, tout le monde y trouve son compte. » SB
« Bien sûr. A Tahiti cela émerge à peine. Dans d’autres pays, en France par exemple, l’apnée prend le dessus sur la plongée bouteille. A Lyon, ou autres grandes villes, il y a 20 ans il n’y avait que des clubs de plongée, maintenant il y a plus de clubs d’apnée que de clubs de plongée bouteille. L’essor est considérable. Ce n’est plus seulement un sport. Cela devient un ‘lifestyle’. »
« L’apnée c’est lié à la relaxation, à l’hygiène de vie, aux sensations, à la recherche intérieure, à plein de choses. C’est vraiment complet avec plein de choses diverses que l’on découvre quand on fait de l’apnée. Le chasseur qui pense à sa sécurité, la mère de famille qui cherche à se relaxer, l’asthmatique sévère qui veut améliorer sa respiration, le plongeur bouteille qui veut découvrir autre chose, le surfeur qui veut s’améliorer, le champs d’application est varié, tout le monde y trouve son compte. » SB
Yoram a commencé par la plongée bouteille avant de changer de voie
L'apnée, un art de vivre qui se développe.