PAPEETE, le 22 avril 2015 - Portrait de Francis Le Gall, chasseur sous-marin et champion d'apnée sportive.
"Quand on flotte dans l'eau en apnée, on a l'impression de voler. C'est féérique." Pas étonnant que Francis Le Gall passe son temps dans l'eau, à nager dans le lagon ou l'océan avec comme seule réserve d'air celle qu'il peut conserver dans ses poumons. Il révèle aussi l'autre grand plaisir de ce sport sous-marin : l'euphorie provoquée par les endorphines libérée par le corps du plongeur quand le manque d'oxygène commence à se faire sentir.
"J'ai commencé la chasse sous-marine avec mon grand-père quand j'avais six ans, et je me suis mis à l'apnée pour progresser à la chasse. Mais c'est maintenant l'apnée ma grande passion, et j'essaie de la développer en Polynésie, créer un championnat et participer aux compétitions mondiales avec une équipe."
Francis est moniteur de plongée sous-marine, mais c'est surtout un champion d'apnée. Son record de 7:03 minutes en apnée statique lui a valu une place de choix en équipe de France. Il partage avec nous ses trois conseils pour ceux qui souhaitent améliorer leur capacité à plonger sans bouteille :
1. Rester vivant : plonger à deux et avoir une sécurité en surface
2. La loi des séries : pour progresser il faut s'habituer à travailler sous effort en apnée. Pendant un entraînement, enchainer les plongées en limitant le temps de récupération. Par contre il faut prévoir du temps entre chaque entraînement
3. "L'apnée c'est 90% dans la tête" : pour les pros, des techniques comme la ventilation, le yoga, la sophrologie, les étirements de la cage thoracique "sont très efficaces pour augmenter ses performances."
"Quand on flotte dans l'eau en apnée, on a l'impression de voler. C'est féérique." Pas étonnant que Francis Le Gall passe son temps dans l'eau, à nager dans le lagon ou l'océan avec comme seule réserve d'air celle qu'il peut conserver dans ses poumons. Il révèle aussi l'autre grand plaisir de ce sport sous-marin : l'euphorie provoquée par les endorphines libérée par le corps du plongeur quand le manque d'oxygène commence à se faire sentir.
"J'ai commencé la chasse sous-marine avec mon grand-père quand j'avais six ans, et je me suis mis à l'apnée pour progresser à la chasse. Mais c'est maintenant l'apnée ma grande passion, et j'essaie de la développer en Polynésie, créer un championnat et participer aux compétitions mondiales avec une équipe."
Francis est moniteur de plongée sous-marine, mais c'est surtout un champion d'apnée. Son record de 7:03 minutes en apnée statique lui a valu une place de choix en équipe de France. Il partage avec nous ses trois conseils pour ceux qui souhaitent améliorer leur capacité à plonger sans bouteille :
1. Rester vivant : plonger à deux et avoir une sécurité en surface
2. La loi des séries : pour progresser il faut s'habituer à travailler sous effort en apnée. Pendant un entraînement, enchainer les plongées en limitant le temps de récupération. Par contre il faut prévoir du temps entre chaque entraînement
3. "L'apnée c'est 90% dans la tête" : pour les pros, des techniques comme la ventilation, le yoga, la sophrologie, les étirements de la cage thoracique "sont très efficaces pour augmenter ses performances."