Chers lecteurs et lectrices,
Avant de se lancer vers une nouvelle année, Tahiti Infos profite de la trêve des confiseurs pour faire le point sur celle qui vient de s’écouler. Posons nous quelques jours sur les événements qui ont marqué notre quotidien durant cette année 2017.
En août, une affaire d'ice fait encore la Une de notre quotidien, où trois dealers ont empoché 28 millions de francs. Autre événement du mois, la pose du câble Natitua qui a démarré à Hao. Gros plan également sur les moyens dont disposent les îles éloignées pour garder leurs jeunes chez eux. Le mois d'août a été marqué aussi par la disparition du maire de Punaauia, Rony Tumahai.
Avant de se lancer vers une nouvelle année, Tahiti Infos profite de la trêve des confiseurs pour faire le point sur celle qui vient de s’écouler. Posons nous quelques jours sur les événements qui ont marqué notre quotidien durant cette année 2017.
En août, une affaire d'ice fait encore la Une de notre quotidien, où trois dealers ont empoché 28 millions de francs. Autre événement du mois, la pose du câble Natitua qui a démarré à Hao. Gros plan également sur les moyens dont disposent les îles éloignées pour garder leurs jeunes chez eux. Le mois d'août a été marqué aussi par la disparition du maire de Punaauia, Rony Tumahai.
6 août : Internet - la pose du câble sous-marin Natitua a commencé
Le câblier l'Île de Batz est arrivé à Hao pour commencer la pose du câble sous-marin qui devrait permettre de procurer l'internet haut-débit dans 20 îles des Tuamotu et des Marquises avant la fin de l'année.
Les hommes du câblier L'Île de Batz sont sur le pont. Ils travaillent 24 heures sur 24 sept jours sur sept et ce n'est que le début. Le navire est arrivé ce samedi 4 août à Hao pour attaquer la pose du câble Natitua. Une cérémonie d’atterrage de Natitua était organisée sur place en présence de la ministre en charge du numérique, Tea Frogier.
La fin de la pose du câble sur l'ensemble de la Polynésie est prévue aux alentours de la première semaine d'octobre. Le câble quant à lui sera pleinement opérationnel à la fin de l'année 2018.
A la fin de l'année, une population de plus de 20 000 habitants répartis sur 20 îles des Tuamotu et des Marquises disposent désormais d’une liaison internet haut débit, grâce à l’installation de ce câble de 2 800 kilomètres.
Les hommes du câblier L'Île de Batz sont sur le pont. Ils travaillent 24 heures sur 24 sept jours sur sept et ce n'est que le début. Le navire est arrivé ce samedi 4 août à Hao pour attaquer la pose du câble Natitua. Une cérémonie d’atterrage de Natitua était organisée sur place en présence de la ministre en charge du numérique, Tea Frogier.
La fin de la pose du câble sur l'ensemble de la Polynésie est prévue aux alentours de la première semaine d'octobre. Le câble quant à lui sera pleinement opérationnel à la fin de l'année 2018.
A la fin de l'année, une population de plus de 20 000 habitants répartis sur 20 îles des Tuamotu et des Marquises disposent désormais d’une liaison internet haut débit, grâce à l’installation de ce câble de 2 800 kilomètres.
13 août : Garder sa jeunesse, le grand défi des îles éloignées
Aux Tuamotu, les communes de Anaa et de Hereheretue rencontrent la même problématique que la plupart des îles éloignées : endiguer l'exode des jeunes. Les tavana tentent de retenir leurs forces vives comme ils le peuvent.
"On ne va pas à Tahiti par plaisir, on le fait parce qu’on est un peu obligé. Ici, il n’y a pas de travail" déplore Teanuanua Vahinehau, 24 ans, originaire de Anaa.
Les îles éloignées rencontrent de plus en plus de difficultés pour garder leur jeunesse. Comme à Anaa (500 habitants) et à Hereheretue (56 habitants), les enfants doivent d'abord quitter leurs parents dès l’âge de 11 ans pour poursuivre leur scolarité au collège, puis au lycée. Ceux qui continuent leurs études après le baccalauréat doivent s'expatrier à Tahiti, s'ils ne quittent pas la Polynésie française. Les jeunes qui décident de rentrer chez eux par la suite sont rapidement confrontés au désœuvrement et à l’ennui. "À part faire du coprah et aller à la pêche, il n’y a pas grande chose à faire ici. On s’ennuie un peu" explique Maui, 23 ans. "J’étais au RSMA (Régiment du service militaire adapté, ndlr) mais j’ai démissionné parce que ma copine vit et travaille à Hereheretue. La vie ici est différente : au moins, on ne dépense pas nos sous n’importe comment", poursuit le jeune homme. Sa compagne Kahaia Tuteirihia, 23 ans, a une formation d'auxiliaire de santé. Elle a longtemps hésité avant démissionner : "après avoir vécu à Papeete, c’est difficile de rentrer sur son île où il n’y a pas d’eau courante, pas d’électricité et pas internet. Je suis revenue par amour pour mon île. Je ne m’imagine pas vivre ailleurs, même si à un moment donné j’ai beaucoup hésité à rester après être revenu. Finalement ici j’ai ma famille, un terrain et un travail et mon tane est revenu. On va construire notre maison et fonder une petite famille", envisage la jeune femme.
"On ne va pas à Tahiti par plaisir, on le fait parce qu’on est un peu obligé. Ici, il n’y a pas de travail" déplore Teanuanua Vahinehau, 24 ans, originaire de Anaa.
Les îles éloignées rencontrent de plus en plus de difficultés pour garder leur jeunesse. Comme à Anaa (500 habitants) et à Hereheretue (56 habitants), les enfants doivent d'abord quitter leurs parents dès l’âge de 11 ans pour poursuivre leur scolarité au collège, puis au lycée. Ceux qui continuent leurs études après le baccalauréat doivent s'expatrier à Tahiti, s'ils ne quittent pas la Polynésie française. Les jeunes qui décident de rentrer chez eux par la suite sont rapidement confrontés au désœuvrement et à l’ennui. "À part faire du coprah et aller à la pêche, il n’y a pas grande chose à faire ici. On s’ennuie un peu" explique Maui, 23 ans. "J’étais au RSMA (Régiment du service militaire adapté, ndlr) mais j’ai démissionné parce que ma copine vit et travaille à Hereheretue. La vie ici est différente : au moins, on ne dépense pas nos sous n’importe comment", poursuit le jeune homme. Sa compagne Kahaia Tuteirihia, 23 ans, a une formation d'auxiliaire de santé. Elle a longtemps hésité avant démissionner : "après avoir vécu à Papeete, c’est difficile de rentrer sur son île où il n’y a pas d’eau courante, pas d’électricité et pas internet. Je suis revenue par amour pour mon île. Je ne m’imagine pas vivre ailleurs, même si à un moment donné j’ai beaucoup hésité à rester après être revenu. Finalement ici j’ai ma famille, un terrain et un travail et mon tane est revenu. On va construire notre maison et fonder une petite famille", envisage la jeune femme.
14 août : La marchandise du trio de dealers d'ice s'élevait à 28 millions de francs
Trois dealers étaient entendus en comparution immédiate lundi 13 août pour avoir tenté d'importer de l'ice en Polynésie française en provenance de Los Angeles aux Etats-Unis. La mule transportait 175 grammes d'ice introduits dans son corps sous la forme d'un boudin.
Le tribunal était face à une nouvelle affaire d'ice ce lundi 13 août. Deux hommes et une jeune femme, arrêtés par les douaniers à l'aéroport de Tahti Faa'a mercredi 8 août, étaient présentés devant le juge en comparution immédiate pour avoir tenté d'importer 175 grammes d'ice en Polynésie française. Le juge, à la demande des trafiquants, a renvoyé l'affaire au 13 septembre, les trois accusés ont été placés en détention provisoire.
Le trio, composé d'un homme A., d'un frère T. et d'une sœur M., n'ont pas contesté les faits qui leur sont reprochés à savoir, l'acquisition, la détention, le transport et l'importation illicite d'ice.
Le premier membre du trio, un dénommé A., est vendeur de voiture au black, père d'un enfant de 8 ans, et a déjà trois condamnations à son actif. L'homme a pris en charge le financement du trajet Papeete/Los Angeles et les frais d'hébergement du séjour.
Le second, T., inscrit au Sefi, sans réel projet de vie, a de son côté, organisé la rencontre du trio avec l'une de ses connaissances, un dealer à Los Angeles, un dénommé Ramon, dans un hôtel répondant au nom prédestiné de "Backpackers adventures". L'homme A., qui a déjà deux condamnations à son compteur, devait toucher 4 millions de francs pour sa participation dans l'affaire.
La troisième, M. , une jeune femme de 25 ans a joué le rôle de la mule. La jeune femme, condamnée à deux reprises pour des petits faits, devait transporter deux boudins remplis d'ice. La femme s'est délestée d'un des boudins dans les toilettes de l'aéroport de Los Angeles, et s'est fait prendre avec le second boudin, contenant 175 grammes introduits dans le corps, par les douaniers à l'aéroport de Tahiti Faa'a. Un médecin a dû intervenir pour retirer les stupéfiants de son corps. La jeune femme, dont le rêve est d'avoir son petit faapu, mère d'une petite fille de 7 ans, devait toucher la somme de deux millions de francs pour jouer le rôle de la mule. La jeune femme est ouvrière agricole en CDI, elle parcourt tous les jours 17 kilomètres aller/retour pour se rendre à son travail. C'était la première fois qu'elle prenait l'avion et se rendait aux Etats-Unis, selon son avocat.
Un troisième boudin rempli de drogues devait également être transporté par l'un des deux hommes, mais pour une raison encore inconnue, le porteur a renoncé à faire cela.
Les accusés encourent des peines allant jusqu'à 10 ans de prison et de 20 ans de prison en récidive légale.
Revendu 160 000 francs le gramme d'ice, la valeur marchande de la quantité saisie est estimée à 28 millions de francs.
Le tribunal était face à une nouvelle affaire d'ice ce lundi 13 août. Deux hommes et une jeune femme, arrêtés par les douaniers à l'aéroport de Tahti Faa'a mercredi 8 août, étaient présentés devant le juge en comparution immédiate pour avoir tenté d'importer 175 grammes d'ice en Polynésie française. Le juge, à la demande des trafiquants, a renvoyé l'affaire au 13 septembre, les trois accusés ont été placés en détention provisoire.
Le trio, composé d'un homme A., d'un frère T. et d'une sœur M., n'ont pas contesté les faits qui leur sont reprochés à savoir, l'acquisition, la détention, le transport et l'importation illicite d'ice.
Le premier membre du trio, un dénommé A., est vendeur de voiture au black, père d'un enfant de 8 ans, et a déjà trois condamnations à son actif. L'homme a pris en charge le financement du trajet Papeete/Los Angeles et les frais d'hébergement du séjour.
Le second, T., inscrit au Sefi, sans réel projet de vie, a de son côté, organisé la rencontre du trio avec l'une de ses connaissances, un dealer à Los Angeles, un dénommé Ramon, dans un hôtel répondant au nom prédestiné de "Backpackers adventures". L'homme A., qui a déjà deux condamnations à son compteur, devait toucher 4 millions de francs pour sa participation dans l'affaire.
La troisième, M. , une jeune femme de 25 ans a joué le rôle de la mule. La jeune femme, condamnée à deux reprises pour des petits faits, devait transporter deux boudins remplis d'ice. La femme s'est délestée d'un des boudins dans les toilettes de l'aéroport de Los Angeles, et s'est fait prendre avec le second boudin, contenant 175 grammes introduits dans le corps, par les douaniers à l'aéroport de Tahiti Faa'a. Un médecin a dû intervenir pour retirer les stupéfiants de son corps. La jeune femme, dont le rêve est d'avoir son petit faapu, mère d'une petite fille de 7 ans, devait toucher la somme de deux millions de francs pour jouer le rôle de la mule. La jeune femme est ouvrière agricole en CDI, elle parcourt tous les jours 17 kilomètres aller/retour pour se rendre à son travail. C'était la première fois qu'elle prenait l'avion et se rendait aux Etats-Unis, selon son avocat.
Un troisième boudin rempli de drogues devait également être transporté par l'un des deux hommes, mais pour une raison encore inconnue, le porteur a renoncé à faire cela.
Les accusés encourent des peines allant jusqu'à 10 ans de prison et de 20 ans de prison en récidive légale.
Revendu 160 000 francs le gramme d'ice, la valeur marchande de la quantité saisie est estimée à 28 millions de francs.
27 août : Dix-neuf jeunes Polynésiens s'engagent comme aviateurs
Dix-neuf jeunes Polynésiens ont signé vendredi 24 août leurs engagements dans l'armée de l'Air. Dix d'entre eux vont servir en tant que sous-officiers et neuf comme militaires techniciens de l’air. Ils ont décollé le dimanche 26 août pour y rejoindre leurs affectations en métropole.
Il y a des instants dont on se souvient toute sa vie ! Et une chose est sûre, ces 19 jeunes Polynésiens n'oublieront jamais le moment où ils ont signé leur feuille d'engagement dans l'armée de l'Air. Ce geste engage ces dix garçons et neuf filles, originaires de Tahiti et des îles, pour les prochaines années à servir la France, cinq à six ans pour les sous-officiers et au minimum quatre ans pour les hommes du rang, renouvelables.
Ces 19 jeunes, qui se sont envolés pour la métropole, ont suivi tout un processus de recrutement qui les a amenés à signer comme aviateurs dans l'armée de l'Air.
"Les jeunes viennent me rencontrer au Centre d’information et de recrutement des forces armées à Arue puis on rentre dans un process de testing avec une information collective, des tests psychotechniques, des épreuves de sport et une visite médicale. Toute la finalité de ce dossier est l'entretien de motivation. Puis tout est envoyé à Tours à ma direction qui prend sa décision. Ensuite, je prends contact avec le jeune Polynésien pour savoir s'il veut continuer avec nous", explique l'adjudant-chef Maxime Bienfait, du bureau de recrutement de l'armée de l'Air en Polynésie, qui insiste sur le fait que la motivation est le critère essentiel.
"Les dix Polynésiens, recrutés en qualité de sous-officiers, sont à l'école de Rochefort 15 semaines en formation militaire puis ils vont ensuite apprendre un nouveau métier. Cet apprentissage s'étale sur une fourchette de 9 à 42 semaines avec des particularités pour certains métiers. Quant aux militaires du rang, ils ont eu une à deux semaines d'adaptation à l'unité avant de suivre leur formation militaire", poursuit l'adjudant-chef. Les hommes du rang sont affectés dans des bases situées à Orange, Tours, Mont-de-Marsan ou Istres. Les sous-officiers sont recrutés avec un niveau bac minimum et les hommes du rang à partir de la 3e jusqu'au bac.
Il y a des instants dont on se souvient toute sa vie ! Et une chose est sûre, ces 19 jeunes Polynésiens n'oublieront jamais le moment où ils ont signé leur feuille d'engagement dans l'armée de l'Air. Ce geste engage ces dix garçons et neuf filles, originaires de Tahiti et des îles, pour les prochaines années à servir la France, cinq à six ans pour les sous-officiers et au minimum quatre ans pour les hommes du rang, renouvelables.
Ces 19 jeunes, qui se sont envolés pour la métropole, ont suivi tout un processus de recrutement qui les a amenés à signer comme aviateurs dans l'armée de l'Air.
"Les jeunes viennent me rencontrer au Centre d’information et de recrutement des forces armées à Arue puis on rentre dans un process de testing avec une information collective, des tests psychotechniques, des épreuves de sport et une visite médicale. Toute la finalité de ce dossier est l'entretien de motivation. Puis tout est envoyé à Tours à ma direction qui prend sa décision. Ensuite, je prends contact avec le jeune Polynésien pour savoir s'il veut continuer avec nous", explique l'adjudant-chef Maxime Bienfait, du bureau de recrutement de l'armée de l'Air en Polynésie, qui insiste sur le fait que la motivation est le critère essentiel.
"Les dix Polynésiens, recrutés en qualité de sous-officiers, sont à l'école de Rochefort 15 semaines en formation militaire puis ils vont ensuite apprendre un nouveau métier. Cet apprentissage s'étale sur une fourchette de 9 à 42 semaines avec des particularités pour certains métiers. Quant aux militaires du rang, ils ont eu une à deux semaines d'adaptation à l'unité avant de suivre leur formation militaire", poursuit l'adjudant-chef. Les hommes du rang sont affectés dans des bases situées à Orange, Tours, Mont-de-Marsan ou Istres. Les sous-officiers sont recrutés avec un niveau bac minimum et les hommes du rang à partir de la 3e jusqu'au bac.
Les dates
1 août : La langouste grande star du "Te Hura Nui"
Durant trois week-ends, les convives ont apprécié les prestations des différents groupes de danse invités pour l'occasion. À quelques jours de l'ouverture, le chef exécutif de cuisine nous a ouvert ses portes, pour nous donner un avant-goût de ce qu'il a préparé.
2 août : Un hôpital 'āpī en projet à Taravao
L'établissement Tahiti nui aménagement et développement (TNAD) s'est chargé des études pour la construction du nouvel hôpital. Depuis quelques années, la vétusté de l'actuel hôpital inquiète le personnel et les malades. Le projet du nouvel hôpital répondra aux nombreuses attentes.
7 août : Cinq hectares de brousse partis en fumée à Papeari
Un incendie s'est déclaré à Vaipahi, sur le site de randonnée, au PK 50. L'alerte a été donnée aux sapeurs-pompiers de Teva i Uta, vers 9h18. Soutenus par les casernes de Taravao et de Vairao, les hommes de feu font de leur mieux pour en venir à bout.
10 août : Patrick Galenon, de nouveau secrétaire général de la CSTP-FO
Patrick Galenon a été élu à l'unanimité nouveau secrétaire général de la CSTP-FO. Les dossiers de la réforme de la Protection sociale généralisée et de la prise en charge des maladies radio induites par l'Etat ont aussi été abordés.
13 août : Tamarii Rapa nō Tahti - 65 millions de francs pour un projet de construction à Faa'a
Après l'acquisition d'un terrain de 1.741 m² à Faa'a, cette association veut entamer la construction de leur futur logement. Un lieu qui accueillera les étudiants, les malades ou encore les associations de Rapa. Mais la note est assez salée, puisqu'il leur faudra 65 millions pour venir à bout de leur projet.
16 août : Tina, disparue en mer depuis dimanche
Les recherches se sont poursuivies toute la journée du 15 août aux Gambier, pour tenter de retrouver une quinquagénaire disparue en mer, après avoir quitté l'ilot de Tarauru Roa pour rejoindre Rikitea.
21 août : Benoît Kautai jugé pour "détournement de fonds publics" et "escroquerie"
Le représentant Tapura, maire de Nuku Hiva, Benoît Kautai, et sa directrice administrative et financière ont été jugés sur dénonciation du Pays, pour "détournement de fonds publics" et "escroquerie" dans une affaire de surévaluation de chantiers routiers aux Marquises.
30 août : L'adieu au tavana Rony Tumahai
Le tavana de Punaauia et représentant à l'assemblée Rony Tumahai a été inhumé à Vaitavere. Les hommes politiques, du conseil municipal au gouvernement, ont rendu hommage à "un guide" d'une "générosité extrême" et d'une "très grande sagesse".
Durant trois week-ends, les convives ont apprécié les prestations des différents groupes de danse invités pour l'occasion. À quelques jours de l'ouverture, le chef exécutif de cuisine nous a ouvert ses portes, pour nous donner un avant-goût de ce qu'il a préparé.
2 août : Un hôpital 'āpī en projet à Taravao
L'établissement Tahiti nui aménagement et développement (TNAD) s'est chargé des études pour la construction du nouvel hôpital. Depuis quelques années, la vétusté de l'actuel hôpital inquiète le personnel et les malades. Le projet du nouvel hôpital répondra aux nombreuses attentes.
7 août : Cinq hectares de brousse partis en fumée à Papeari
Un incendie s'est déclaré à Vaipahi, sur le site de randonnée, au PK 50. L'alerte a été donnée aux sapeurs-pompiers de Teva i Uta, vers 9h18. Soutenus par les casernes de Taravao et de Vairao, les hommes de feu font de leur mieux pour en venir à bout.
10 août : Patrick Galenon, de nouveau secrétaire général de la CSTP-FO
Patrick Galenon a été élu à l'unanimité nouveau secrétaire général de la CSTP-FO. Les dossiers de la réforme de la Protection sociale généralisée et de la prise en charge des maladies radio induites par l'Etat ont aussi été abordés.
13 août : Tamarii Rapa nō Tahti - 65 millions de francs pour un projet de construction à Faa'a
Après l'acquisition d'un terrain de 1.741 m² à Faa'a, cette association veut entamer la construction de leur futur logement. Un lieu qui accueillera les étudiants, les malades ou encore les associations de Rapa. Mais la note est assez salée, puisqu'il leur faudra 65 millions pour venir à bout de leur projet.
16 août : Tina, disparue en mer depuis dimanche
Les recherches se sont poursuivies toute la journée du 15 août aux Gambier, pour tenter de retrouver une quinquagénaire disparue en mer, après avoir quitté l'ilot de Tarauru Roa pour rejoindre Rikitea.
21 août : Benoît Kautai jugé pour "détournement de fonds publics" et "escroquerie"
Le représentant Tapura, maire de Nuku Hiva, Benoît Kautai, et sa directrice administrative et financière ont été jugés sur dénonciation du Pays, pour "détournement de fonds publics" et "escroquerie" dans une affaire de surévaluation de chantiers routiers aux Marquises.
30 août : L'adieu au tavana Rony Tumahai
Le tavana de Punaauia et représentant à l'assemblée Rony Tumahai a été inhumé à Vaitavere. Les hommes politiques, du conseil municipal au gouvernement, ont rendu hommage à "un guide" d'une "générosité extrême" et d'une "très grande sagesse".
Les phrases du mois
- "Il faut réparer cette injustice" (Edouard Fritch, président de la Polynésie française)
- "Rony Tumahai a tellement donné aux autres, en temps, en énergie et en gentillesse" (René Bidal, haut-commissaire de la Polynésie française)
- "L'armée est un escalier social" (Lieutenant-Colonel Fourcade, commandant du détachement Air 190 de Faa'a)
- "Rony Tumahai a tellement donné aux autres, en temps, en énergie et en gentillesse" (René Bidal, haut-commissaire de la Polynésie française)
- "L'armée est un escalier social" (Lieutenant-Colonel Fourcade, commandant du détachement Air 190 de Faa'a)
Les chiffres clés du mois
- 13 % : la progression de l'emploi en 2017
- 56 : c'est le nombre d'habitants de l'atoll de Hereheretue
- 112 millions de francs : le coût des deux osmoseurs de Anaa
- 18 mois avec sursis pour le gendarme qui a confondu son taser avec son arme
- 56 : c'est le nombre d'habitants de l'atoll de Hereheretue
- 112 millions de francs : le coût des deux osmoseurs de Anaa
- 18 mois avec sursis pour le gendarme qui a confondu son taser avec son arme
L'actu en image
Air Tahiti Nui dévoilait sur sa page Facebook les images du futur Tahitian Dreamliner en préparation aux usines Boeing à Charlestone, aux Etats-Unis.