PAPEETE, lundi 21 janvier 2013. Ce lundi matin, des habitants du quartier Gueho (colline de Paofai) manifestaient contre l’implantation d’une antenne relais de téléphonie mobile tout en haut de leur lotissement résidentiel. Loin d’être opposés à l’arrivée d’un nouvel opérateur sur le territoire, ces habitants dénonçaient l’absence de réglementation en la matière.
«Oui à la concurrence, mais pas à n’importe quel prix, non à l’installation d’une antenne relais dans la zone Paofai/Sainte Amélie». Le tract de ce nouveau collectif contre l’implantation d’une antenne de téléphonie mobile est absolument clair dans ses propos. «Nous demandons aux autorités compétentes Etat/Pays/Communes de prendre leurs responsabilités et d’accompagner tout nouvel opérateur de téléphonie mobile dans l’installation de son réseau» poursuit le tract.
Le but n’est donc pas de gêner l’arrivée d’un nouvel opérateur, mais de dénoncer l’attitude, notamment du Pays, sur la gestion de cette ouverture à la concurrence. «Les opérateurs de téléphonie ont dû payer très cher, une licence pour avoir le droit de proposer un autre réseau. Le Pays empoche l’argent et laisse ensuite les opérateurs se débrouiller directement et sans intermédiaire avec la population, sans cadre législatif ou réglementaire» précise cet habitant du lotissement, membre du collectif et présent sur la manifestation qui se déroulait, hier matin, en bas du quartier Gueho tout près de l’imprimerie officielle. Le tract insiste sur des règles simples à mettre en place : privilégier la mutualisation des infrastructures existantes ; disposer ces antennes sur des parcelles publiques ; instaurer une distance de sécurité par rapport aux habitations, aux écoles ; fixer un seuil d’émission des ondes.
Une manifestation et des propos empreints de bon sens. Ces manifestants mettent juste les pieds dans le plat d’une absence réglementaire qui pourrait conduire à des excès. «Nous avons découvert qu’il y avait un projet d’implantation d’antenne relais de 25 mètres de haut sur le sommet de la colline, tout simplement parce que les travaux ont commencé. Nous n’avons ni été consultés, pas même informés» précisent ces habitants. Immédiatement, ils se mettent en relation avec la mairie et l’opérateur : une réunion s’est tenue en milieu de matinée à ce sujet. Et le dialogue s’est ouvert, les demandes des habitants entendues. «Nous sommes sortis de cette rencontre avec la mairie et Vodafone, avec le sentiment qu’il y avait matière à discuter et à revoir le projet ensemble». Selon ce membre du collectif Paofai « il y aura un travail de partenariat pour trouver une solution qui conviendra à la plus grande majorité». D’autres rencontres sont prévues. En attendant les travaux qui avaient démarré sur le sommet de la colline Paofai sont suspendus.
«Oui à la concurrence, mais pas à n’importe quel prix, non à l’installation d’une antenne relais dans la zone Paofai/Sainte Amélie». Le tract de ce nouveau collectif contre l’implantation d’une antenne de téléphonie mobile est absolument clair dans ses propos. «Nous demandons aux autorités compétentes Etat/Pays/Communes de prendre leurs responsabilités et d’accompagner tout nouvel opérateur de téléphonie mobile dans l’installation de son réseau» poursuit le tract.
Le but n’est donc pas de gêner l’arrivée d’un nouvel opérateur, mais de dénoncer l’attitude, notamment du Pays, sur la gestion de cette ouverture à la concurrence. «Les opérateurs de téléphonie ont dû payer très cher, une licence pour avoir le droit de proposer un autre réseau. Le Pays empoche l’argent et laisse ensuite les opérateurs se débrouiller directement et sans intermédiaire avec la population, sans cadre législatif ou réglementaire» précise cet habitant du lotissement, membre du collectif et présent sur la manifestation qui se déroulait, hier matin, en bas du quartier Gueho tout près de l’imprimerie officielle. Le tract insiste sur des règles simples à mettre en place : privilégier la mutualisation des infrastructures existantes ; disposer ces antennes sur des parcelles publiques ; instaurer une distance de sécurité par rapport aux habitations, aux écoles ; fixer un seuil d’émission des ondes.
Une manifestation et des propos empreints de bon sens. Ces manifestants mettent juste les pieds dans le plat d’une absence réglementaire qui pourrait conduire à des excès. «Nous avons découvert qu’il y avait un projet d’implantation d’antenne relais de 25 mètres de haut sur le sommet de la colline, tout simplement parce que les travaux ont commencé. Nous n’avons ni été consultés, pas même informés» précisent ces habitants. Immédiatement, ils se mettent en relation avec la mairie et l’opérateur : une réunion s’est tenue en milieu de matinée à ce sujet. Et le dialogue s’est ouvert, les demandes des habitants entendues. «Nous sommes sortis de cette rencontre avec la mairie et Vodafone, avec le sentiment qu’il y avait matière à discuter et à revoir le projet ensemble». Selon ce membre du collectif Paofai « il y aura un travail de partenariat pour trouver une solution qui conviendra à la plus grande majorité». D’autres rencontres sont prévues. En attendant les travaux qui avaient démarré sur le sommet de la colline Paofai sont suspendus.