Paris, France | AFP | lundi 11/12/2017 - L'amincissement des plateformes de glace flottantes qui bordent l'Antarctique peut accélérer l'écoulement dans l'océan de glaciers situés à des centaines de kilomètres de distance, entraînant une hausse du niveau de la mer, indique une étude lundi.
L'étude, parue dans la revue Nature Climate Change, "montre qu'un amincissement très localisé peut, au-delà de l'étendue de la plateforme, accélérer l'écoulement de la glace dans des régions très éloignées de la perturbation initiale", écrivent ses auteurs.
Les plateformes glaciaires jouent le rôle de frein à l'écoulement des glaciers vers l'océan.
"La déstabilisation de la glace flottante dans certaines zones envoie un signal jusqu'à 900 kilomètres de distance sur la plus grande plateforme de glace de l'Antarctique, qui est plus grande que l'Allemagne", précise l'auteur principal, Ronja Reese, du Potsdam Institute for Climate Impact Research (PIK), cité dans un communiqué du PIK.
Ce signal est envoyé "à une vitesse incroyable, comparable à la vitesse de propagation des secousses sismiques", ajoute-t-il.
"L'air au-dessus de la plus grande partie de l'Antarcticque étant constamment en dessous de la température de gel, le principal risque pour la stabilité de la glace provient des profondeurs de la mer qui l'entoure", souligne un autre auteur, Ricarda Winkelmann, également du PIK. "L'eau plus chaude, qui pénètre dans les cavités situées sous les plateformes de glace, peut amincir la couche de glace flottante", explique-t-elle.
Comme cette glace flottait déjà sur l'océan, sa fonte n'entraîne pas de hausse du niveau de l'océan, à la différence de celle des glaciers.
Les chercheurs soulignent que leur approche ne permet pas de prévoir le volume des pertes de glace. Mais, ajoutent-ils, "elle montre les risques que nous courons en Antarctique si nous ne limitons pas le réchauffement de notre planète", souligne l'un d'entre eux, Anders Levermann, de PIK et de l'université Columbia de New York. "Limiter le réchauffement planétaire est nécessaire pour stabiliser le volume des glaces de l'Antarctique, éviter une hausse supplémentaire de plusieurs mètres du niveau de la mer et donc pour protéger des villes comme New York, Hambourg, Mumbai et Shanghai".
L'étude, parue dans la revue Nature Climate Change, "montre qu'un amincissement très localisé peut, au-delà de l'étendue de la plateforme, accélérer l'écoulement de la glace dans des régions très éloignées de la perturbation initiale", écrivent ses auteurs.
Les plateformes glaciaires jouent le rôle de frein à l'écoulement des glaciers vers l'océan.
"La déstabilisation de la glace flottante dans certaines zones envoie un signal jusqu'à 900 kilomètres de distance sur la plus grande plateforme de glace de l'Antarctique, qui est plus grande que l'Allemagne", précise l'auteur principal, Ronja Reese, du Potsdam Institute for Climate Impact Research (PIK), cité dans un communiqué du PIK.
Ce signal est envoyé "à une vitesse incroyable, comparable à la vitesse de propagation des secousses sismiques", ajoute-t-il.
"L'air au-dessus de la plus grande partie de l'Antarcticque étant constamment en dessous de la température de gel, le principal risque pour la stabilité de la glace provient des profondeurs de la mer qui l'entoure", souligne un autre auteur, Ricarda Winkelmann, également du PIK. "L'eau plus chaude, qui pénètre dans les cavités situées sous les plateformes de glace, peut amincir la couche de glace flottante", explique-t-elle.
Comme cette glace flottait déjà sur l'océan, sa fonte n'entraîne pas de hausse du niveau de l'océan, à la différence de celle des glaciers.
Les chercheurs soulignent que leur approche ne permet pas de prévoir le volume des pertes de glace. Mais, ajoutent-ils, "elle montre les risques que nous courons en Antarctique si nous ne limitons pas le réchauffement de notre planète", souligne l'un d'entre eux, Anders Levermann, de PIK et de l'université Columbia de New York. "Limiter le réchauffement planétaire est nécessaire pour stabiliser le volume des glaces de l'Antarctique, éviter une hausse supplémentaire de plusieurs mètres du niveau de la mer et donc pour protéger des villes comme New York, Hambourg, Mumbai et Shanghai".