SYDNEY, 18 juin 2014 (AFP) - Des scientifiques australiens ont mis en garde mercredi contre la menace que représente l'envolée du nombre de touristes pour le fragile équilibre écologique de l'Antarctique, réclamant une meilleur protection du continent de glace.
De moins de 5.000 en 1990, les touristes sont désormais quelque 40.000 par an, selon les chiffres communiqués par le secteur du tourisme. La plupart des visiteurs se rendent dans les zones non recouvertes de glace, qui représentent moins de 1% de la surface de l'Antarctique.
Cette région du pôle sud accueille en outre un nombre croissant de centres de recherche, qui s'accompagnent de routes, dépôts de carburant et autres voies de passage.
Les zones qui ne sont pas recouvertes de glace de manière permanente abritent la plupart de la faune et la flore répertoriées sur le continent. Mais elles sont aussi parmi les moins protégées de la planète, assure une étude du Programme de recherche environnemental national (NERP) --financé par Canberra--, et la Division australienne de l'Antarctique.
Beaucoup pensent que l'Antarctique est protégé car la région "est isolée et personne n'y habite", note Justine Shaw, chercheuse au NERP. "Mais nous montrons qu'il existe de réelles menaces contre la biodiversité de l'Antarctique".
"Seulement 1,5% des zones dépourvues de glace appartient aux aires bénéficiant d'une protection spéciale selon le Traité de l'Antarctique", ajoute la scientifique qui a participé à l'étude publiée dans la revue spécialisée PLoS Biology.
En raison de la très faible diversité d'espèces sur le continent de glace, son écosystème est particulièrement vulnérable à l'invasion d'espèces étrangères, qui peuvent être apportées par l'activité humaine, précise le scientifique Steven Chown, de l'université Monash (Melbourne), qui a lui aussi participé à l'étude.
"Des plantes et des animaux, notamment des herbes et des insectes, ont été apportés en Antarctique" de manière involontaire, précise-t-il.
mp/mfc/fmp/jr
De moins de 5.000 en 1990, les touristes sont désormais quelque 40.000 par an, selon les chiffres communiqués par le secteur du tourisme. La plupart des visiteurs se rendent dans les zones non recouvertes de glace, qui représentent moins de 1% de la surface de l'Antarctique.
Cette région du pôle sud accueille en outre un nombre croissant de centres de recherche, qui s'accompagnent de routes, dépôts de carburant et autres voies de passage.
Les zones qui ne sont pas recouvertes de glace de manière permanente abritent la plupart de la faune et la flore répertoriées sur le continent. Mais elles sont aussi parmi les moins protégées de la planète, assure une étude du Programme de recherche environnemental national (NERP) --financé par Canberra--, et la Division australienne de l'Antarctique.
Beaucoup pensent que l'Antarctique est protégé car la région "est isolée et personne n'y habite", note Justine Shaw, chercheuse au NERP. "Mais nous montrons qu'il existe de réelles menaces contre la biodiversité de l'Antarctique".
"Seulement 1,5% des zones dépourvues de glace appartient aux aires bénéficiant d'une protection spéciale selon le Traité de l'Antarctique", ajoute la scientifique qui a participé à l'étude publiée dans la revue spécialisée PLoS Biology.
En raison de la très faible diversité d'espèces sur le continent de glace, son écosystème est particulièrement vulnérable à l'invasion d'espèces étrangères, qui peuvent être apportées par l'activité humaine, précise le scientifique Steven Chown, de l'université Monash (Melbourne), qui a lui aussi participé à l'étude.
"Des plantes et des animaux, notamment des herbes et des insectes, ont été apportés en Antarctique" de manière involontaire, précise-t-il.
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