L'équipe de la Polynésienne des Eaux en 1992 puis en 2017
PAPEETE, le 1er avril 2017 - Joyeux anniversaire à la Polynésienne des Eaux ! 25 ans ça se fête, et c'est aussi l'occasion de revenir sur l'histoire de cette entreprise qui consacre tous ses efforts à fournir de l'eau potable et à traiter les eaux usées. En un quart de siècle, son activité a beaucoup changé, et c'est aujourd'hui le défi numérique qui occupe les équipes de l'entreprise.
La Polynésienne des Eaux a été créée le 1er avril 1992, quand la mairie de Papeete lui a attribué une délégation de service public pour gérer l'eau de la commune. Les salariés de la régie communale sont passés dans le privé pour former le cœur de cette nouvelle équipe, et ils ont apporté avec eux leur vocation de service public, une culture qui a été transmise aux nouvelles générations par ces vétérans. Nous sommes allés à la rencontre de ces équipes qui œuvrent tous les jours pour améliorer la qualité de nos eaux.
La Polynésienne des Eaux a été créée le 1er avril 1992, quand la mairie de Papeete lui a attribué une délégation de service public pour gérer l'eau de la commune. Les salariés de la régie communale sont passés dans le privé pour former le cœur de cette nouvelle équipe, et ils ont apporté avec eux leur vocation de service public, une culture qui a été transmise aux nouvelles générations par ces vétérans. Nous sommes allés à la rencontre de ces équipes qui œuvrent tous les jours pour améliorer la qualité de nos eaux.
Victor Drollet, releveur
"J'étais standardiste pendant six mois, mais je voulais faire du terrain et j'ai pu changer"
"Au départ j'étais à la mairie de Papeete, et je suis entré à la Polynésienne des Eaux quand elle a pris la régie en 1992. J'étais standardiste pendant six mois, mais je voulais faire du terrain et j'ai pu changer. Je me souviens qu'au début ce n'était pas toujours de tout repos, surtout quand il fallait couper l'eau des mauvais payeurs. Mais quand on allait réparer les casses ou les fuites, on était très bien accueillis ! Maintenant c'est différent, quand on a repris Pirae, en un an il n'y avait plus de problèmes d'eau potable, les gens le voient. Et j'espère que la société va reprendre plus de communes. J'habite à Vairao et on a souvent de l'eau 'milo' !
Aujourd'hui le métier change, on introduit la radio-relève, on teste ça à Papeete. Il n'y a plus besoin d'ouvrir les boîtes et de se pencher pour voir les compteurs, on passe en voiture avec le Nomade et on récupère tous les relevés ! Dans l'équipe il y a beaucoup de nouveaux, les anciens sont repartis dans les bureaux, mais moi je préfère le terrain. Je connais nos clients, pas les ordinateurs !"
"J'étais standardiste pendant six mois, mais je voulais faire du terrain et j'ai pu changer"
"Au départ j'étais à la mairie de Papeete, et je suis entré à la Polynésienne des Eaux quand elle a pris la régie en 1992. J'étais standardiste pendant six mois, mais je voulais faire du terrain et j'ai pu changer. Je me souviens qu'au début ce n'était pas toujours de tout repos, surtout quand il fallait couper l'eau des mauvais payeurs. Mais quand on allait réparer les casses ou les fuites, on était très bien accueillis ! Maintenant c'est différent, quand on a repris Pirae, en un an il n'y avait plus de problèmes d'eau potable, les gens le voient. Et j'espère que la société va reprendre plus de communes. J'habite à Vairao et on a souvent de l'eau 'milo' !
Aujourd'hui le métier change, on introduit la radio-relève, on teste ça à Papeete. Il n'y a plus besoin d'ouvrir les boîtes et de se pencher pour voir les compteurs, on passe en voiture avec le Nomade et on récupère tous les relevés ! Dans l'équipe il y a beaucoup de nouveaux, les anciens sont repartis dans les bureaux, mais moi je préfère le terrain. Je connais nos clients, pas les ordinateurs !"
Barbara Samuela, responsable des Ressources Humaines (avec son équipe)
"En plus de cette croissance importante des effectifs, il a fallut former le personnel aux nouvelles technologies"
"J'occupe ce poste depuis 25 ans, et avant ça je faisais partie du service de l'eau de la commune. Nous étions 44 agents à l'époque à intégrer la Polynésienne des Eaux, et aujourd'hui nous sommes 180 salariés. Nous sommes devenus un des plus grands employeurs du territoire et nous recrutons encore aujourd'hui. En plus de cette croissance importante, il a fallut former le personnel aux nouvelles technologies dans tous les services, des métiers techniques jusqu'aux supports."
"En plus de cette croissance importante des effectifs, il a fallut former le personnel aux nouvelles technologies"
"J'occupe ce poste depuis 25 ans, et avant ça je faisais partie du service de l'eau de la commune. Nous étions 44 agents à l'époque à intégrer la Polynésienne des Eaux, et aujourd'hui nous sommes 180 salariés. Nous sommes devenus un des plus grands employeurs du territoire et nous recrutons encore aujourd'hui. En plus de cette croissance importante, il a fallut former le personnel aux nouvelles technologies dans tous les services, des métiers techniques jusqu'aux supports."
Reinui Tchen Ping-Lei, ordonnanceuse
"Le matin, les agents partent avec cette tablette où ils trouvent leur planning de la journée, que nous leur avons préparé"
"Nous sommes comme une centrale, nous recevons toutes les demandes d'intervention, qu'elles viennent des agents, du public à travers les boutiques ou sur le numéro unique. Ensuite nous dispatchons ces demandes d'interventions aux différents acteurs de la société, généralement les agents de terrain. Le matin, les agents partent avec cette tablette où ils trouvent leur planning de la journée, que nous leur avons préparé. On doit surtout réagir à des coupures d'eau, des baisses de pression et des demandes de nouveaux branchements pour les nouvelles constructions. Le plus compliqué au début c'est de connaître chaque métier, les compétences de chaque acteur de la société. Et ensuite c'est comme un puzzle, on assigne les tâches à chacun !"
"Le matin, les agents partent avec cette tablette où ils trouvent leur planning de la journée, que nous leur avons préparé"
"Nous sommes comme une centrale, nous recevons toutes les demandes d'intervention, qu'elles viennent des agents, du public à travers les boutiques ou sur le numéro unique. Ensuite nous dispatchons ces demandes d'interventions aux différents acteurs de la société, généralement les agents de terrain. Le matin, les agents partent avec cette tablette où ils trouvent leur planning de la journée, que nous leur avons préparé. On doit surtout réagir à des coupures d'eau, des baisses de pression et des demandes de nouveaux branchements pour les nouvelles constructions. Le plus compliqué au début c'est de connaître chaque métier, les compétences de chaque acteur de la société. Et ensuite c'est comme un puzzle, on assigne les tâches à chacun !"
Tuarii Lucas, responsable des systèmes d'information
"Là je travaille sur notre future agence en ligne"
"J'ai bientôt deux ans d'ancienneté. A mon arrivée, j'espérais que l'entreprise soit vraiment très connectée, mais ce n'était pas encore le cas. Ça me pousse à développer plein de projets ! Par exemple nous avons lancé en 2016 l'application mobile "Vainati" pour l'auto-relève et le signalement des problèmes. Là je travaille sur notre future agence en ligne qui sera bientôt en production. Elle donnera la possibilité de consulter et payer ses factures, ou d'effectuer des demandes sans avoir à se déplacer en agence physique. Tous ceux qui auront des compteurs connectés pourront consulter leur consommation en direct dès la version 2 ! "
"Là je travaille sur notre future agence en ligne"
"J'ai bientôt deux ans d'ancienneté. A mon arrivée, j'espérais que l'entreprise soit vraiment très connectée, mais ce n'était pas encore le cas. Ça me pousse à développer plein de projets ! Par exemple nous avons lancé en 2016 l'application mobile "Vainati" pour l'auto-relève et le signalement des problèmes. Là je travaille sur notre future agence en ligne qui sera bientôt en production. Elle donnera la possibilité de consulter et payer ses factures, ou d'effectuer des demandes sans avoir à se déplacer en agence physique. Tous ceux qui auront des compteurs connectés pourront consulter leur consommation en direct dès la version 2 ! "
Marie Niuaiti, responsable de supervision
"Mon métier change toujours"
"Nous surveillons les stations de pompage, le niveau des réservoirs, si tout va bien sur les sites, et nous faisons en sorte que les techniciens reçoivent les alarmes en cas de problème. Aujourd'hui tout est numérique, on récupère en permanence sur les ordinateurs le statut de toutes les installations de la Polynésienne des Eaux sur Tahiti, Moorea, Bora Bora et certaines stations de Raiatea. Ça fait 18 ans que je suis là, et à l'époque ce n'était pas ça du tout (rire) ! Le matin il fallait se connecter à tous les sites avec un minitel, vérifier chaque station et le niveau de chaque réservoir, ça prenait 2h. On n'utilisait que la ligne fixe, alors que maintenant on a les GSM, la 3G et l'ADSL pour rester en contact avec le terrain. Et nous aussi on doit aller sur le terrain en cas de panne sur les capteurs ou les automates ! J'ai même commencé par là, avec des formations et l'aide des anciens."
"Mon métier change toujours"
"Nous surveillons les stations de pompage, le niveau des réservoirs, si tout va bien sur les sites, et nous faisons en sorte que les techniciens reçoivent les alarmes en cas de problème. Aujourd'hui tout est numérique, on récupère en permanence sur les ordinateurs le statut de toutes les installations de la Polynésienne des Eaux sur Tahiti, Moorea, Bora Bora et certaines stations de Raiatea. Ça fait 18 ans que je suis là, et à l'époque ce n'était pas ça du tout (rire) ! Le matin il fallait se connecter à tous les sites avec un minitel, vérifier chaque station et le niveau de chaque réservoir, ça prenait 2h. On n'utilisait que la ligne fixe, alors que maintenant on a les GSM, la 3G et l'ADSL pour rester en contact avec le terrain. Et nous aussi on doit aller sur le terrain en cas de panne sur les capteurs ou les automates ! J'ai même commencé par là, avec des formations et l'aide des anciens."
Alexandre Lan Ah Loi, directeur adjoint
"J'espère que bientôt il y aura de l'eau potable pour tous les Polynésiens"
"Je vois que nous faisons avancer le service de l'eau dans les communes qui nous donnent une délégation de service public. A Pirae nous avons rendu l'eau potable en un an, c'est magnifique ! Il y a aussi l'assainissement de l'eau, un sujet très difficile, parce que retraiter des eaux usées ça coûte encore plus cher que de fournir de l'eau potable, et c'est difficile de faire comprendre ça aux gens. Dès le début nous avons travaillé avec Papeete sur le sujet mais ça ne s'est mis en place qu'en 2008 avec la SEM Te Ora Ao Ananahi, pour une petite zone ! Mais c'est bien de voir que ça évolue. A Bora Bora on avait mis en place l'assainissement dès 1997, avec en plus le "Reuse Water", où on peut réutiliser l'eau retraitée pour l'arrosage ou le nettoyage. Aujourd'hui j'ai l'espoir que toutes les communes avancent, avec ou sans nous. J'espère que bientôt il y aura de l'eau potable pour tous les Polynésiens, et que nos eaux usées soient bien retraitées pour protéger l'environnement de notre fenua."
"J'espère que bientôt il y aura de l'eau potable pour tous les Polynésiens"
"Je vois que nous faisons avancer le service de l'eau dans les communes qui nous donnent une délégation de service public. A Pirae nous avons rendu l'eau potable en un an, c'est magnifique ! Il y a aussi l'assainissement de l'eau, un sujet très difficile, parce que retraiter des eaux usées ça coûte encore plus cher que de fournir de l'eau potable, et c'est difficile de faire comprendre ça aux gens. Dès le début nous avons travaillé avec Papeete sur le sujet mais ça ne s'est mis en place qu'en 2008 avec la SEM Te Ora Ao Ananahi, pour une petite zone ! Mais c'est bien de voir que ça évolue. A Bora Bora on avait mis en place l'assainissement dès 1997, avec en plus le "Reuse Water", où on peut réutiliser l'eau retraitée pour l'arrosage ou le nettoyage. Aujourd'hui j'ai l'espoir que toutes les communes avancent, avec ou sans nous. J'espère que bientôt il y aura de l'eau potable pour tous les Polynésiens, et que nos eaux usées soient bien retraitées pour protéger l'environnement de notre fenua."
