Nouméa, France | AFP | lundi 23/07/2017 - La ministre des Outre-mer Annick Girardin, arrivée lundi en Nouvelle-Calédonie où elle effectue son premier déplacement outre-mer, a qualifié l'archipel de "sujet prioritaire" à 16 mois d'un référendum d'autodétermination historique.
"C'est un sujet prioritaire pour le gouvernement puisqu'en 2018 la Nouvelle-Calédonie a un grand rendez-vous avec ce référendum, qui aura lieu avant novembre 2018", a déclaré à la presse Mme Girardin.
La ministre, en Nouvelle-Calédonie pour cinq jours, va consacrer l'esentiel de sa visite à des entretiens avec les responsables locaux et à des déplacements dans les provinces du Nord et des îles Loyauté, gérées par les indépendantistes.
Se définissant elle-même comme une "femme de terrain", Annick Girardin se rendra notamment sur le site de l'usine métallurgique de nickel Koniambo alors que le secteur minier, prépondérant dans l'économie calédonienne, traverse actuellement de grandes difficultés.
Les deux derniers jours de sa visite seront centrés autour de la célébration des 70 ans de la Communauté du Pacifique (CPS), principale organisation régionale de développement, qui a son siège à Nouméa.
"J'ai la volonté de travailler davantage à l'inclusion des territoires d'outre-mer dans leur environnement régional. Dans ce cadre-là, il est important pour la France de rappeler son attachement au Pacifique", a-t-elle déclaré dans une interview aux Nouvelles-Calédoniennes.
Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait déclaré souhaiter "que la Nouvelle-Calédonie reste dans la communauté nationale. (...) Je suis convaincu que la présence de la France est nécessaire pour garantir la paix civile et le développement".
Interrogée sur ces propos, la ministre a simplement répondu qu'elle avait "beaucoup de respect" pour l'ensemble des élus politiques calédoniens.
"La France respectera le choix qui sera fait. Il n'empêche que, tout en restant impartiaux, nous avons un rôle important à jouer pour préparer les élements qui feront de ce référendum un exercice légitime et non-contestable", a-t-elle aussi confié au quotidien local.
En 1998, l'accord de Nouméa a mis en place sur le Caillou un processus de décolonisation progressive, qui doit aboutir en 2018 à un référendum sur le maintien ou pas de l'archipel dans la France. La préparation de cette échéance suscite des divergences d'approche entre les dirigeants locaux.
"C'est un sujet prioritaire pour le gouvernement puisqu'en 2018 la Nouvelle-Calédonie a un grand rendez-vous avec ce référendum, qui aura lieu avant novembre 2018", a déclaré à la presse Mme Girardin.
La ministre, en Nouvelle-Calédonie pour cinq jours, va consacrer l'esentiel de sa visite à des entretiens avec les responsables locaux et à des déplacements dans les provinces du Nord et des îles Loyauté, gérées par les indépendantistes.
Se définissant elle-même comme une "femme de terrain", Annick Girardin se rendra notamment sur le site de l'usine métallurgique de nickel Koniambo alors que le secteur minier, prépondérant dans l'économie calédonienne, traverse actuellement de grandes difficultés.
Les deux derniers jours de sa visite seront centrés autour de la célébration des 70 ans de la Communauté du Pacifique (CPS), principale organisation régionale de développement, qui a son siège à Nouméa.
"J'ai la volonté de travailler davantage à l'inclusion des territoires d'outre-mer dans leur environnement régional. Dans ce cadre-là, il est important pour la France de rappeler son attachement au Pacifique", a-t-elle déclaré dans une interview aux Nouvelles-Calédoniennes.
Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait déclaré souhaiter "que la Nouvelle-Calédonie reste dans la communauté nationale. (...) Je suis convaincu que la présence de la France est nécessaire pour garantir la paix civile et le développement".
Interrogée sur ces propos, la ministre a simplement répondu qu'elle avait "beaucoup de respect" pour l'ensemble des élus politiques calédoniens.
"La France respectera le choix qui sera fait. Il n'empêche que, tout en restant impartiaux, nous avons un rôle important à jouer pour préparer les élements qui feront de ce référendum un exercice légitime et non-contestable", a-t-elle aussi confié au quotidien local.
En 1998, l'accord de Nouméa a mis en place sur le Caillou un processus de décolonisation progressive, qui doit aboutir en 2018 à un référendum sur le maintien ou pas de l'archipel dans la France. La préparation de cette échéance suscite des divergences d'approche entre les dirigeants locaux.