Annick Girardin a pris le temps de s'arrêter dans de nombreux stands du marché de Papeete dimanche matin.
PAPEETE, le 21 janvier 2018. "Je viens plusieurs jours pour voir et comprendre", a souligné Annick Girardin dimanche matin à la descente de l'avion. Elle est la première ministre des Outre-mer de l'ère Macron à se déplacer au fenua. Accord de Papeete, nucléaire, changement climatique, statut des Marquises…, les dossiers à son programme cette semaine sont nombreux.
Annick Girard est la première ministre des Outre-mer de l'ère Macron à venir en Polynésie française. En septembre dernier, c'est Sébastien Lecornu, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, qui s'était déplacé. A trois mois du premier tour des élections territoriales, Edouard Fritch et son gouvernement comptent bien avoir des résultats concrets lors de cette visite qu'ils pourront mettre en avant lors de la prochaine campagne aux élections territoriales.
A la descente de l'avion dimanche matin, elle a insisté sur sa disponibilité pour "écouter les Polynésiens, les élus et le gouvernement". "Depuis je suis à la tête de ministère des Outre-mer, tout le monde a compris que je suis une femme de terrain. C'est ma marque de fabrique. Je viens plusieurs jours pour voir et comprendre", a-t-elle expliqué. "Vous savez quand on regarde un dossier depuis Paris, même si on est ultramarine, on ne connaît pas obligatoirement tous les territoires. Chacun d'entre eux a ses spécificités et ses difficultés. Les archipels de Polynésie sont étendus. C'est quelque chose qu'on a besoin de faire pour mieux le comprendre. "
Ce dimanche après-midi, elle a visité le foyer d’accueil pour femmes « Pu O Te Hau » à Pirae avant de rencontrer les représentants des associations de lutte contre les violences faites aux femmes. En décembre dernier, le Conseil économique, social et environnemental lui avait remis un rapport sur les violences faites aux femmes outre-mer. Dans cette étude, il est indiqué que si 2,3% des habitantes de l'Hexagone ont été victimes d'agressions physiques par leur (ex-)conjoint durant les 12 derniers mois, ce taux monte à 17% en Polynésie Française. De même, 7% des résidentes en Polynésie française ont été victimes d'agression sexuelle par leur conjoint au cours des 12 derniers mois : c'est huit fois plus qu'en France métropolitaine, où ce taux s'élève à 0,8%.
Ce lundi, la ministre des Outre-mer part pour les Marquises. Elle doit y rencontrer les six maires de l'archipel. Elle commencera son déplacement par le sud de l'archipel avec Hiva Oa. Elle sera accueillie à l'aéroport par Etienne Tehaamoana, maire de Hiva Oa, et son conseil municipal. Le midi, elle participera à l'inauguration de la cantine scolaire communale. En milieu d'après-midi, elle visitera l’ensemble cérémoniel « Tohua Upeke », dans la vallée de Taaoa. Avant de visiter l'usine Tahiti Bio, la première compagnie du Régiment du service militaire adapté de Polynésie française lui sera présentée.
Le soir, elle dînera avec les trois maires des Marquises Sud, Etienne Tehaamoana, Félix Barsinas, maire de Tahuata, et Henri Tuieinui, maire de Fatu Hiva. A cette occasion, le président de la communauté de communes des îles Marquises (Codim), Félix Barsinas ne manquera pas de faire part des aspirations des maires marqusiiens qui aimeraient bien obtenir un statut particulier afin d'avoir davantage les mains libres pour développer leur archipel.
Mardi, la ministre se rendra à Nuku Hiva. Elle rencontrera les maires des Marquises Nord (Benoît Kautai, maire de Nuku Hiva, Joseph Kaiha, maire de Ua Pou et Nestor Ohu, Maire de Ua Huka).
Mercredi, Annick Girardin sera de retour à Tahiti. Elle sera présente pour la conclusion des Assises de l’Outre-mer. Elle se rendra ensuite notamment à Mahina pour parler des logements sociaux et de la politique de la ville.
Le midi, les travaux d’aménagement de la Pointe Vénus à Mahina seront inaugurés.
Enfin, le fait nucléaire sera le dernier thème abordé lors de cette journée. Le Comité de projet « institut d’archives et de documentation sur le fait nucléaire en Polynésie française sera installé. Le président de la République François Hollande avait évoqué lors de sa visite au fenua en 2016 la création de ce lieu "afin que la jeunesse polynésienne n'oublie pas cette période de notre histoire commun".
Pour son dernier jour de déplacement, la ministre se rendra à Arutua, aux Tuamotu. Elle sera accueillie par Reupena Taputuarai, maire de Arutua et son conseil municipal. Elle visitera la mairie-abri de survie avant de discuter avec les élus des problématiques liées aux risques naturels, à l’eau potable et au développement de la pêche et de la perliculture.
Annick Girardin quittera le fenua le vendredi 26 au matin.
Annick Girard est la première ministre des Outre-mer de l'ère Macron à venir en Polynésie française. En septembre dernier, c'est Sébastien Lecornu, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, qui s'était déplacé. A trois mois du premier tour des élections territoriales, Edouard Fritch et son gouvernement comptent bien avoir des résultats concrets lors de cette visite qu'ils pourront mettre en avant lors de la prochaine campagne aux élections territoriales.
A la descente de l'avion dimanche matin, elle a insisté sur sa disponibilité pour "écouter les Polynésiens, les élus et le gouvernement". "Depuis je suis à la tête de ministère des Outre-mer, tout le monde a compris que je suis une femme de terrain. C'est ma marque de fabrique. Je viens plusieurs jours pour voir et comprendre", a-t-elle expliqué. "Vous savez quand on regarde un dossier depuis Paris, même si on est ultramarine, on ne connaît pas obligatoirement tous les territoires. Chacun d'entre eux a ses spécificités et ses difficultés. Les archipels de Polynésie sont étendus. C'est quelque chose qu'on a besoin de faire pour mieux le comprendre. "
Ce dimanche après-midi, elle a visité le foyer d’accueil pour femmes « Pu O Te Hau » à Pirae avant de rencontrer les représentants des associations de lutte contre les violences faites aux femmes. En décembre dernier, le Conseil économique, social et environnemental lui avait remis un rapport sur les violences faites aux femmes outre-mer. Dans cette étude, il est indiqué que si 2,3% des habitantes de l'Hexagone ont été victimes d'agressions physiques par leur (ex-)conjoint durant les 12 derniers mois, ce taux monte à 17% en Polynésie Française. De même, 7% des résidentes en Polynésie française ont été victimes d'agression sexuelle par leur conjoint au cours des 12 derniers mois : c'est huit fois plus qu'en France métropolitaine, où ce taux s'élève à 0,8%.
Ce lundi, la ministre des Outre-mer part pour les Marquises. Elle doit y rencontrer les six maires de l'archipel. Elle commencera son déplacement par le sud de l'archipel avec Hiva Oa. Elle sera accueillie à l'aéroport par Etienne Tehaamoana, maire de Hiva Oa, et son conseil municipal. Le midi, elle participera à l'inauguration de la cantine scolaire communale. En milieu d'après-midi, elle visitera l’ensemble cérémoniel « Tohua Upeke », dans la vallée de Taaoa. Avant de visiter l'usine Tahiti Bio, la première compagnie du Régiment du service militaire adapté de Polynésie française lui sera présentée.
Le soir, elle dînera avec les trois maires des Marquises Sud, Etienne Tehaamoana, Félix Barsinas, maire de Tahuata, et Henri Tuieinui, maire de Fatu Hiva. A cette occasion, le président de la communauté de communes des îles Marquises (Codim), Félix Barsinas ne manquera pas de faire part des aspirations des maires marqusiiens qui aimeraient bien obtenir un statut particulier afin d'avoir davantage les mains libres pour développer leur archipel.
Mardi, la ministre se rendra à Nuku Hiva. Elle rencontrera les maires des Marquises Nord (Benoît Kautai, maire de Nuku Hiva, Joseph Kaiha, maire de Ua Pou et Nestor Ohu, Maire de Ua Huka).
Mercredi, Annick Girardin sera de retour à Tahiti. Elle sera présente pour la conclusion des Assises de l’Outre-mer. Elle se rendra ensuite notamment à Mahina pour parler des logements sociaux et de la politique de la ville.
Le midi, les travaux d’aménagement de la Pointe Vénus à Mahina seront inaugurés.
Enfin, le fait nucléaire sera le dernier thème abordé lors de cette journée. Le Comité de projet « institut d’archives et de documentation sur le fait nucléaire en Polynésie française sera installé. Le président de la République François Hollande avait évoqué lors de sa visite au fenua en 2016 la création de ce lieu "afin que la jeunesse polynésienne n'oublie pas cette période de notre histoire commun".
Pour son dernier jour de déplacement, la ministre se rendra à Arutua, aux Tuamotu. Elle sera accueillie par Reupena Taputuarai, maire de Arutua et son conseil municipal. Elle visitera la mairie-abri de survie avant de discuter avec les élus des problématiques liées aux risques naturels, à l’eau potable et au développement de la pêche et de la perliculture.
Annick Girardin quittera le fenua le vendredi 26 au matin.
"Je vais pouvoir écouter les Polynésiens"
Annick Girardin, ministre des Outre-mer
Quel message souhaitez-vous faire passer aux Polynésiens ?
"Je suis très heureuse d'être ici et de découvrir les archipels que je pourrai visiter. Je vais pouvoir écouter les Polynésiens, les élus et le gouvernement.
Il y a plusieurs sujets qui seront évoqués lors de cette visite de cinq jours. Dès ce dimanche après-midi, ce sera la question des violences faites aux femmes, un thème important sur lequel le président de la République s'est énormément impliqué. Il y a aussi la question du désenclavement et de la mobilité. Je suis aussi une îlienne, d'un autre bout du monde. Je connais les difficultés. Effectivement, il y a besoin de trouver un certain nombre de solutions. Il sera question aussi de croissance bleue et des solutions que porte la Polynésie en matière de croissance bleue.
L'image que j'ai de l'outre-mer et qu'il faut montrer c'est l'outre-mer des solutions. Mais pour que l'outre-mer des solutions vive mieux, il faut qu'on puisse mieux l'accompagner. Je suis là pour ça.
Je ferai un point aussi sur les assises car la Polynésie a participé fortement aux assises de l'outre-mer et je l'en remercie."
Lors d'un déplacement précédent outre-mer, vous avez dit que lorsqu'on ne vit pas les choses on ne peut pas les comprendre.
"Depuis je suis à la tête de ministère des Outre-mer, tout le monde a compris que je suis une femme de terrain. C'est ma marque de fabrique. Je viens plusieurs jours pour voir et comprendre. Vous savez quand on regarde un dossier depuis Paris, même si on est ultramarine, on ne connaît pas obligatoirement tous les territoires. Chacun d'entre eux a ses spécificités et ses difficultés. Les archipels de Polynésie sont étendus. C'est quelque chose qu'on a besoin de faire pour mieux le comprendre. "
Quel message souhaitez-vous faire passer aux Polynésiens ?
"Je suis très heureuse d'être ici et de découvrir les archipels que je pourrai visiter. Je vais pouvoir écouter les Polynésiens, les élus et le gouvernement.
Il y a plusieurs sujets qui seront évoqués lors de cette visite de cinq jours. Dès ce dimanche après-midi, ce sera la question des violences faites aux femmes, un thème important sur lequel le président de la République s'est énormément impliqué. Il y a aussi la question du désenclavement et de la mobilité. Je suis aussi une îlienne, d'un autre bout du monde. Je connais les difficultés. Effectivement, il y a besoin de trouver un certain nombre de solutions. Il sera question aussi de croissance bleue et des solutions que porte la Polynésie en matière de croissance bleue.
L'image que j'ai de l'outre-mer et qu'il faut montrer c'est l'outre-mer des solutions. Mais pour que l'outre-mer des solutions vive mieux, il faut qu'on puisse mieux l'accompagner. Je suis là pour ça.
Je ferai un point aussi sur les assises car la Polynésie a participé fortement aux assises de l'outre-mer et je l'en remercie."
Lors d'un déplacement précédent outre-mer, vous avez dit que lorsqu'on ne vit pas les choses on ne peut pas les comprendre.
"Depuis je suis à la tête de ministère des Outre-mer, tout le monde a compris que je suis une femme de terrain. C'est ma marque de fabrique. Je viens plusieurs jours pour voir et comprendre. Vous savez quand on regarde un dossier depuis Paris, même si on est ultramarine, on ne connaît pas obligatoirement tous les territoires. Chacun d'entre eux a ses spécificités et ses difficultés. Les archipels de Polynésie sont étendus. C'est quelque chose qu'on a besoin de faire pour mieux le comprendre. "