Tahiti, le 17 septembre 2024 – Ce mardi, le tribunal correctionnel a condamné un homme à une peine d'emprisonnement de 18 mois assortie d'un sursis probatoire de deux ans pour avoir battu à trois reprises sa femme en présence de sa fille. Pourtant, déjà sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact, les deux tourtereaux n'en ont eu cure, avançant par la même occasion que “l'amour est plus fort”.
Ecchymose périorbitaire et de la mandibule, des plaies sur le bras, sur le dos de la main et entre les doigts, des abrasions de la peau de 12 centimètres sur 6 centimètres et un placard ecchymotique de 14 centimètres de diamètre sur la cuisse droite… mais rien de bien grave à en croire le tāne de la victime, auteur de cette folie. Convoqué devant le tribunal correctionnel pour trois épisodes de violences entraînant plusieurs jours d'incapacité totale de travail et toujours en présence d'un mineur, le prévenu, ne mesurant pas la gravité des faits, a témoigné simplement : “Je suis quelqu'un de jaloux.” Une explication un peu légère pour le tribunal qui a sommé l'homme de s'expliquer davantage mais en vain, ou presque. “C'est elle qui me pousse à réagir comme ça”, a seulement pu rajouter le tortionnaire. Heureusement pour le tribunal, la déposition de la victime, recueillie par les gendarmes juste après les faits, était plus fournie.
“Une fois, nous étions à un anniversaire”, a témoigné la jeune femme lors de sa déposition. “J'étais alcoolisée et j'ai décidé d'aller dans le noir pour récupérer mes savates. Il m'a vu et a pensé encore que je le trompais. Il est venu puis il m'a donné une baffe. Je me suis enfuie vers la cuisine et j'ai trébuché sur un caillou. Il est arrivé et m'a roué de coups. J'ai essayé de m'enfuir de nouveau mais il m'a attrapé par les cheveux et m'a roué une nouvelle fois de coups mais cette fois-ci à la tête. Je n'ai pas voulu porter plainte tout de suite car je pensais qu'il allait changer.” Chose que le prévenu a eu à cœur de confirmer face aux juges : “Je suis plus calme. Aujourd'hui, quand je m'énerve, je vais fumer un joint dans mon coin.” Une réponse qui, hélas, n'a pas nécessairement eu l'effet escompté, notamment auprès du ministère public.
Appelée à la barre pour confirmer ses dires, la victime n'a pas laissé le temps au procureur de mener l'interrogatoire : “Je sais que j'ai ma part de responsabilité, que je dois faire ma part des choses et fermer ma bouche quand il s'emporte, afin d'être sûre que ça ne parte pas en couille”, a-t-elle confié devant un tribunal interloqué : “Vous êtes au courant que vous n'avez rien à vous reprocher dans cette histoire quand même”, a d'ailleurs réagi le président avant de demander des explications alors que les deux tourtereaux n'ont déjà plus rien à faire ensemble, le tāne étant placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec sa compagne en raison d'une précédente condamnation. “L'amour est plus fort”, a assuré le prévenu, soutenu par la victime. “Il m'avait dit pour l'interdiction. C'est moi qui suis retournée vers lui.”
Une énième romance sans queue ni tête et une violence du quotidien que le tribunal et le ministère public ne sauraient tolérer. Jugé coupable des faits qui lui sont reprochés, l'homme s'est vu condamner à 18 mois d'emprisonnement assortis d'un sursis probatoire de deux ans avec obligation de soins et de suivre une formation qualifiante.
Ecchymose périorbitaire et de la mandibule, des plaies sur le bras, sur le dos de la main et entre les doigts, des abrasions de la peau de 12 centimètres sur 6 centimètres et un placard ecchymotique de 14 centimètres de diamètre sur la cuisse droite… mais rien de bien grave à en croire le tāne de la victime, auteur de cette folie. Convoqué devant le tribunal correctionnel pour trois épisodes de violences entraînant plusieurs jours d'incapacité totale de travail et toujours en présence d'un mineur, le prévenu, ne mesurant pas la gravité des faits, a témoigné simplement : “Je suis quelqu'un de jaloux.” Une explication un peu légère pour le tribunal qui a sommé l'homme de s'expliquer davantage mais en vain, ou presque. “C'est elle qui me pousse à réagir comme ça”, a seulement pu rajouter le tortionnaire. Heureusement pour le tribunal, la déposition de la victime, recueillie par les gendarmes juste après les faits, était plus fournie.
“Une fois, nous étions à un anniversaire”, a témoigné la jeune femme lors de sa déposition. “J'étais alcoolisée et j'ai décidé d'aller dans le noir pour récupérer mes savates. Il m'a vu et a pensé encore que je le trompais. Il est venu puis il m'a donné une baffe. Je me suis enfuie vers la cuisine et j'ai trébuché sur un caillou. Il est arrivé et m'a roué de coups. J'ai essayé de m'enfuir de nouveau mais il m'a attrapé par les cheveux et m'a roué une nouvelle fois de coups mais cette fois-ci à la tête. Je n'ai pas voulu porter plainte tout de suite car je pensais qu'il allait changer.” Chose que le prévenu a eu à cœur de confirmer face aux juges : “Je suis plus calme. Aujourd'hui, quand je m'énerve, je vais fumer un joint dans mon coin.” Une réponse qui, hélas, n'a pas nécessairement eu l'effet escompté, notamment auprès du ministère public.
Appelée à la barre pour confirmer ses dires, la victime n'a pas laissé le temps au procureur de mener l'interrogatoire : “Je sais que j'ai ma part de responsabilité, que je dois faire ma part des choses et fermer ma bouche quand il s'emporte, afin d'être sûre que ça ne parte pas en couille”, a-t-elle confié devant un tribunal interloqué : “Vous êtes au courant que vous n'avez rien à vous reprocher dans cette histoire quand même”, a d'ailleurs réagi le président avant de demander des explications alors que les deux tourtereaux n'ont déjà plus rien à faire ensemble, le tāne étant placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec sa compagne en raison d'une précédente condamnation. “L'amour est plus fort”, a assuré le prévenu, soutenu par la victime. “Il m'avait dit pour l'interdiction. C'est moi qui suis retournée vers lui.”
Une énième romance sans queue ni tête et une violence du quotidien que le tribunal et le ministère public ne sauraient tolérer. Jugé coupable des faits qui lui sont reprochés, l'homme s'est vu condamner à 18 mois d'emprisonnement assortis d'un sursis probatoire de deux ans avec obligation de soins et de suivre une formation qualifiante.