Berlin, Allemagne | AFP | samedi 11/03/2017 - Alors que l'Allemagne est sur le qui-vive face à la menace d'attaques jihadistes, la police a fait fermer samedi un centre commercial à Essen (ouest) par crainte d'un attentat et remontait la piste d'auteurs potentiels.
Si aucune saisie d'armes ou d'explosif n'était annoncée samedi à la mi-journée dans ce grand centre commercial resté fermé au public pour la journée, la police a indiqué avoir interpellé deux hommes pour les interroger sur cette affaire.
La police locale d'Essen avait commencé par annoncer au petit matin avoir des "indices concrets concernant un éventuel attentat" sur ce complexe de 200 magasins en plein centre-ville et annoncé la fermeture complète du site.
L'alerte "ne concerne que le centre commercial de Limbecker Platz" l'un des plus grands du pays, a d'emblée prévenu la police tentant de rassurer la population de cette ville de la Rhur de plus d'un demi-million d'habitants.
Depuis, la police locale a investi le bâtiment, appuyée notamment par des brigades canines.
Un simple cordon de sécurité rouge et blanc en plastique maintenait les curieux à quelques mètres de distance seulement des portes-vitrées du centre commercial mais tous ses accès, y compris le métro et les parkings ont été fermés.
A la mi-journée, une première perquisition liée à cette alerte a été menée dans un appartement d'Oberhausen, ville située à quelques kilomètres d'Essen. Son locataire "est entendu", précise la police qui dit avoir ouvert une enquête criminelle depuis la veille. Un deuxième homme a été interpellé une heure après, toujours à Oberhausen, cette fois-ci dans un café internet ajoute la police. Les deux hommes ne "sont pas des suspects", précise le communiqué.
-Série d'alertes-
Selon le principal quotidien allemand, Bild, les services de renseignement allemands ont eu connaissance d'un projet "d'attaque à la bombe du centre commercial par plusieurs kamikazes".
La police reconnait avoir été alertée sur cette menace par un "autre service". Mais aucun organe fédéral allemand n'a voulu confirmer participer à cette opération ni préciser la nature ou l'origine de cette menace d'attentat.
Un porte-parole du Ministère de l'Intérieur allemand, Tobias Plate, a indiqué à l'AFP que l'opération relevait des compétences de la police locale, tout en reconnaissant que son ministère était en "contact permanent" avec le GTAZ, le centre allemand de lutte anti-terroriste, qui n'a pas de rôle opérationnel.
La dernière, d'une série de plus en plus longue, d'alertes sécuritaires en Allemagne remonte à jeudi dernier. Un Kosovar de 36 ans, qui s'est avéré souffrir de schizophrénie paranoïde, avait alors blessé neuf personnes dans une attaque à la hache à la gare centrale de Düsseldorf, également située comme Essen et Oberhausen dans l'Etat-région de Rhénanie du Nord-Westphalie.
Les autorités allemandes sont aux aguets en raison de la menace jihadiste pesant sur l'Allemagne, particulièrement depuis un attentat au camion-bélier qui avait fait 12 morts en décembre à Berlin, revendiqué par le groupe Etat islamique.
La mouvance jihadiste est en essor dans le pays depuis deux ans.
Les services du renseignement intérieur estiment à environ 10.000 le nombre d'islamistes radicaux dans en Allemagne, dont 1.600 soupçonnés de pouvoir passer à la violence.
Outre l'attaque au camion-bélier sur le marché de Noël de la capitale, l'EI a revendiqué en 2016 un meurtre à Hambourg (nord), un attentat à la bombe à Ansbach (sud) qui avait fait 15 blessés et une attaque à la hache dans un train en Bavière (5 blessés).
dar/emd
© Agence France-Presse
Si aucune saisie d'armes ou d'explosif n'était annoncée samedi à la mi-journée dans ce grand centre commercial resté fermé au public pour la journée, la police a indiqué avoir interpellé deux hommes pour les interroger sur cette affaire.
La police locale d'Essen avait commencé par annoncer au petit matin avoir des "indices concrets concernant un éventuel attentat" sur ce complexe de 200 magasins en plein centre-ville et annoncé la fermeture complète du site.
L'alerte "ne concerne que le centre commercial de Limbecker Platz" l'un des plus grands du pays, a d'emblée prévenu la police tentant de rassurer la population de cette ville de la Rhur de plus d'un demi-million d'habitants.
Depuis, la police locale a investi le bâtiment, appuyée notamment par des brigades canines.
Un simple cordon de sécurité rouge et blanc en plastique maintenait les curieux à quelques mètres de distance seulement des portes-vitrées du centre commercial mais tous ses accès, y compris le métro et les parkings ont été fermés.
A la mi-journée, une première perquisition liée à cette alerte a été menée dans un appartement d'Oberhausen, ville située à quelques kilomètres d'Essen. Son locataire "est entendu", précise la police qui dit avoir ouvert une enquête criminelle depuis la veille. Un deuxième homme a été interpellé une heure après, toujours à Oberhausen, cette fois-ci dans un café internet ajoute la police. Les deux hommes ne "sont pas des suspects", précise le communiqué.
-Série d'alertes-
Selon le principal quotidien allemand, Bild, les services de renseignement allemands ont eu connaissance d'un projet "d'attaque à la bombe du centre commercial par plusieurs kamikazes".
La police reconnait avoir été alertée sur cette menace par un "autre service". Mais aucun organe fédéral allemand n'a voulu confirmer participer à cette opération ni préciser la nature ou l'origine de cette menace d'attentat.
Un porte-parole du Ministère de l'Intérieur allemand, Tobias Plate, a indiqué à l'AFP que l'opération relevait des compétences de la police locale, tout en reconnaissant que son ministère était en "contact permanent" avec le GTAZ, le centre allemand de lutte anti-terroriste, qui n'a pas de rôle opérationnel.
La dernière, d'une série de plus en plus longue, d'alertes sécuritaires en Allemagne remonte à jeudi dernier. Un Kosovar de 36 ans, qui s'est avéré souffrir de schizophrénie paranoïde, avait alors blessé neuf personnes dans une attaque à la hache à la gare centrale de Düsseldorf, également située comme Essen et Oberhausen dans l'Etat-région de Rhénanie du Nord-Westphalie.
Les autorités allemandes sont aux aguets en raison de la menace jihadiste pesant sur l'Allemagne, particulièrement depuis un attentat au camion-bélier qui avait fait 12 morts en décembre à Berlin, revendiqué par le groupe Etat islamique.
La mouvance jihadiste est en essor dans le pays depuis deux ans.
Les services du renseignement intérieur estiment à environ 10.000 le nombre d'islamistes radicaux dans en Allemagne, dont 1.600 soupçonnés de pouvoir passer à la violence.
Outre l'attaque au camion-bélier sur le marché de Noël de la capitale, l'EI a revendiqué en 2016 un meurtre à Hambourg (nord), un attentat à la bombe à Ansbach (sud) qui avait fait 15 blessés et une attaque à la hache dans un train en Bavière (5 blessés).
dar/emd
© Agence France-Presse