BERLIN, 23 janvier 2012 (AFP) - L'ancienne capitale d'Allemagne de l'ouest, Bonn, a décidé de pérenniser ses "parcmètres" mis en place dans le cadre d'une taxe municipale sur la prostitution qui a rapporté 250.000 euros en 2011.
Ces appareils, qui délivrent des tickets et ressemblent à ceux utilisés habituellement par les automobilistes, avaient été installés début 2011. La ville avait justifié leur mise en place par le fait que les prostituées faisant le trottoir étaient plus difficiles à imposer que celles exerçant dans des établissements.
Les prostituées de Bonn doivent payer six euros par nuit de travail, peu importe le nombre de clients. Le ticket est valable la nuit de 20 heures à 6 heures du matin. En cas de fraude elles reçoivent un avertissement, puis sont passibles d'une amende.
Avant la mise en place de la taxe municipale sur la prostitution, le service des impôts de la ville tablait sur 300.000 euros de recettes, mais cet objectif avait été revu à la baisse en mars à 200.000. Avec 250.000 euros, nous sommes satisfaits et nous allons donc poursuivre avec cette taxe", a déclaré à l'AFP une porte-parole de la municipalité.
Dans un communiqué, la ville reconnaît que ce niveau de revenus nécessite "des contrôles intensifs sur place" mais la porte-parole a précisé que les coûts de ces contrôles "sont amortis" par les recettes.
Les rentrées de la taxe sont une goutte d'eau dans le budget de la ville, qui s'élevait à 1,2 milliards d'euros pour les années 2011 et 2012.
La municipalité estime à environ 200 le nombre de femmes travaillant occasionnellement dans les rues de Bonn et à une vingtaine, en moyenne, le nombre de prostituées régulières. La prostitution est une activité légale en Allemagne.
Ces appareils, qui délivrent des tickets et ressemblent à ceux utilisés habituellement par les automobilistes, avaient été installés début 2011. La ville avait justifié leur mise en place par le fait que les prostituées faisant le trottoir étaient plus difficiles à imposer que celles exerçant dans des établissements.
Les prostituées de Bonn doivent payer six euros par nuit de travail, peu importe le nombre de clients. Le ticket est valable la nuit de 20 heures à 6 heures du matin. En cas de fraude elles reçoivent un avertissement, puis sont passibles d'une amende.
Avant la mise en place de la taxe municipale sur la prostitution, le service des impôts de la ville tablait sur 300.000 euros de recettes, mais cet objectif avait été revu à la baisse en mars à 200.000. Avec 250.000 euros, nous sommes satisfaits et nous allons donc poursuivre avec cette taxe", a déclaré à l'AFP une porte-parole de la municipalité.
Dans un communiqué, la ville reconnaît que ce niveau de revenus nécessite "des contrôles intensifs sur place" mais la porte-parole a précisé que les coûts de ces contrôles "sont amortis" par les recettes.
Les rentrées de la taxe sont une goutte d'eau dans le budget de la ville, qui s'élevait à 1,2 milliards d'euros pour les années 2011 et 2012.
La municipalité estime à environ 200 le nombre de femmes travaillant occasionnellement dans les rues de Bonn et à une vingtaine, en moyenne, le nombre de prostituées régulières. La prostitution est une activité légale en Allemagne.