PORT-VILA, mardi 31 janvier 2012 (Flash d’Océanie) – Les autorités de ‘archipel de Vanuatu ont mis en place une pré-alerte lundi soir, en raison de la présence et de l’évolution dans la zone de vigilance d’une dépression tropicale pouvant potentiellement se transformer en cyclone au cours des quarante huit heures à venir.
D’ores et déjà, des pluies torrentielles ont été constatées en particulier dans la partie méridionale de l’archipel, rapporte la radio nationale.
Outre les avis de coups de vent, des avis de forte houle ont aussi été lancés, ainsi qu’un appel aux populations à débuter les préparations nécessaires en de telles circonstances, à commencer par la sécurisation des biens.
Lundi soir, cette dépression se trouvait à quelque 55 kilomètres à l’Est de la capitale Port-Vila avec des vents encore modérés, de l’ordre de moins de cinquante kilomètres heure.
Mais sa puissance pourrait augmenter au cours des quarante huit heures à venir, avec des vents pouvant atteindre en son centre des vitesses supérieurs à 75 kilomètres heure, estiment les prévisionnistes de Port-Vila.
Ce système se déplace à une vitesse relativement lente en empruntant une direction Sud-est, s’éloignant progressivement de Vanuatu, mais se rapprochant des îles Fidji, où la présence d’une précédente dépression, la semaine dernière, avait amené des pluies torrentielles qui ont provoqué d’importantes inondations dans les parties Ouest et Nord de l’île principale de Viti Levu.
Cette vague d’inondations a fait au moins six morts, près de trois mille déplacées et d’énormes dégâts dans le secteur agricole (canne à sucre) et aux infrastructures (ponts et chaussées) pour une facture totale évaluée provisoirement à une bonne douzaine de millions d’euros.
Déjà, mardi à la mi-journée, la petite ville de Rakiraki (Nord de Viti Levu) était une nouvelle fois inondée.
Craintes à Fidji
Les autorités fidjiennes sont particulièrement inquiètes au sujet de cette nouvelle probabilité d’inondations, alors que les travaux de secours humanitaires et de rétablissement commencent à peine et que les services de santé sont particulièrement inquiets concernant des conditions favorables à l’apparition d’épidémies de maladies telles que la dengue (transmise par les moustiques), la leptospirose, la dysenterie ou encore la typhoïde.
Depuis le début de la semaine, des opérations d’épandage de produits insecticides ont débuté dans les zones les plus affectées, de façon ciblée.
Des dizaines de milliers de tablettes de purification d’eau ont aussi commencé à être distribuées par les ONG et les services de gestion des catastrophes naturelles du gouvernement.
Les prévisions les plus alarmistes évoquent une transformation de cette dépression en cyclone dès le milieu de la semaine.
Cyclone et inondations : l’Australie d’Est en Ouest
Entre-temps, en Australie et en particulier dans l’État du Queensland (côte Est du pays), la ville de Charleville, déjà durement éprouvée par d’énormes inondations en mars 2010, se préparait une nouvelle fois à une évacuation de ses zones les plus menacées, rapport mardi la radio nationale.
Les services d’urgence, qui surveillent depuis le début de la semaine la montée des eaux, ont lancé mardi un avis en ce sens aux populations les plus exposées, surtout celles situées dans des points peu élevés.
Les prévisionnistes s’attendent à ce que les rivières sortent de leurs lits et provoquent des crues atteignant des normes supérieures d’au moins trois mètres aux niveaux habituels en cette saison.
Sur la côte occidentale de l’Australie, depuis le week-end dernier, c’est le cyclone tropical Iggy, de catégorie deux, qui continuait à inquiéter les autorités locales, avec en son centre des vents atteignant les 125 kilomètres heure, au large des villes australiennes d’Exmouth et de Port-Hedland.
Cette même région avait été frappée par un précédent cyclone, début janvier 2012, provoquant un arrêt forcé de l’activité des géants miniers représentés dans cette région de l’Australie riche en minerais divers.
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D’ores et déjà, des pluies torrentielles ont été constatées en particulier dans la partie méridionale de l’archipel, rapporte la radio nationale.
Outre les avis de coups de vent, des avis de forte houle ont aussi été lancés, ainsi qu’un appel aux populations à débuter les préparations nécessaires en de telles circonstances, à commencer par la sécurisation des biens.
Lundi soir, cette dépression se trouvait à quelque 55 kilomètres à l’Est de la capitale Port-Vila avec des vents encore modérés, de l’ordre de moins de cinquante kilomètres heure.
Mais sa puissance pourrait augmenter au cours des quarante huit heures à venir, avec des vents pouvant atteindre en son centre des vitesses supérieurs à 75 kilomètres heure, estiment les prévisionnistes de Port-Vila.
Ce système se déplace à une vitesse relativement lente en empruntant une direction Sud-est, s’éloignant progressivement de Vanuatu, mais se rapprochant des îles Fidji, où la présence d’une précédente dépression, la semaine dernière, avait amené des pluies torrentielles qui ont provoqué d’importantes inondations dans les parties Ouest et Nord de l’île principale de Viti Levu.
Cette vague d’inondations a fait au moins six morts, près de trois mille déplacées et d’énormes dégâts dans le secteur agricole (canne à sucre) et aux infrastructures (ponts et chaussées) pour une facture totale évaluée provisoirement à une bonne douzaine de millions d’euros.
Déjà, mardi à la mi-journée, la petite ville de Rakiraki (Nord de Viti Levu) était une nouvelle fois inondée.
Craintes à Fidji
Les autorités fidjiennes sont particulièrement inquiètes au sujet de cette nouvelle probabilité d’inondations, alors que les travaux de secours humanitaires et de rétablissement commencent à peine et que les services de santé sont particulièrement inquiets concernant des conditions favorables à l’apparition d’épidémies de maladies telles que la dengue (transmise par les moustiques), la leptospirose, la dysenterie ou encore la typhoïde.
Depuis le début de la semaine, des opérations d’épandage de produits insecticides ont débuté dans les zones les plus affectées, de façon ciblée.
Des dizaines de milliers de tablettes de purification d’eau ont aussi commencé à être distribuées par les ONG et les services de gestion des catastrophes naturelles du gouvernement.
Les prévisions les plus alarmistes évoquent une transformation de cette dépression en cyclone dès le milieu de la semaine.
Cyclone et inondations : l’Australie d’Est en Ouest
Entre-temps, en Australie et en particulier dans l’État du Queensland (côte Est du pays), la ville de Charleville, déjà durement éprouvée par d’énormes inondations en mars 2010, se préparait une nouvelle fois à une évacuation de ses zones les plus menacées, rapport mardi la radio nationale.
Les services d’urgence, qui surveillent depuis le début de la semaine la montée des eaux, ont lancé mardi un avis en ce sens aux populations les plus exposées, surtout celles situées dans des points peu élevés.
Les prévisionnistes s’attendent à ce que les rivières sortent de leurs lits et provoquent des crues atteignant des normes supérieures d’au moins trois mètres aux niveaux habituels en cette saison.
Sur la côte occidentale de l’Australie, depuis le week-end dernier, c’est le cyclone tropical Iggy, de catégorie deux, qui continuait à inquiéter les autorités locales, avec en son centre des vents atteignant les 125 kilomètres heure, au large des villes australiennes d’Exmouth et de Port-Hedland.
Cette même région avait été frappée par un précédent cyclone, début janvier 2012, provoquant un arrêt forcé de l’activité des géants miniers représentés dans cette région de l’Australie riche en minerais divers.
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