Paris, France | AFP | mardi 11/02/2020 - Les épisodes caniculaires sans répit nocturne vont se multiplier dans l'hémisphère nord même si les émissions de gaz à effet de serre devaient baisser, posant de sérieux risques pour la santé, selon une étude publiée mardi dans la revue Nature Communications.
Les épisodes de "chaleurs cumulées extrêmes" se caractérisent par une période de 24 heures quand les températures maximales et minimales dans un lieu donné sont, de jour comme de nuit, dans les 10% les plus élevées enregistrées. Ils présentent un danger sanitaire particulier car ils ne permettent pas au corps humain de se rafraichir à la faveur de températures nocturnes plus clémentes.
Une équipe de chercheurs chinois a analysé des données de température de l'hémisphère nord - où réside environ 90% de la population mondiale - sur la période 1960-2012, mettant en évidence une augmentation de la fréquence et de l'intensité de ces épisodes.
Utilisant des modélisations météo régionales ils ont calculé que l'exposition humaine à ces épisodes devrait pratiquement quadrupler d'ici 2100, passant de 19,5 milliards de journées humaines dans la décennie 2010 à 74 milliards dans la décennie 2090. Et ce dans l'hypothèse d'une croissance limitée de la population mondiale et de limitation des émissions de gaz à effet de serre au niveau des ambitions de l'accord de Paris, soit un réchauffement global "nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels", objectif qui semble déjà hors d'atteinte.
Dans un scénario d'émissions non maitrisées et de forte croissance démographique, l'augmentation pourrait dépasser un facteur 8, avec une exposition montant à 172,2 milliards de journées humaines.
"Ce type mésestimé de chaleur extrême augmente de façon significative en fréquence et en intensité," ont souligné les chercheurs Yang Chen, de l'Académie chinoise des sciences météorologiques, et Jun Wang de l'Institut de physique atmosphérique de Chine. "Et ces tendances à la hausse devraient se poursuivre et même s'accélérer à l'avenir", selon eux.
Les épisodes de "chaleurs cumulées extrêmes" se caractérisent par une période de 24 heures quand les températures maximales et minimales dans un lieu donné sont, de jour comme de nuit, dans les 10% les plus élevées enregistrées. Ils présentent un danger sanitaire particulier car ils ne permettent pas au corps humain de se rafraichir à la faveur de températures nocturnes plus clémentes.
Une équipe de chercheurs chinois a analysé des données de température de l'hémisphère nord - où réside environ 90% de la population mondiale - sur la période 1960-2012, mettant en évidence une augmentation de la fréquence et de l'intensité de ces épisodes.
Utilisant des modélisations météo régionales ils ont calculé que l'exposition humaine à ces épisodes devrait pratiquement quadrupler d'ici 2100, passant de 19,5 milliards de journées humaines dans la décennie 2010 à 74 milliards dans la décennie 2090. Et ce dans l'hypothèse d'une croissance limitée de la population mondiale et de limitation des émissions de gaz à effet de serre au niveau des ambitions de l'accord de Paris, soit un réchauffement global "nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels", objectif qui semble déjà hors d'atteinte.
Dans un scénario d'émissions non maitrisées et de forte croissance démographique, l'augmentation pourrait dépasser un facteur 8, avec une exposition montant à 172,2 milliards de journées humaines.
"Ce type mésestimé de chaleur extrême augmente de façon significative en fréquence et en intensité," ont souligné les chercheurs Yang Chen, de l'Académie chinoise des sciences météorologiques, et Jun Wang de l'Institut de physique atmosphérique de Chine. "Et ces tendances à la hausse devraient se poursuivre et même s'accélérer à l'avenir", selon eux.