Paris, France | AFP | mardi 12/01/2021 - Le philosophe Alain Finkielkraut a été congédié de LCI, où il intervenait comme chroniqueur, pour ses propos sur l'affaire Duhamel tenus lundi sur l'antenne de la chaîne d'information, a indiqué mardi LCI dans un communiqué.
"La direction de la chaîne condamne les propos tenus par Alain Finkielkraut sur son antenne. La chaîne info du Groupe TF1 rappelle qu'elle fait du débat d'idées, argumenté et respectueux, une priorité de sa ligne éditoriale", affirme LCI où intervenait le philosophe le lundi.
Lors de l'émission présentée par David Pujadas, l'intellectuel s'est dit "contre un lynchage généralisé" du politologue Olivier Duhamel, accusé dans un ouvrage par sa belle-fille, Camille Kouchner, d'agressions incestueuses sur son frère jumeau alors qu'il était adolescent à la fin des années 80.
"Y a-t-il eu consentement? A quel âge cela a-t-il commencé? Y a-t-il eu ou non une forme de réciprocité? On vous tombe immédiatement dessus", s'est enflammé M. Finkielkraut sur le plateau de "24H Pujadas".
"Parce que c'est un enfant de 13 ans", répond alors le journaliste.
"Et alors, on parle d'un adolescent ce n'est pas la même chose et en plus même pour spécifier le crime, il faut savoir s'il y a eu consentement ou non", rétorque le philosophe.
S'il admet qu'Olivier Duhamel "n'a pas seulement commis un acte répréhensible" mais aussi "très grave" et "inexcusable", il a aussi estimé qu'"il n'y a(vait) pas d'omerta" dans cette affaire.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur mineur de 15 ans" après les accusations de Camille Kouchner.
"Quand on m'a annoncé que j'étais viré, je suis tombé des nues", a réagi M. Finkielkraut, interrogé mardi soir par l'AFP.
"Ce que je dis est critiquable, peut-être, à certains moments. Mais ce que je dis est irréprochable (...) Je suis congédié comme un malpropre. On arrête ma chronique, et circulez on ne discute pas. Je trouve ça très injuste, mais malheureusement très révélateur d'une époque où c'est dans la presse que se recrutent les pires ennemis de la liberté de pensée", a-t-il estimé.
"Je vais réfléchir, au moins voir s'il y a une issue du côté des prud'hommes (...) Je ne sais pas du tout de quelle nature est le contrat que j'ai signé avec LCI, je ne comprends pas grand chose à toutes ces choses-là, mais je vais réfléchir", a affirmé le philosophe.
"La direction de la chaîne condamne les propos tenus par Alain Finkielkraut sur son antenne. La chaîne info du Groupe TF1 rappelle qu'elle fait du débat d'idées, argumenté et respectueux, une priorité de sa ligne éditoriale", affirme LCI où intervenait le philosophe le lundi.
Lors de l'émission présentée par David Pujadas, l'intellectuel s'est dit "contre un lynchage généralisé" du politologue Olivier Duhamel, accusé dans un ouvrage par sa belle-fille, Camille Kouchner, d'agressions incestueuses sur son frère jumeau alors qu'il était adolescent à la fin des années 80.
"Y a-t-il eu consentement? A quel âge cela a-t-il commencé? Y a-t-il eu ou non une forme de réciprocité? On vous tombe immédiatement dessus", s'est enflammé M. Finkielkraut sur le plateau de "24H Pujadas".
"Parce que c'est un enfant de 13 ans", répond alors le journaliste.
"Et alors, on parle d'un adolescent ce n'est pas la même chose et en plus même pour spécifier le crime, il faut savoir s'il y a eu consentement ou non", rétorque le philosophe.
S'il admet qu'Olivier Duhamel "n'a pas seulement commis un acte répréhensible" mais aussi "très grave" et "inexcusable", il a aussi estimé qu'"il n'y a(vait) pas d'omerta" dans cette affaire.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur mineur de 15 ans" après les accusations de Camille Kouchner.
"Quand on m'a annoncé que j'étais viré, je suis tombé des nues", a réagi M. Finkielkraut, interrogé mardi soir par l'AFP.
"Ce que je dis est critiquable, peut-être, à certains moments. Mais ce que je dis est irréprochable (...) Je suis congédié comme un malpropre. On arrête ma chronique, et circulez on ne discute pas. Je trouve ça très injuste, mais malheureusement très révélateur d'une époque où c'est dans la presse que se recrutent les pires ennemis de la liberté de pensée", a-t-il estimé.
"Je vais réfléchir, au moins voir s'il y a une issue du côté des prud'hommes (...) Je ne sais pas du tout de quelle nature est le contrat que j'ai signé avec LCI, je ne comprends pas grand chose à toutes ces choses-là, mais je vais réfléchir", a affirmé le philosophe.