Edouard Fritch a reçu mardi matin Frédéric Riveta, maire de Rurutu, Georges Hatitio, maire de Rimatara, et Joachim Tevaatua, maire de Raivavae afin d’évoquer avec eux la problématique de la protection de la ressource halieutique et le projet d'AMP des Australes.
PAPEETE, 12 avril 2016 - Edouard Fritch a confirmé mardi, lors d'un entretien avec trois des cinq maires des îles Australes, l’opposition du gouvernement au projet d’Aire marine protégée échafaudé dans l’archipel en collaboration avec l’Organisation non gouvernementale Pew.
Le président de la Polynésie française a affirmé mardi, lors de son entretien avec les maires de Rurutu, Raivavae et Rimatara, l’opposition du gouvernement au projet d’Aire marine protégée (AMP) sur une surface maritime d’un million de kilomètres carrés aux Australes. Une fois créé, cette AMP reviendrait à verrouiller tout l'océan autour de l’archipel, à l'exception d'une zone de pêche libre dans la limite des 20 nautiques des côtes pour les pêcheurs locaux, et quelques zones de pêche réglementée sur des hauts fonds à proximité des îles.
Sous l'appellation Rahui Nui no Tuhaa Pae, ce projet a été façonné en collaboration avec l’ONG Pew et obtient du soutien de la part des élus et de la population de l’archipel. Mais le gouvernement lui préfère le projet d'une aire marine gérée plus inspirée par un équilibre entre préservation de la ressource et développement économique. Car, a rappelé mardi Edouard Fritch au sujet de ce projet d'AMP, "on est en train de s’enfermer. On ne peut pas interdire aux Polynésiens d’accéder à la zone économique de notre pays. On va commencer par les Australes, puis ce sera les Marquises, les Tuamotu, et on ne pourra plus pêcher nulle part alors que notre flottille de pêche participe au développement et à l’emploi".
Une aire marine gérée à l’échelle du pays, permettrait en revanche d'organiser la pêche côtière en concertation avec les communes, au travers de zones de pêche réglementée. Cette proposition a reçu un accueil favorable des maires des trois communes représentées et des discussions avec les services concernées seront prochainement organisées, ainsi que des réunions dans les îles des Australes.
Le président Fritch a souligné l’implication du Pays depuis plus de 20 ans pour la protection de la ressource halieutique, notamment avec la rupture des accords de pêche avec des armements étrangers depuis 1996.
"Depuis cette date", a-t-il observé mardi lors de cette réunion, "les étrangers ne pêchent plus dans notre zone et notre flottille ne pêche pas non plus dans la zone des Australes", en reconnaissant qu’il convenait de préserver la ressource.
Le président de la Polynésie française a affirmé mardi, lors de son entretien avec les maires de Rurutu, Raivavae et Rimatara, l’opposition du gouvernement au projet d’Aire marine protégée (AMP) sur une surface maritime d’un million de kilomètres carrés aux Australes. Une fois créé, cette AMP reviendrait à verrouiller tout l'océan autour de l’archipel, à l'exception d'une zone de pêche libre dans la limite des 20 nautiques des côtes pour les pêcheurs locaux, et quelques zones de pêche réglementée sur des hauts fonds à proximité des îles.
Sous l'appellation Rahui Nui no Tuhaa Pae, ce projet a été façonné en collaboration avec l’ONG Pew et obtient du soutien de la part des élus et de la population de l’archipel. Mais le gouvernement lui préfère le projet d'une aire marine gérée plus inspirée par un équilibre entre préservation de la ressource et développement économique. Car, a rappelé mardi Edouard Fritch au sujet de ce projet d'AMP, "on est en train de s’enfermer. On ne peut pas interdire aux Polynésiens d’accéder à la zone économique de notre pays. On va commencer par les Australes, puis ce sera les Marquises, les Tuamotu, et on ne pourra plus pêcher nulle part alors que notre flottille de pêche participe au développement et à l’emploi".
Une aire marine gérée à l’échelle du pays, permettrait en revanche d'organiser la pêche côtière en concertation avec les communes, au travers de zones de pêche réglementée. Cette proposition a reçu un accueil favorable des maires des trois communes représentées et des discussions avec les services concernées seront prochainement organisées, ainsi que des réunions dans les îles des Australes.
Le président Fritch a souligné l’implication du Pays depuis plus de 20 ans pour la protection de la ressource halieutique, notamment avec la rupture des accords de pêche avec des armements étrangers depuis 1996.
"Depuis cette date", a-t-il observé mardi lors de cette réunion, "les étrangers ne pêchent plus dans notre zone et notre flottille ne pêche pas non plus dans la zone des Australes", en reconnaissant qu’il convenait de préserver la ressource.