Paris, France | AFP | vendredi 10/08/2017 - Les amendes pour location illégale de meublés touristiques type "Airbnb" ont plus que décuplé en 2017 à Paris, a indiqué vendredi la mairie.
Pour les six premiers mois de 2017, 31 propriétaires ont été condamnés en justice à payer 615.000 euros d'amendes, a affirmé à l'AFP Ian Brossat, adjoint PCF au logement de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, confirmant ainsi des chiffres révélés par le Parisien.
Au premier semestre 2016, les amendes s'étaient élevées à 45.000 euros, soit 13 fois moins, atteignant 200.000 euros pour toute l'année.
Les saisines par la Ville à la justice sont également passées de 42 logements en 2016 à 128 en 2017, a-t-il précisé.
"Ces chiffres ne reflètent pas une explosion du nombre des locations proposées, mais l'efficacité des contrôles", selon M. Brossat: "on est davantage rattrapé par la patrouille qu'avant", sourit-il.
De plus, "nous constatons avec satisfaction que les juges ont la main plus lourde qu'auparavant", a ajouté l'élu parisien.
L'amende maximum est en effet depuis novembre 2016 passée de 50.000 euros contre 25.000 auparavant. A Paris, la moyenne des amendes est passée de 10.000 euros en 2016 à 20.000 euros pour 2017, a précisé l'adjoint.
La durée limite d'un appartement en meublé touristique est fixée à 120 jours par an, une durée que la Ville souhaiterait voir réduite.
Paris, comme toutes les grandes villes touristiques, multiplie les initiatives pour lutter contre les locations meublées touristiques illégales qui se développent au détriment du secteur hôtelier, favorisent la spéculation immobilière, vident certains quartiers de leurs habitants et provoquent des désagréments quotidiens pour les autres.
"Nous sommes déterminés à continuer à lutter" contre les meublés illégaux, a insisté M. Brossat.
Une équipe de 25 agents de la Direction du logement et de l'habitat contrôle les immeubles.
Début juillet, le conseil de Paris a voté l'instauration d'un numéro d'enregistrement obligatoire à partir de décembre, pour toute personne désirant ainsi louer son appartement sur une plate-forme numérique.
Quelque 100.000 annonces sont proposées à Paris, toutes plates-formes confondues. Paris est pour Airbnb l'un des premiers marchés du monde avec 65.000 logements revendiqués.
Pour les six premiers mois de 2017, 31 propriétaires ont été condamnés en justice à payer 615.000 euros d'amendes, a affirmé à l'AFP Ian Brossat, adjoint PCF au logement de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, confirmant ainsi des chiffres révélés par le Parisien.
Au premier semestre 2016, les amendes s'étaient élevées à 45.000 euros, soit 13 fois moins, atteignant 200.000 euros pour toute l'année.
Les saisines par la Ville à la justice sont également passées de 42 logements en 2016 à 128 en 2017, a-t-il précisé.
"Ces chiffres ne reflètent pas une explosion du nombre des locations proposées, mais l'efficacité des contrôles", selon M. Brossat: "on est davantage rattrapé par la patrouille qu'avant", sourit-il.
De plus, "nous constatons avec satisfaction que les juges ont la main plus lourde qu'auparavant", a ajouté l'élu parisien.
L'amende maximum est en effet depuis novembre 2016 passée de 50.000 euros contre 25.000 auparavant. A Paris, la moyenne des amendes est passée de 10.000 euros en 2016 à 20.000 euros pour 2017, a précisé l'adjoint.
La durée limite d'un appartement en meublé touristique est fixée à 120 jours par an, une durée que la Ville souhaiterait voir réduite.
Paris, comme toutes les grandes villes touristiques, multiplie les initiatives pour lutter contre les locations meublées touristiques illégales qui se développent au détriment du secteur hôtelier, favorisent la spéculation immobilière, vident certains quartiers de leurs habitants et provoquent des désagréments quotidiens pour les autres.
"Nous sommes déterminés à continuer à lutter" contre les meublés illégaux, a insisté M. Brossat.
Une équipe de 25 agents de la Direction du logement et de l'habitat contrôle les immeubles.
Début juillet, le conseil de Paris a voté l'instauration d'un numéro d'enregistrement obligatoire à partir de décembre, pour toute personne désirant ainsi louer son appartement sur une plate-forme numérique.
Quelque 100.000 annonces sont proposées à Paris, toutes plates-formes confondues. Paris est pour Airbnb l'un des premiers marchés du monde avec 65.000 logements revendiqués.