AUCKLAND, vendredi 24 février 2012 (Flash d’Océanie) – Une semaine après l’australienne Qantas, qui, le 16 février 2012, avait annoncé la nécessaire suppression de quelque cinq cents emplois après une chute de ses bénéfices de 83 pour cent, c’est au tour de la Néo-zélandais Air New Zealand d’annoncer, vendredi, une baisse de ses profits de l’ordre de 61 pour cent, et la suppression annoncée de quelque 441 postes.
Date-butoir pour ces emplois à dégraisser chez la compagnie à la fougère : fin juin 2012, a précisé le directeur Rob Fyfe en annonçant les comptes de sa société vendredi.
Il a attribué ces contre-performances à la hausse constante des prix du carburants et à un contexte international particulièrement difficile, sur fonds de crise mondiale, le tout en dépit de la récente tenue en Nouvelle-Zélande (septembre-octobre 2011) de la dernière édition de la coupe du Monde de Rugby IRB.
« Les prix du carburant ont doublé au cours des trois dernières années et l’économie mondiale, encore faible, ne nous a pas permis de répercuter ces coûts sur les passagers », a-t-il plaidé en présentant les chiffres qu’il a qualifié de « décevants » pour ces six premiers mois (juin-décembre 2011) de l’exercice en cours.
Cette annonce intervient quelques jours après que la compagnie ait annoncé le départ programmé de M. Fyfe à la tête d’Air New Zealand le 31 décembre 2012.
Il avait pris ce poste en 2005.
Le 31 janvier 2012, en faisant cette annonce, John Palmer, Président du Conseil d’Administration de la compagnie, avait alors rendu un vibrant hommage anticipé à M. Fyfe en saluant son action qui aurait permis de maintenir Air New Zealand dans la zone de profit « malgré un contexte de turbulences économiques qui ont vu d’autres compagnies perdre des milliards de dollars à travers le monde».
M. Fyfe, en tant que chef exécutif d’Air New Zealand, assure aussi actuellement la présidence tournante du groupe Star Alliance.
Cette Alliance regroupe Adria Airways, Aegean Airlines, Air Canada, Air China, Air New Zealand, ANA, Asiana Airlines, Austrian, Blue1, British Midland International, Brussels Airlines, Continental Airlines, Croatia Airlines, EGYPTAIR, Ethiopian Airlines, LOT Polish Airlines, Lufthansa, Scandinavian Airlines, Singapore Airlines, South African Airways, Spanair, SWISS, TAM Airlines, TAP Portugal, Turkish Airlines, THAI, United et US Airways.
Au cours des six dernières années, la société a traversé des périodes difficiles, y compris au plan opérationnel (avec le crash qui avait fait sept morts -deux Allemands et cinq Néo-zélandais- le 27 novembre 2008 dans le Sud de la France au large de Perpignan d’un appareil Airbus A-320 loué à une société allemande), mais aussi des périodes d’engagement fort à l’occasion de la récente tenue de la coupe du Monde IRB de Rugby en Nouvelle-Zélande.
Air New Zealand meilleure compagnie au monde 2011
Mi-janvier 2012, Air New Zealand a été distinguée meilleure compagnie au monde 2011 par la revue professionnelle américaine Air Transport World, qui fait autorité dans ce secteur.
Ce magazine motive son choix par les qualités de leadership de la compagnie à la fougère d’argent, ainsi que pour la motivation de son personnel, qui se reflètent dans la qualité du service aux passagers, ainsi que dans des domaines tels que la sécurité et les performances financières.
Air New Zealand avait déjà décroché la tête du classement Air Transport World il y a deux ans.
Jeudi 13 janvier 2012, le plus gros appareil d’Air New Zealand jamais décoré aux couleurs des All Blacks, à savoir peint entièrement en noir avec une énorme fougère d’argent sur la queue, un Boeing 77-300ER, a atterri pour la première fois le tarmac de l’aéroport international d’Auckland.
Ces décorations identitaires entrent dans le cadre d’un accord de parrainage conclu avec la fédération national de rugby et les Alll Blacks.
Les contre-performances d’Air New Zealand interviennent un peu plus d’une semaine après les annonces faites par l’Australienne Qantas qui, jeudi 16 février 2012, annonçait pour sa part la suppression à terme de quelque cinq cent emplois, en réaction immédiate à une chute de 83 pour cent de ses bénéfices par rapport au second semestre de l’exercice financier précédent.
Alan Joyce, directeur général de Qantas, lors de la présentation des résultats de la société le 16 février 2012, a annoncé un bénéfice de 42 millions de dollars australiens (34,3 millions d’euros), une chute de 83 pour cent par rapport au second semestre (juin-décembre) du précédent exercice, qui affichait 241 millions de dollars australiens (196,8 millions d’euros).
M. Joyce a largement attribué cette chute des bénéfices à un mouvement de grève qui, en octobre 2011, avait cloué au sol la quasi-totalité de la flotte de Qantas, ainsi qu’à la hausse ininterrompue du coût des carburants.
M. Joyce avait alors créé un électrochoc en prenant les devants et en annonçant l’annulation de tous les vols de la compagnie.
Les syndicats entendaient à l’époque protester contre un plan de dégraissage des effectifs de la compagnie, ainsi que le projet de création de nouvelles entités en partenariat avec la filiale à bas coût Jetstar et d’autres compagnies, en Asie du Sud-est.
La suppression à terme d’un millier d’emplois avait alors été annoncée.
Jeudi, le directeur général a détaillé un plan quinquennal visant à accroître la compétitivité de Qantas au plan mondial.
Pour cette seconde vague de licenciements, les cinq cents emplois les plus directement visés se trouveraient dans les catégories de personnel technique, de maintenance et de restauration.
Jeudi, M. Joyce a aussi martelé sur le fait qu’ « aucun emploi n’ira à l’étranger ».
Lors de cette même conférence, jeudi, Qantas a aussi annoncé la suppression de plusieurs lignes, parmi lesquelles Singapore-Mumbai (Bombay) et Auckland-Los Angeles, dès le 6 mai 2012.
à partir de cette même date, par contre, les dessertes Los Angeles-New York et Sydney-Tokyo bénéficieront d’une augmentation en capacité passagers et en fréquence.
Les bénéfices avaient doublé en 2011
Le 24 août 2011, Qantas annonçait, dans le cadre de ses résultats financiers au terme de l’exercice achevé le 30 juin 2011, un doublement de ses bénéfices net par rapport à l’exercice précédent.
Alan Joyce, Directeur Général, précisait alors que ce bénéfice était, pour la période écoulée, de quelque 250 millions de dollars australiens (181,5 millions d’euros), contre 112 millions de dollars (81,3 millions d’euros) pour l’exercice précédent.
Cette performance, estimait-il à l’époque, intervenait en dépit de nombreux « défis » auxquels la compagnie au kangourou avait été confrontée au cours de cette période, à commencer par les catastrophes naturelles qui ont frappé la côte Est de l’Australie fin 2010 et début 2011 (cyclones et inondations), ainsi que les deux séismes survenus en septembre 2010 et en février 2011 dans la ville néo-zélandaise de Christchurch, l’une des destinations de Qantas.
Selon M. Joyce, l’impact financier de ces catastrophes naturelles a été chiffré à 224 millions de dollars (162,6 millions d’euros)
Parmi les autres « défis » cités : la hausse des prix du carburant (vingt huit pour cent en moyenne sur la période considérée) et un climat international jugé morose en matière de voyages.
Ces annonces de résultats financiers intervenaient huit jours après que M. Joyce ait dévoilé, le 16 août 2011, une série de changements dans l’orientation stratégique de la compagnie au kangourou, qui passera notamment par de nouvelles alliances en Europe et en Asie, l’achat de 120 Airbus A320 mais aussi par la suppression progressive d’un millier d’emplois (sur une masse salariale de quelque trente cinq mille emplois) au cours des cinq années à venir.
Le dernier volet de ces annonces avait rapidement suscité de vives inquiétudes de la part des organisations syndicales, qui n’avaient pas tardé à agiter la menace de grèves perlées.
Faisant référence à ce qu’il a décidé d’appeler « la Nouvelle Qantas », M. Joyce avait longuement détaillé cette nouvelle stratégie internationale, que le contexte mondial et concurrentiel rend, selon lui, inévitable.
« Qantas International, dans sa forme actuelle, consomme des montants énormes en capital et notre base de coûts est environ vingt pour cent plus grande que celle de nos concurrents. Ne rien faire, ou tourner autour du pot, n’est pas une option », affirmait-il en justifiant ce plan quinquennal de réformes par un objectif général : retrouver la rentabilité à court terme.
« Les employés recevront les informations complètes au fur et à mesure que nous affinerons et mettrons en œuvre notre plan (social). Les personnes affectées auront accès à tout le soutien nécessaire. Le Groupe aura à cœur de minimiser le nombre de licenciements obligatoires, autant que possible », avait alors ajouté le Directeur Général.
Miser sur l’Asie
La nouvelle stratégie met aussi un accent tout particulier sur le marché asiatique, « la région qui se développe le plus au monde en matière de voyages aériens ».
Dans cette optique, au plan des alliances stratégiques et des nouvelles dessertes, M. Joyce a annoncé, entre autres, le lancement d’ici la fin 2012 de la compagnie à bas coûts « Jetstar Japan », fruit d’une alliance avec Japan Airlines (JAL) et le groupe nippon Mitsubishi.
Jetstar avait déjà été crée par Qantas, en tant que filiale à bas coût de la compagnie au kangourou, mais elle se cantonnait jusqu’ii aux vols intérieurs en Australie et régionaux vers la Nouvelle-Zélande.
Une autre compagnie, qui serait basée en Asie, est aussi en projet de création, mais son nom n’a pas encore été dévoilé.
Qantas a aussi annoncé l’ouverture de nouvelles lignes à destination du Chili (Santiago), un renforcement du partenariat existant avec British Airways, notamment sur l’exploitation des vols d’Airbus A380 sur les lignes entre l’Australie (au départ de Sydney et Melbourne) et Londres, via Singapour.
Qantas prévoit toujours d’exploiter, d’ici fin 2012, une douzaine d’A380.
Mais la compagnie entend aussi acquérir entre 106 et 110 Airbus A320 pour soutenir l’expansion vers les nouveaux marchés cibles, y compris pour doter la flotte de Jetstar Japan.
Qantas a aussi pris une option d’achat pour 194 autre appareils du même type, dans le cadre du renouvellement de la flotte à l’horizon 2025.
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Date-butoir pour ces emplois à dégraisser chez la compagnie à la fougère : fin juin 2012, a précisé le directeur Rob Fyfe en annonçant les comptes de sa société vendredi.
Il a attribué ces contre-performances à la hausse constante des prix du carburants et à un contexte international particulièrement difficile, sur fonds de crise mondiale, le tout en dépit de la récente tenue en Nouvelle-Zélande (septembre-octobre 2011) de la dernière édition de la coupe du Monde de Rugby IRB.
« Les prix du carburant ont doublé au cours des trois dernières années et l’économie mondiale, encore faible, ne nous a pas permis de répercuter ces coûts sur les passagers », a-t-il plaidé en présentant les chiffres qu’il a qualifié de « décevants » pour ces six premiers mois (juin-décembre 2011) de l’exercice en cours.
Cette annonce intervient quelques jours après que la compagnie ait annoncé le départ programmé de M. Fyfe à la tête d’Air New Zealand le 31 décembre 2012.
Il avait pris ce poste en 2005.
Le 31 janvier 2012, en faisant cette annonce, John Palmer, Président du Conseil d’Administration de la compagnie, avait alors rendu un vibrant hommage anticipé à M. Fyfe en saluant son action qui aurait permis de maintenir Air New Zealand dans la zone de profit « malgré un contexte de turbulences économiques qui ont vu d’autres compagnies perdre des milliards de dollars à travers le monde».
M. Fyfe, en tant que chef exécutif d’Air New Zealand, assure aussi actuellement la présidence tournante du groupe Star Alliance.
Cette Alliance regroupe Adria Airways, Aegean Airlines, Air Canada, Air China, Air New Zealand, ANA, Asiana Airlines, Austrian, Blue1, British Midland International, Brussels Airlines, Continental Airlines, Croatia Airlines, EGYPTAIR, Ethiopian Airlines, LOT Polish Airlines, Lufthansa, Scandinavian Airlines, Singapore Airlines, South African Airways, Spanair, SWISS, TAM Airlines, TAP Portugal, Turkish Airlines, THAI, United et US Airways.
Au cours des six dernières années, la société a traversé des périodes difficiles, y compris au plan opérationnel (avec le crash qui avait fait sept morts -deux Allemands et cinq Néo-zélandais- le 27 novembre 2008 dans le Sud de la France au large de Perpignan d’un appareil Airbus A-320 loué à une société allemande), mais aussi des périodes d’engagement fort à l’occasion de la récente tenue de la coupe du Monde IRB de Rugby en Nouvelle-Zélande.
Air New Zealand meilleure compagnie au monde 2011
Mi-janvier 2012, Air New Zealand a été distinguée meilleure compagnie au monde 2011 par la revue professionnelle américaine Air Transport World, qui fait autorité dans ce secteur.
Ce magazine motive son choix par les qualités de leadership de la compagnie à la fougère d’argent, ainsi que pour la motivation de son personnel, qui se reflètent dans la qualité du service aux passagers, ainsi que dans des domaines tels que la sécurité et les performances financières.
Air New Zealand avait déjà décroché la tête du classement Air Transport World il y a deux ans.
Jeudi 13 janvier 2012, le plus gros appareil d’Air New Zealand jamais décoré aux couleurs des All Blacks, à savoir peint entièrement en noir avec une énorme fougère d’argent sur la queue, un Boeing 77-300ER, a atterri pour la première fois le tarmac de l’aéroport international d’Auckland.
Ces décorations identitaires entrent dans le cadre d’un accord de parrainage conclu avec la fédération national de rugby et les Alll Blacks.
Les contre-performances d’Air New Zealand interviennent un peu plus d’une semaine après les annonces faites par l’Australienne Qantas qui, jeudi 16 février 2012, annonçait pour sa part la suppression à terme de quelque cinq cent emplois, en réaction immédiate à une chute de 83 pour cent de ses bénéfices par rapport au second semestre de l’exercice financier précédent.
Alan Joyce, directeur général de Qantas, lors de la présentation des résultats de la société le 16 février 2012, a annoncé un bénéfice de 42 millions de dollars australiens (34,3 millions d’euros), une chute de 83 pour cent par rapport au second semestre (juin-décembre) du précédent exercice, qui affichait 241 millions de dollars australiens (196,8 millions d’euros).
M. Joyce a largement attribué cette chute des bénéfices à un mouvement de grève qui, en octobre 2011, avait cloué au sol la quasi-totalité de la flotte de Qantas, ainsi qu’à la hausse ininterrompue du coût des carburants.
M. Joyce avait alors créé un électrochoc en prenant les devants et en annonçant l’annulation de tous les vols de la compagnie.
Les syndicats entendaient à l’époque protester contre un plan de dégraissage des effectifs de la compagnie, ainsi que le projet de création de nouvelles entités en partenariat avec la filiale à bas coût Jetstar et d’autres compagnies, en Asie du Sud-est.
La suppression à terme d’un millier d’emplois avait alors été annoncée.
Jeudi, le directeur général a détaillé un plan quinquennal visant à accroître la compétitivité de Qantas au plan mondial.
Pour cette seconde vague de licenciements, les cinq cents emplois les plus directement visés se trouveraient dans les catégories de personnel technique, de maintenance et de restauration.
Jeudi, M. Joyce a aussi martelé sur le fait qu’ « aucun emploi n’ira à l’étranger ».
Lors de cette même conférence, jeudi, Qantas a aussi annoncé la suppression de plusieurs lignes, parmi lesquelles Singapore-Mumbai (Bombay) et Auckland-Los Angeles, dès le 6 mai 2012.
à partir de cette même date, par contre, les dessertes Los Angeles-New York et Sydney-Tokyo bénéficieront d’une augmentation en capacité passagers et en fréquence.
Les bénéfices avaient doublé en 2011
Le 24 août 2011, Qantas annonçait, dans le cadre de ses résultats financiers au terme de l’exercice achevé le 30 juin 2011, un doublement de ses bénéfices net par rapport à l’exercice précédent.
Alan Joyce, Directeur Général, précisait alors que ce bénéfice était, pour la période écoulée, de quelque 250 millions de dollars australiens (181,5 millions d’euros), contre 112 millions de dollars (81,3 millions d’euros) pour l’exercice précédent.
Cette performance, estimait-il à l’époque, intervenait en dépit de nombreux « défis » auxquels la compagnie au kangourou avait été confrontée au cours de cette période, à commencer par les catastrophes naturelles qui ont frappé la côte Est de l’Australie fin 2010 et début 2011 (cyclones et inondations), ainsi que les deux séismes survenus en septembre 2010 et en février 2011 dans la ville néo-zélandaise de Christchurch, l’une des destinations de Qantas.
Selon M. Joyce, l’impact financier de ces catastrophes naturelles a été chiffré à 224 millions de dollars (162,6 millions d’euros)
Parmi les autres « défis » cités : la hausse des prix du carburant (vingt huit pour cent en moyenne sur la période considérée) et un climat international jugé morose en matière de voyages.
Ces annonces de résultats financiers intervenaient huit jours après que M. Joyce ait dévoilé, le 16 août 2011, une série de changements dans l’orientation stratégique de la compagnie au kangourou, qui passera notamment par de nouvelles alliances en Europe et en Asie, l’achat de 120 Airbus A320 mais aussi par la suppression progressive d’un millier d’emplois (sur une masse salariale de quelque trente cinq mille emplois) au cours des cinq années à venir.
Le dernier volet de ces annonces avait rapidement suscité de vives inquiétudes de la part des organisations syndicales, qui n’avaient pas tardé à agiter la menace de grèves perlées.
Faisant référence à ce qu’il a décidé d’appeler « la Nouvelle Qantas », M. Joyce avait longuement détaillé cette nouvelle stratégie internationale, que le contexte mondial et concurrentiel rend, selon lui, inévitable.
« Qantas International, dans sa forme actuelle, consomme des montants énormes en capital et notre base de coûts est environ vingt pour cent plus grande que celle de nos concurrents. Ne rien faire, ou tourner autour du pot, n’est pas une option », affirmait-il en justifiant ce plan quinquennal de réformes par un objectif général : retrouver la rentabilité à court terme.
« Les employés recevront les informations complètes au fur et à mesure que nous affinerons et mettrons en œuvre notre plan (social). Les personnes affectées auront accès à tout le soutien nécessaire. Le Groupe aura à cœur de minimiser le nombre de licenciements obligatoires, autant que possible », avait alors ajouté le Directeur Général.
Miser sur l’Asie
La nouvelle stratégie met aussi un accent tout particulier sur le marché asiatique, « la région qui se développe le plus au monde en matière de voyages aériens ».
Dans cette optique, au plan des alliances stratégiques et des nouvelles dessertes, M. Joyce a annoncé, entre autres, le lancement d’ici la fin 2012 de la compagnie à bas coûts « Jetstar Japan », fruit d’une alliance avec Japan Airlines (JAL) et le groupe nippon Mitsubishi.
Jetstar avait déjà été crée par Qantas, en tant que filiale à bas coût de la compagnie au kangourou, mais elle se cantonnait jusqu’ii aux vols intérieurs en Australie et régionaux vers la Nouvelle-Zélande.
Une autre compagnie, qui serait basée en Asie, est aussi en projet de création, mais son nom n’a pas encore été dévoilé.
Qantas a aussi annoncé l’ouverture de nouvelles lignes à destination du Chili (Santiago), un renforcement du partenariat existant avec British Airways, notamment sur l’exploitation des vols d’Airbus A380 sur les lignes entre l’Australie (au départ de Sydney et Melbourne) et Londres, via Singapour.
Qantas prévoit toujours d’exploiter, d’ici fin 2012, une douzaine d’A380.
Mais la compagnie entend aussi acquérir entre 106 et 110 Airbus A320 pour soutenir l’expansion vers les nouveaux marchés cibles, y compris pour doter la flotte de Jetstar Japan.
Qantas a aussi pris une option d’achat pour 194 autre appareils du même type, dans le cadre du renouvellement de la flotte à l’horizon 2025.
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