Les syndicats d’Air France à Tahiti ont obtenu gain de cause, au moins sur l’un des points de leurs revendications dans les négociations en cours du plan de restructuration Transform Papeete. Dès la semaine prochaine, deux réunions hebdomadaires sont programmées au lieu d’une. Elles auront lieu mardi et jeudi prochain au siège régional de la compagnie à Papeete. Le but pour les syndicats est d’avancer plus rapidement alors que les négociations doivent aboutir d’ici la fin du mois d’octobre, et que les quatre réunions déjà passées n’ont pas encore permis aux parties de s’accorder sur quoi que ce soit.
Pour l’Unsa, syndicat majoritaire du personnel navigant commercial (PNC), le plus concerné par le plan Transform Papeete, «c’est une valse-hésitation permanente. Un pas en avant, un pas en arrière». Ainsi, la direction régionale a refusé le mercredi 3 octobre les propositions de rotations du personnel PNC mises en avant par les syndicats, pour des raisons techniques et économiques.
Les objectifs de productivité que la direction cherche à atteindre, sont de l’avis des syndicats très ambitieux. Alors que le plan national d’Air France, Transform 2015, prévoit 20% de réduction des coûts, les efforts locaux ont été fixés à 35% en raison du déficit important de la ligne Papeete/Los Angeles. «Les schémas de rotations proposés aux PNC par la direction régionale impliquent une baisse de la masse salariale, sans que l’on sache ce qu’il adviendra des sureffectifs» précise Eric Delcuvellerie de l’Unsa à Tahiti. «Il s’agit pour nous d’augmenter la cadence des vols, mais avec des réductions de salaire conséquentes». Selon les syndicats, les salaires seraient baissés d’environ 18% alors que les PNC travailleront plus : par l’abandon du 13e mois, le gel des salaires durant deux ans en 2013 et 2014, le gel des avancements, la suppression entre autres de la prime de transport. «C’est un catalogue impressionnant» reconnaît Eric Delcuvellerie.
Pour l’Unsa, syndicat majoritaire du personnel navigant commercial (PNC), le plus concerné par le plan Transform Papeete, «c’est une valse-hésitation permanente. Un pas en avant, un pas en arrière». Ainsi, la direction régionale a refusé le mercredi 3 octobre les propositions de rotations du personnel PNC mises en avant par les syndicats, pour des raisons techniques et économiques.
Les objectifs de productivité que la direction cherche à atteindre, sont de l’avis des syndicats très ambitieux. Alors que le plan national d’Air France, Transform 2015, prévoit 20% de réduction des coûts, les efforts locaux ont été fixés à 35% en raison du déficit important de la ligne Papeete/Los Angeles. «Les schémas de rotations proposés aux PNC par la direction régionale impliquent une baisse de la masse salariale, sans que l’on sache ce qu’il adviendra des sureffectifs» précise Eric Delcuvellerie de l’Unsa à Tahiti. «Il s’agit pour nous d’augmenter la cadence des vols, mais avec des réductions de salaire conséquentes». Selon les syndicats, les salaires seraient baissés d’environ 18% alors que les PNC travailleront plus : par l’abandon du 13e mois, le gel des salaires durant deux ans en 2013 et 2014, le gel des avancements, la suppression entre autres de la prime de transport. «C’est un catalogue impressionnant» reconnaît Eric Delcuvellerie.