Tahiti, le 27 avril 2023 - L'expert en arts martiaux, Charles Laux, a invité cette semaine à Tahiti le grand maître de tai chi, Aijun Zhang. Ce dernier a notamment été instructeur au célèbre monastère taoïste du Mont Wudang. Il a dispensé son savoir à une quinzaine de stagiaires tout au long de la semaine au temple Kanti de Mama'o.
Des enchainements lents, précis, souples et des postures à tenir pendant quelques secondes, le tout accompagné d'une profonde respiration sur chaque mouvement. Depuis lundi au temple Kanti, à Mama'o, une quinzaine de stagiaires suivent l'enseignement du grand maître de tai chi, Aijun Zhang. Ce dernier a été invité au fenua par l'expert en arts martiaux, Charles Laux. “Il est maître de tai chi, de kung-fu et il a été instructeur au temple Shaolin et au temple Wudang. Il avait aussi un salon de massage à Paris où il prodiguait des soins. Aujourd'hui il a vendu son salon et il sillonne le monde pour partager son savoir. On a la même passion pour les arts martiaux et c'est pour ça qu'il a accepté mon invitation”, indique Charles Laux.
Des enchainements lents, précis, souples et des postures à tenir pendant quelques secondes, le tout accompagné d'une profonde respiration sur chaque mouvement. Depuis lundi au temple Kanti, à Mama'o, une quinzaine de stagiaires suivent l'enseignement du grand maître de tai chi, Aijun Zhang. Ce dernier a été invité au fenua par l'expert en arts martiaux, Charles Laux. “Il est maître de tai chi, de kung-fu et il a été instructeur au temple Shaolin et au temple Wudang. Il avait aussi un salon de massage à Paris où il prodiguait des soins. Aujourd'hui il a vendu son salon et il sillonne le monde pour partager son savoir. On a la même passion pour les arts martiaux et c'est pour ça qu'il a accepté mon invitation”, indique Charles Laux.
Charles Laux (en rouge), expert en arts martiaux et également instructeur de tai chi, est à l'origine de la venue du maître Zhang.
“Avoir l'esprit guerrier”
Le sifu Zhang est en effet une référence. Originaire du Henan, Zhang Aijun a été baigné dès son jeune âge dans la tradition des arts martiaux. Titulaire de nombreux diplômes et titres, Zhang a donc formé des élèves au monastère taoïste du mont Wudang. “Quand j'ai commencé les arts martiaux c'était avant tout pour être en bonne santé”, confie le maître qui a enseigné cette semaine à ses stagiaires le tai chi dans le style Zhao Bao. “C'est ce qui a de plus pur dans la pratique et qui se rapproche le plus des origines du tai chi”, souligne le sifu Zhang.
Pendant deux heures l'intéressé va donc répéter inlassablement les mêmes mouvements, même si certains enchainements sont plus compliqués à saisir pour les élèves, “mais en général ils ont tous l'envie d'apprendre et de bien faire les choses”, explique le maitre tai chi. “Il y a une bonne énergie ici.”
Dans le groupe on retrouve une majorité de personnes âgées. Mais comme le rappelle Charles Laux, “le tai chi ce n'est pas forcément que pour les personnes d'un certain âge. On a tous cette vision occidentalisée du tai chi où l'on voit des personnes âgées, mais il convient à tout le monde (...). Le tai chi à l'origine est une forme de kung-fu. Les moines pratiquaient le kung-fu parce qu'ils avaient une santé très fragile et vivaient dans des conditions difficiles. Le kung-fu leur a permis d'améliorer leur état de santé (...). Ce qui est important pour moi c'est toujours d'avoir l'esprit guerrier. L'esprit guerrier ça ne veut pas dire pour moi aller se battre. Pour moi avoir l'esprit guerrier c’est chercher à être en forme, être en bonne santé. En quelque sorte on revient à l'origine de la pratique des arts martiaux qui étaient de maintenir les gens en bonne santé”.
Le maitre Zhang dispensera ses derniers enseignements ce vendredi au temple Kanti. Et samedi les candidates à l'élection de Miss Dragon auront en outre l'opportunité de partager un moment avec le sifu.
Le sifu Zhang est en effet une référence. Originaire du Henan, Zhang Aijun a été baigné dès son jeune âge dans la tradition des arts martiaux. Titulaire de nombreux diplômes et titres, Zhang a donc formé des élèves au monastère taoïste du mont Wudang. “Quand j'ai commencé les arts martiaux c'était avant tout pour être en bonne santé”, confie le maître qui a enseigné cette semaine à ses stagiaires le tai chi dans le style Zhao Bao. “C'est ce qui a de plus pur dans la pratique et qui se rapproche le plus des origines du tai chi”, souligne le sifu Zhang.
Pendant deux heures l'intéressé va donc répéter inlassablement les mêmes mouvements, même si certains enchainements sont plus compliqués à saisir pour les élèves, “mais en général ils ont tous l'envie d'apprendre et de bien faire les choses”, explique le maitre tai chi. “Il y a une bonne énergie ici.”
Dans le groupe on retrouve une majorité de personnes âgées. Mais comme le rappelle Charles Laux, “le tai chi ce n'est pas forcément que pour les personnes d'un certain âge. On a tous cette vision occidentalisée du tai chi où l'on voit des personnes âgées, mais il convient à tout le monde (...). Le tai chi à l'origine est une forme de kung-fu. Les moines pratiquaient le kung-fu parce qu'ils avaient une santé très fragile et vivaient dans des conditions difficiles. Le kung-fu leur a permis d'améliorer leur état de santé (...). Ce qui est important pour moi c'est toujours d'avoir l'esprit guerrier. L'esprit guerrier ça ne veut pas dire pour moi aller se battre. Pour moi avoir l'esprit guerrier c’est chercher à être en forme, être en bonne santé. En quelque sorte on revient à l'origine de la pratique des arts martiaux qui étaient de maintenir les gens en bonne santé”.
Le maitre Zhang dispensera ses derniers enseignements ce vendredi au temple Kanti. Et samedi les candidates à l'élection de Miss Dragon auront en outre l'opportunité de partager un moment avec le sifu.