Tahiti, le 29 avril 2025 - Un homme de 61 ans était jugé ce mardi matin pour agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans. La jeune fille avait 7 ans au moment des faits. Au fil de l’audience, le prévenu est passé aux aveux, l’affaire a été renvoyée au ministère public. L’homme, quoi qu’il arrive, a déjà un nouveau rendez-vous avec la justice, il sera jugé aux assises en mai dans le cadre d’une autre affaire.
C’est un voisin qui était mis en cause pour agression sexuelle sur mineur entre janvier et août 2022 dans l’une des affaires jugées ce mardi matin au tribunal de Papeete. C’est la mère de la victime qui a porté plainte, alertée par les mots de sa fille, alors âgée de 7 ans : “Il m’a touchée, et il a même poussé sa main”.
Les gendarmes ont interrogé le mis en cause. L’homme âgé de 61 ans a été placé en détention. À l’audience, le juge a repris questions et réponses pour éclaircir la situation.
L’homme aurait touché la fillette à plusieurs reprises, se promenant avec elle, lui offrant bonbons, chocolats et ice cream. À la barre, il a présenté la victime comme une enfant “arrogante” et, surtout, “menteuse”.
“Oui, je l’ai touchée”
Mais l’homme est passé aux aveux. “Oui, je l’ai touchée un peu, mais pas au-delà de ce que l’on peut imaginer”, puis un peu plus tard : “Oui, elle m’a montré sa poupoune mais c’est elle qui a voulu, oui je lui ai touché le sexe”, “oui j’ai rentré mes doigts, mais elle me l’avait demandé. Elle m’a pris la main, le doigt, je lui ai donné du plaisir”.
Au juge, qui lui a demandé pourquoi tous ces gestes, alors que cela ne semblait pas lui faire plaisir, alors que la jeune fille a parlé de douleur, il a répondu : “Peut-être que c’est sa maman qui lui demandait de le faire pour avoir de l’argent”. Il a expliqué leur en donner parfois, “pour les aider”, et d’ajouter : “Sa mère a voulu que je me retrouve devant la justice, c’est un complot !”
En réponse aux aveux de nature criminelle livrés pendant l’audience, l’affaire a été renvoyée au ministère public qui ouvrira une information. Le prévenu, lui, sera de toute façon de retour au tribunal les 5 et 6 mai pour un procès aux assises. Il est accusé de viols sur mineur de 15 ans, atteintes sexuelles sur mineur de moins de 15 ans, viols incestueux sur mineur de 15 ans et non dénonciation de crime.
C’est un voisin qui était mis en cause pour agression sexuelle sur mineur entre janvier et août 2022 dans l’une des affaires jugées ce mardi matin au tribunal de Papeete. C’est la mère de la victime qui a porté plainte, alertée par les mots de sa fille, alors âgée de 7 ans : “Il m’a touchée, et il a même poussé sa main”.
Les gendarmes ont interrogé le mis en cause. L’homme âgé de 61 ans a été placé en détention. À l’audience, le juge a repris questions et réponses pour éclaircir la situation.
L’homme aurait touché la fillette à plusieurs reprises, se promenant avec elle, lui offrant bonbons, chocolats et ice cream. À la barre, il a présenté la victime comme une enfant “arrogante” et, surtout, “menteuse”.
“Oui, je l’ai touchée”
Mais l’homme est passé aux aveux. “Oui, je l’ai touchée un peu, mais pas au-delà de ce que l’on peut imaginer”, puis un peu plus tard : “Oui, elle m’a montré sa poupoune mais c’est elle qui a voulu, oui je lui ai touché le sexe”, “oui j’ai rentré mes doigts, mais elle me l’avait demandé. Elle m’a pris la main, le doigt, je lui ai donné du plaisir”.
Au juge, qui lui a demandé pourquoi tous ces gestes, alors que cela ne semblait pas lui faire plaisir, alors que la jeune fille a parlé de douleur, il a répondu : “Peut-être que c’est sa maman qui lui demandait de le faire pour avoir de l’argent”. Il a expliqué leur en donner parfois, “pour les aider”, et d’ajouter : “Sa mère a voulu que je me retrouve devant la justice, c’est un complot !”
En réponse aux aveux de nature criminelle livrés pendant l’audience, l’affaire a été renvoyée au ministère public qui ouvrira une information. Le prévenu, lui, sera de toute façon de retour au tribunal les 5 et 6 mai pour un procès aux assises. Il est accusé de viols sur mineur de 15 ans, atteintes sexuelles sur mineur de moins de 15 ans, viols incestueux sur mineur de 15 ans et non dénonciation de crime.