Tahiti, le 2 février 2024 – Le 32e Salon du tourisme a ouvert ses portes ce vendredi, au parc expo de Mama’o. Un rendez-vous très prisé chaque année, aussi bien par la clientèle locale en quête de bonnes affaires que par les acteurs du tourisme désireux de remplir leurs carnets de réservations. Sur place, la guerre des prospectus est ouverte.
Véritable chasse aux bonnes affaires, le Salon du tourisme s'est définitivement installé au calendrier des consommateurs locaux. Et pour cause, aujourd'hui, les potentiels clients se préparent bien en avance : “C'est devenu une habitude, à partir de janvier, avec mon mari, on regarde les destinations qui nous intéressent car on sait qu'en février, il y aura le Salon du tourisme”, témoigne Paloma, qui n'est pas déçue d'avoir une nouvelle fois fait le déplacement : “Il faut dire qu'il y a vraiment le choix entre les pensions de famille et les prestataires. Pour une seule et même île, il peut y avoir une dizaine de stands. En plus d'avoir des offres intéressantes, on a un large choix. C'est super !” D'autant que cette année, le Salon du tourisme enregistre un record en présentant 290 exposants.
Du côté des touristes étrangers, certains ont osé sortir de leur chambre d'hôtel pour les bonnes affaires, certes, mais également pour s'essayer au français : “Prix vraiment chers dans hôtel, ici mieux”, tente d'expliquer courageusement Lloyd, touriste originaire de l'Oregon, aux États-Unis. Sa femme, Lisa, en bonne mère de famille, cherche des activités pour les enfants : “Les enfants adorent l'océan, mais ils ont très peur des requins. Nous attendrons qu'ils grandissent pour ce genre d'excursion. Du coup, on essaie de trouver des choses à faire sur la terre ferme principalement.” Et si les prestataires ne manquent pas, ces derniers proposent des réductions allant bien souvent jusqu'à 40%.
Un salon pour les périodes creuses
Le salon des bonnes affaires oui, mais pour une raison bien précise. Car si les clients se préparent chaque année, il en va de même pour les prestataires et les pensions de famille. Manatea Couraud, prestataire de service en excursions maritimes, témoigne : “Nous sommes vraiment spécialisés dans les sorties baleines et ça marche très bien. Durant cette période, nous sommes sur l'eau du matin au soir, tous les jours. En revanche, cela représente tout juste une centaine de jours dans l'année. Donc, en termes de chiffres, il faudrait réussir à faire quelques excursions en période creuse. C'est pour cela que nous prenons la peine d'être présents au Salon du tourisme.”
Une approche du salon confirmée par un autre prestataire de Bora Bora, dans le même secteur : “Personnellement, je trouve qu'à la même période l'an dernier, nous avions plus de monde. À la sortie de la crise Covid et jusqu'à l'année dernière, les gens avaient besoin de voyager et ça s'est ressenti. Par contre, on dirait que la tendance s'essouffle un peu cette année. À notre niveau, celui des prestataires de service en tout cas, je trouve que l'on revient à des habitudes et des taux de fréquentation similaires à 2019. Ce qui veut dire des périodes creuses qu'il faudra combler du mieux possible.” Et afin d'attirer les clients, les prestataires ont redoublé d'effort cette année, n'hésitant pas à faire appel à de plus en plus de racoleurs publicitaires. Sur place, la guerre des prospectus est lancée.
Véritable chasse aux bonnes affaires, le Salon du tourisme s'est définitivement installé au calendrier des consommateurs locaux. Et pour cause, aujourd'hui, les potentiels clients se préparent bien en avance : “C'est devenu une habitude, à partir de janvier, avec mon mari, on regarde les destinations qui nous intéressent car on sait qu'en février, il y aura le Salon du tourisme”, témoigne Paloma, qui n'est pas déçue d'avoir une nouvelle fois fait le déplacement : “Il faut dire qu'il y a vraiment le choix entre les pensions de famille et les prestataires. Pour une seule et même île, il peut y avoir une dizaine de stands. En plus d'avoir des offres intéressantes, on a un large choix. C'est super !” D'autant que cette année, le Salon du tourisme enregistre un record en présentant 290 exposants.
Du côté des touristes étrangers, certains ont osé sortir de leur chambre d'hôtel pour les bonnes affaires, certes, mais également pour s'essayer au français : “Prix vraiment chers dans hôtel, ici mieux”, tente d'expliquer courageusement Lloyd, touriste originaire de l'Oregon, aux États-Unis. Sa femme, Lisa, en bonne mère de famille, cherche des activités pour les enfants : “Les enfants adorent l'océan, mais ils ont très peur des requins. Nous attendrons qu'ils grandissent pour ce genre d'excursion. Du coup, on essaie de trouver des choses à faire sur la terre ferme principalement.” Et si les prestataires ne manquent pas, ces derniers proposent des réductions allant bien souvent jusqu'à 40%.
Un salon pour les périodes creuses
Le salon des bonnes affaires oui, mais pour une raison bien précise. Car si les clients se préparent chaque année, il en va de même pour les prestataires et les pensions de famille. Manatea Couraud, prestataire de service en excursions maritimes, témoigne : “Nous sommes vraiment spécialisés dans les sorties baleines et ça marche très bien. Durant cette période, nous sommes sur l'eau du matin au soir, tous les jours. En revanche, cela représente tout juste une centaine de jours dans l'année. Donc, en termes de chiffres, il faudrait réussir à faire quelques excursions en période creuse. C'est pour cela que nous prenons la peine d'être présents au Salon du tourisme.”
Une approche du salon confirmée par un autre prestataire de Bora Bora, dans le même secteur : “Personnellement, je trouve qu'à la même période l'an dernier, nous avions plus de monde. À la sortie de la crise Covid et jusqu'à l'année dernière, les gens avaient besoin de voyager et ça s'est ressenti. Par contre, on dirait que la tendance s'essouffle un peu cette année. À notre niveau, celui des prestataires de service en tout cas, je trouve que l'on revient à des habitudes et des taux de fréquentation similaires à 2019. Ce qui veut dire des périodes creuses qu'il faudra combler du mieux possible.” Et afin d'attirer les clients, les prestataires ont redoublé d'effort cette année, n'hésitant pas à faire appel à de plus en plus de racoleurs publicitaires. Sur place, la guerre des prospectus est lancée.