PAPEETE, 14 janvier 2015 – Marcel Tuihani a été entendu en début d’après-midi par le juge Stelmach dans le cadre de l’information ouverte pour recel de détournement de biens et de fonds publics, dans les affaires dites de la vaisselle et des employés de la présidence.
Le président de l’Assemblée de la Polynésie française avait été mis en examen le 24 décembre dernier, après avoir été longuement entendu en garde à vue par les enquêteurs de la direction de la sécurité publique à Papeete. Mais il n’avait alors pu être auditionné par le juge d’instruction en l’absence de son avocat.
En tant que président de l’APF, la responsabilité de Marcel Tuihani est automatiquement engagée par les délits qui pourraient avoir été commis dans l’enceinte de la 3e institution du Pays.
La justice tente de clarifier le degré d'information qui a été le sien lors de l’emploi d’agents du Service des moyens généraux (SMG) de la présidence pour la rénovation de locaux mis à la disposition de Gaston Flosse à l'Assemblée, tout comme lors de l’introduction à l’Assemblée d’un lot de vaisselle qui semble-t-il appartient à la présidence. Cette vaisselle avait été saisie lors d’une perquisition, début décembre, au 4e étage de l'immeuble administratif de l'APF, dans un espace de restauration réservé à l'usage exclusif de Gaston Flosse. Marcel Tuihani s’est confié à la presse à l’issue de son audition.
Quel est votre sentiment après cette comparution devant le juge Stelmach ?
Marcel Tuihani : Rien en particulier. Il n’y a pas eu de déclaration autre que les réponses que j’ai pu accorder aux enquêteurs durant ma garde à vue.
La justice soupçonne Gaston Flosse d’avoir emporté la vaisselle de la présidence. Etiez-vous informé de l’introduction dans les locaux de l’Assemblée de cette vaisselle ?
Marcel Tuihani : Oui et c’est la raison pour laquelle je suis entendu aujourd’hui par le juge Stelmach. Je n’ai jamais nié avoir accepté la présence de cette vaisselle à l’Assemblée, partant du principe que cette vaisselle appartient à Gaston Flosse et que je n’avais pas à remettre en question ses déclarations.
Etiez-vous également informé de l’emploi d’agents de la Présidence pour la rénovation des locaux mis à la disposition de Gaston Flosse à l’Assemblée ?
Marcel Tuihani : On me demande d’apporter des précisions sur les conditions dans lesquelles des agents du SMG sont intervenus pour des travaux à l’Assemblée. Ces personnels m’ont déclaré qu’ils étaient en congés. (…) Je n’avais pas à remettre en question la qualité et la nature de leur travail. Je leur ai fait confiance partant du principe qu’ils étaient en congés. J’aurais dû être plus vigilant.
Cette mise en examen vous inquiète-t-elle ?
Marcel Tuihani : J’estime avoir fait mon travail. Je fais confiance à la justice et j’ose espérer que les auditions faites aujourd’hui et les réponses apporteront l’éclairage nécessaire sur ces affaires. Mais en ce qui me concerne, je suis confiant : je ne suis pas inquiet.
Le président de l’Assemblée de la Polynésie française avait été mis en examen le 24 décembre dernier, après avoir été longuement entendu en garde à vue par les enquêteurs de la direction de la sécurité publique à Papeete. Mais il n’avait alors pu être auditionné par le juge d’instruction en l’absence de son avocat.
En tant que président de l’APF, la responsabilité de Marcel Tuihani est automatiquement engagée par les délits qui pourraient avoir été commis dans l’enceinte de la 3e institution du Pays.
La justice tente de clarifier le degré d'information qui a été le sien lors de l’emploi d’agents du Service des moyens généraux (SMG) de la présidence pour la rénovation de locaux mis à la disposition de Gaston Flosse à l'Assemblée, tout comme lors de l’introduction à l’Assemblée d’un lot de vaisselle qui semble-t-il appartient à la présidence. Cette vaisselle avait été saisie lors d’une perquisition, début décembre, au 4e étage de l'immeuble administratif de l'APF, dans un espace de restauration réservé à l'usage exclusif de Gaston Flosse. Marcel Tuihani s’est confié à la presse à l’issue de son audition.
Quel est votre sentiment après cette comparution devant le juge Stelmach ?
Marcel Tuihani : Rien en particulier. Il n’y a pas eu de déclaration autre que les réponses que j’ai pu accorder aux enquêteurs durant ma garde à vue.
La justice soupçonne Gaston Flosse d’avoir emporté la vaisselle de la présidence. Etiez-vous informé de l’introduction dans les locaux de l’Assemblée de cette vaisselle ?
Marcel Tuihani : Oui et c’est la raison pour laquelle je suis entendu aujourd’hui par le juge Stelmach. Je n’ai jamais nié avoir accepté la présence de cette vaisselle à l’Assemblée, partant du principe que cette vaisselle appartient à Gaston Flosse et que je n’avais pas à remettre en question ses déclarations.
Etiez-vous également informé de l’emploi d’agents de la Présidence pour la rénovation des locaux mis à la disposition de Gaston Flosse à l’Assemblée ?
Marcel Tuihani : On me demande d’apporter des précisions sur les conditions dans lesquelles des agents du SMG sont intervenus pour des travaux à l’Assemblée. Ces personnels m’ont déclaré qu’ils étaient en congés. (…) Je n’avais pas à remettre en question la qualité et la nature de leur travail. Je leur ai fait confiance partant du principe qu’ils étaient en congés. J’aurais dû être plus vigilant.
Cette mise en examen vous inquiète-t-elle ?
Marcel Tuihani : J’estime avoir fait mon travail. Je fais confiance à la justice et j’ose espérer que les auditions faites aujourd’hui et les réponses apporteront l’éclairage nécessaire sur ces affaires. Mais en ce qui me concerne, je suis confiant : je ne suis pas inquiet.