(de G à D) Abel Temarii, Gérald Huioutu, le représentant de l'athlétisme, Ramon Gatien
PIRAE, le 9 décembre 2015. Fin octobre dernier, M. Tauhiti Nena l’actuel président du COPF invitait les médias pour une conférence de presse au siège du COPF. Il venait de recevoir de la part de l’avocat du comité olympique, un compte rendu faisant état d’une décision de justice annulant l’assemblée générale de l’association TNPG ayant élu président Gérald Huioutu en février 2015.
En effet, à quelques mois des jeux, un ‘putsch’ avait renversé l’équipe en place, destituant le président en place Bernard Costa. Rappelons que cette association est destinée à gérer l’enveloppe d’argent public destinée à financer la participation de la Polynésie aux jeux du Pacifique, 120 Mcp pour les derniers jeux en Papouasie Nouvelle Guinée.
Gérald Huioutu, ‘président’ de l’association Tahiti Nui Pacific Games et par ailleurs vice-président de la fédération tahitienne de tennis de table, a fait appel de cette décision, il se considère donc toujours en place avec son bureau, en attendant la décision de la cour d’appel. Il a voulu développer un droit de réponse déjà publié sur le site internet Tahiti Infos.
L’interview a été réalisée en présence des présidents de fédération Ramon Gatien (taekwondo), Abel Temarii (volley) et le représentant de la fédé d’athlétisme. Un représentant de la fédé de football n’a pas pu rester mais a tenu à affirmer son soutien à Gérald Huioutu, qui rappelons-le, est employé à l’Ijspf.
En parallèle de ce différent judiciaire entre le l’association TNPG et le comité olympique de Polynésie française, la rédaction de Tahiti Infos a été informée de la candidature de M. Abel Temarii au poste de président du COPF, face au président en place Tauhiti Nena. Le bureau du COPF sera soumis au vote des diverses fédérations dans le premier trimestre 2016.
En effet, à quelques mois des jeux, un ‘putsch’ avait renversé l’équipe en place, destituant le président en place Bernard Costa. Rappelons que cette association est destinée à gérer l’enveloppe d’argent public destinée à financer la participation de la Polynésie aux jeux du Pacifique, 120 Mcp pour les derniers jeux en Papouasie Nouvelle Guinée.
Gérald Huioutu, ‘président’ de l’association Tahiti Nui Pacific Games et par ailleurs vice-président de la fédération tahitienne de tennis de table, a fait appel de cette décision, il se considère donc toujours en place avec son bureau, en attendant la décision de la cour d’appel. Il a voulu développer un droit de réponse déjà publié sur le site internet Tahiti Infos.
L’interview a été réalisée en présence des présidents de fédération Ramon Gatien (taekwondo), Abel Temarii (volley) et le représentant de la fédé d’athlétisme. Un représentant de la fédé de football n’a pas pu rester mais a tenu à affirmer son soutien à Gérald Huioutu, qui rappelons-le, est employé à l’Ijspf.
En parallèle de ce différent judiciaire entre le l’association TNPG et le comité olympique de Polynésie française, la rédaction de Tahiti Infos a été informée de la candidature de M. Abel Temarii au poste de président du COPF, face au président en place Tauhiti Nena. Le bureau du COPF sera soumis au vote des diverses fédérations dans le premier trimestre 2016.
Gérald Huioutu au micro de Tahiti Infos :
Si le tribunal a invalidé votre élection, l’enveloppe de 120 mcp a donc été gérée dans l’illégalité ?
« En fait la décision de justice annule l’assemblée qui a élu le nouveau président et le nouveau bureau. Si on applique cette décision, le nouveau bureau n’est plus effectif. Cette décision dit également que l’ancien président n’est plus également président. Il n’y aurait donc plus de président à la tête de cette association. »
Extrait de la décision de justice : « M. Costa ne pourra être autorisé à convoquer une nouvelle assemblée générale puisqu’il n’a plus la qualité de président de l’association et alors même que son mandat est expiré à la date de l’assemblée générale contestée. » Fin de citation
« C’est pour cette raison que le bureau de TNPG a décidé de faire appel, ce qui a pour conséquence de suspendre la décision et de remettre le bureau actuel à la tête de l’association. »
Qu’avez-vous à dire sur le fond ?
« Ce qui est important c’est de rétablir la vérité. Il y a des mensonges qui ont été proférés. Nous ne sommes pas des ‘voyous’, nous sommes des présidents de fédérations sportives, on s’occupe de notre jeunesse, on travaille tous les jours bénévolement, on peut être respectés à ce titre. »
Le président du COPF avait déploré que son avis n’ait pas été pris en compte lors de cette assemblée contestée ?
« Le COPF est membre à titre consultatif de TNPG. Ceux qui décident, ce sont les présidents des fédérations sportives ou leurs représentants. Il parle des procurations, mais l’assemblée générale a pris une décision par vote. »
Il vous a été reproché de faire un ‘putsch’ à quelques mois des jeux ?
« On a été convoqués pour le renouvellement du bureau. On a pas provoqué cette assemblée. En respectant les statuts, tout le monde peut se présenter à l’élection du président. C’est ce que j’ai fait. Ce que l’on sait, c’est qu’il y avait plus de 6 millions de dettes, aujourd’hui elles sont payées. Air Calin qui attendait 5,6 Mcp depuis quatre ans, a été content d’être payé. »
« On voulait sauver la participation de la Polynésie aux Jeux du Pacifique. On savait que c’était mal barré, on savait qu’il fallait tout changer pour faire en sorte qu’on puisse y aller parce qu’on a bossé dur, croyez moi, en six mois. On a participé, il me semble, dans de très bonnes conditions. »
Il vous a été reproché une absence d’équité ?
« Il faut savoir qu’on a consacré 9 Mfcp pour le rapatriement des athlètes qui sont principalement en métropole. C’est énorme et presque toutes les fédérations en ont bénéficié. Le cas dont M. Nena parle est celui de son fils dont il a fait payer le billet par le comité olympique. »
« C’est aux présidents de fédé que l’on rembourse, pas au comité olympique, ce n’est pas le rôle du comité olympique de rapatrier des athlètes. Il a pris cette décision parce que c’était son fils. Toutes ces règles ont été énoncées lors des assemblées générales. A partir du moment où l’on sort de ces règles, il n’y a pas de remboursement à faire. »
En ce qui concerne les logos du COPF utilisés ?
« J’ai un mail de l’ancien président de TNPG, trésorier du COPF, M. Costa. Le CA du COPF a donné son accord et parce qu’on a été élus M. Nena retire son accord ? On a des engagements vis à vis des tiers, on fait comment ? Les engagements pris par l’ancien président, j’y ai fait face. On ne peut pas retirer son autorisation, il l’a donnée, il n’a pas a revenir dessus, à moins de rembourser les frais engagés par TNPG. »
Le résultat des ventes est réclamé par le COPF ?
« C’est encore changer les conditions. Il n’y avait pas ces conditions avec l’ancien bureau en place. Parce qu’il y a changement de bureau, il change de conditions, ce n’est pas normal. »
Si la justice vous déboute à nouveau en appel ?
« On respecte les décisions de justice. La loi nous autorise à faire appel. Si demain on est plus là et bien on ne sera plus là. »
Le mot de la fin pour M. Abel Temarii :
« La justice a jugé l’affaire sur la forme et pas sur le fond, sur sa position de vice-président du tennis de table. Il nous appartient aujourd’hui de contester la décision du juge car nous ne sommes pas d’accord. Gérald a le droit de se présenter en tant qu’individu licencié au poste de président. C’est notre version, le juge dit ‘non, il n’a pas reçu mandat de son président’. Au sein d’une association comme TNPG, un simple licencié a le droit de se présenter au poste de président, voilà notre argument. »
Si le tribunal a invalidé votre élection, l’enveloppe de 120 mcp a donc été gérée dans l’illégalité ?
« En fait la décision de justice annule l’assemblée qui a élu le nouveau président et le nouveau bureau. Si on applique cette décision, le nouveau bureau n’est plus effectif. Cette décision dit également que l’ancien président n’est plus également président. Il n’y aurait donc plus de président à la tête de cette association. »
Extrait de la décision de justice : « M. Costa ne pourra être autorisé à convoquer une nouvelle assemblée générale puisqu’il n’a plus la qualité de président de l’association et alors même que son mandat est expiré à la date de l’assemblée générale contestée. » Fin de citation
« C’est pour cette raison que le bureau de TNPG a décidé de faire appel, ce qui a pour conséquence de suspendre la décision et de remettre le bureau actuel à la tête de l’association. »
Qu’avez-vous à dire sur le fond ?
« Ce qui est important c’est de rétablir la vérité. Il y a des mensonges qui ont été proférés. Nous ne sommes pas des ‘voyous’, nous sommes des présidents de fédérations sportives, on s’occupe de notre jeunesse, on travaille tous les jours bénévolement, on peut être respectés à ce titre. »
Le président du COPF avait déploré que son avis n’ait pas été pris en compte lors de cette assemblée contestée ?
« Le COPF est membre à titre consultatif de TNPG. Ceux qui décident, ce sont les présidents des fédérations sportives ou leurs représentants. Il parle des procurations, mais l’assemblée générale a pris une décision par vote. »
Il vous a été reproché de faire un ‘putsch’ à quelques mois des jeux ?
« On a été convoqués pour le renouvellement du bureau. On a pas provoqué cette assemblée. En respectant les statuts, tout le monde peut se présenter à l’élection du président. C’est ce que j’ai fait. Ce que l’on sait, c’est qu’il y avait plus de 6 millions de dettes, aujourd’hui elles sont payées. Air Calin qui attendait 5,6 Mcp depuis quatre ans, a été content d’être payé. »
« On voulait sauver la participation de la Polynésie aux Jeux du Pacifique. On savait que c’était mal barré, on savait qu’il fallait tout changer pour faire en sorte qu’on puisse y aller parce qu’on a bossé dur, croyez moi, en six mois. On a participé, il me semble, dans de très bonnes conditions. »
Il vous a été reproché une absence d’équité ?
« Il faut savoir qu’on a consacré 9 Mfcp pour le rapatriement des athlètes qui sont principalement en métropole. C’est énorme et presque toutes les fédérations en ont bénéficié. Le cas dont M. Nena parle est celui de son fils dont il a fait payer le billet par le comité olympique. »
« C’est aux présidents de fédé que l’on rembourse, pas au comité olympique, ce n’est pas le rôle du comité olympique de rapatrier des athlètes. Il a pris cette décision parce que c’était son fils. Toutes ces règles ont été énoncées lors des assemblées générales. A partir du moment où l’on sort de ces règles, il n’y a pas de remboursement à faire. »
En ce qui concerne les logos du COPF utilisés ?
« J’ai un mail de l’ancien président de TNPG, trésorier du COPF, M. Costa. Le CA du COPF a donné son accord et parce qu’on a été élus M. Nena retire son accord ? On a des engagements vis à vis des tiers, on fait comment ? Les engagements pris par l’ancien président, j’y ai fait face. On ne peut pas retirer son autorisation, il l’a donnée, il n’a pas a revenir dessus, à moins de rembourser les frais engagés par TNPG. »
Le résultat des ventes est réclamé par le COPF ?
« C’est encore changer les conditions. Il n’y avait pas ces conditions avec l’ancien bureau en place. Parce qu’il y a changement de bureau, il change de conditions, ce n’est pas normal. »
Si la justice vous déboute à nouveau en appel ?
« On respecte les décisions de justice. La loi nous autorise à faire appel. Si demain on est plus là et bien on ne sera plus là. »
Le mot de la fin pour M. Abel Temarii :
« La justice a jugé l’affaire sur la forme et pas sur le fond, sur sa position de vice-président du tennis de table. Il nous appartient aujourd’hui de contester la décision du juge car nous ne sommes pas d’accord. Gérald a le droit de se présenter en tant qu’individu licencié au poste de président. C’est notre version, le juge dit ‘non, il n’a pas reçu mandat de son président’. Au sein d’une association comme TNPG, un simple licencié a le droit de se présenter au poste de président, voilà notre argument. »