PAPEETE, mercredi 16 janvier 2013 - Jean-Christophe Bouissou, président de la radio Taui FM, leader du parti autonomiste Rautahi et membre du groupe parlementaire Ia Ora Te Fenua, à l’assemblée de Polynésie française, a été mis en examen pour trafic d’influence passif et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec Bill Ravel. Le leader politique a été entendu 48 heures sous le régime de la garde à vue et déféré mercredi après-midi devant le juge d'instruction Philippe Stelmach.
Jean-Christophe Bouissou est inquiété au sujet du versement d’un million Fcfp en espèces que lui aurait fait l’homme d’affaires Bill Ravel, en 2008.
Le leader politique avait affirmé en novembre dernier qu’il s’agissait d’une "contribution financière" au bénéfice de radio Taui FM, dont il est le président. "Cela a dument été comptabilisé et je tiens les justificatifs à la disposition des enquêteurs, s'ils le souhaitent", avait-il aussi précisé.
Mais les enquêteurs restent dubitatifs devant le mode opératoire d’allure romanesque de ce versement : l'enveloppe contenant les espèces a été remise par la comptable personnelle de Bill Ravel, sur le parking du haut commissariat de Papeete, à un intermédiaire, proche de Ravel et Bouissou, qui assure n'avoir pas eu connaissance de son contenu.
(Photo d'archives)
Jean-Christophe Bouissou est inquiété au sujet du versement d’un million Fcfp en espèces que lui aurait fait l’homme d’affaires Bill Ravel, en 2008.
Le leader politique avait affirmé en novembre dernier qu’il s’agissait d’une "contribution financière" au bénéfice de radio Taui FM, dont il est le président. "Cela a dument été comptabilisé et je tiens les justificatifs à la disposition des enquêteurs, s'ils le souhaitent", avait-il aussi précisé.
Mais les enquêteurs restent dubitatifs devant le mode opératoire d’allure romanesque de ce versement : l'enveloppe contenant les espèces a été remise par la comptable personnelle de Bill Ravel, sur le parking du haut commissariat de Papeete, à un intermédiaire, proche de Ravel et Bouissou, qui assure n'avoir pas eu connaissance de son contenu.
(Photo d'archives)