Mureille Bolle (PATRICK HERTZOG / AFP).
Dijon, France | AFP | vendredi 07/07/2017 - Une confrontation entre Murielle Bolle, témoin clé de l'affaire Grégory en 1984 aujourd'hui écrouée, et un cousin, dont le témoignage récent a été déterminant dans sa mise en cause, aura lieu le 28 juillet à Dijon, a annoncé son avocat vendredi.
"Nous avons reçu une convocation", a précisé Me Jean-Paul Teissonnière à l'AFP, affichant sa "satisfaction" d'être fixé sur ce face-à-face qui aura lieu "à partir de 14H00" devant la présidente de la chambre de l'instruction de Dijon, chargée de l'enquête.
L'autre avocat de Murielle Bolle, Me Christophe Ballorin, avait annoncé plus tôt vendredi son intention de "déposer plainte pour faux témoignage et dénonciation calomnieuse" contre ce cousin, avertissant que le même sort serait réservé à "tout apprenti corbeau" qui apparaîtrait dans cette affaire.
"Cette manœuvre, vouée à l’échec, n’a en réalité qu’un seul but, à savoir intimider les personnes détenant des informations utiles à la justice et les dissuader de témoigner", a critiqué Me Thierry Moser, avocat de Jean-Marie et Christine Villemin, les parents de Grégory.
Les conseils de Murielle Bolle sont à l'offensive depuis que leur cliente a entamé une grève de la faim jeudi. Ils déposeront lundi une demande de remise en liberté de cette femme de 48 ans, cible selon eux d'"insultes, cris de haine, menaces de mort" de la part d'autres détenues de la prison où elle est incarcérée.
"Cela nous a semblé indispensable car Murielle Bolle ne va pas bien du tout", a souligné Me Ballorin vendredi. Elle a pu obtenir une nouvelle cellule avec douche, ce qui lui évite une partie des trajets au sein de la prison.
Sa rétractation éclair, il y a plus de 32 ans, après son témoignage accablant son beau-frère Bernard Laroche pour le rapt de Grégory, 4 ans, retrouvé mort dans la Vologne le 16 octobre 1984, est au cœur des investigations.
La déposition du cousin vient conforter la thèse de violences familiales, au soir du 5 novembre 1984, qui auraient conduit à la volte-face de Murielle Bolle devant le juge de l'époque, mais ses avocats parlent d'un "tissu d'inepties".
A la mi-juin, l'arrestation de Marcel et Jacqueline Jacob, grand-oncle et grand-tante de Grégory, avait relancé spectaculairement ce dossier des plus énigmatiques.
Soupçonnés d'être les fameux "corbeaux" de l'affaire et mis en examen pour enlèvement et séquestration suivie de mort, les deux septuagénaires, jamais inquiétés jusqu'alors, ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire strict.
"Nous avons reçu une convocation", a précisé Me Jean-Paul Teissonnière à l'AFP, affichant sa "satisfaction" d'être fixé sur ce face-à-face qui aura lieu "à partir de 14H00" devant la présidente de la chambre de l'instruction de Dijon, chargée de l'enquête.
L'autre avocat de Murielle Bolle, Me Christophe Ballorin, avait annoncé plus tôt vendredi son intention de "déposer plainte pour faux témoignage et dénonciation calomnieuse" contre ce cousin, avertissant que le même sort serait réservé à "tout apprenti corbeau" qui apparaîtrait dans cette affaire.
"Cette manœuvre, vouée à l’échec, n’a en réalité qu’un seul but, à savoir intimider les personnes détenant des informations utiles à la justice et les dissuader de témoigner", a critiqué Me Thierry Moser, avocat de Jean-Marie et Christine Villemin, les parents de Grégory.
Les conseils de Murielle Bolle sont à l'offensive depuis que leur cliente a entamé une grève de la faim jeudi. Ils déposeront lundi une demande de remise en liberté de cette femme de 48 ans, cible selon eux d'"insultes, cris de haine, menaces de mort" de la part d'autres détenues de la prison où elle est incarcérée.
"Cela nous a semblé indispensable car Murielle Bolle ne va pas bien du tout", a souligné Me Ballorin vendredi. Elle a pu obtenir une nouvelle cellule avec douche, ce qui lui évite une partie des trajets au sein de la prison.
Sa rétractation éclair, il y a plus de 32 ans, après son témoignage accablant son beau-frère Bernard Laroche pour le rapt de Grégory, 4 ans, retrouvé mort dans la Vologne le 16 octobre 1984, est au cœur des investigations.
La déposition du cousin vient conforter la thèse de violences familiales, au soir du 5 novembre 1984, qui auraient conduit à la volte-face de Murielle Bolle devant le juge de l'époque, mais ses avocats parlent d'un "tissu d'inepties".
A la mi-juin, l'arrestation de Marcel et Jacqueline Jacob, grand-oncle et grand-tante de Grégory, avait relancé spectaculairement ce dossier des plus énigmatiques.
Soupçonnés d'être les fameux "corbeaux" de l'affaire et mis en examen pour enlèvement et séquestration suivie de mort, les deux septuagénaires, jamais inquiétés jusqu'alors, ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire strict.