SYDNEY, 24 septembre 2011 (AFP) - L'Australien suspecté de s'être introduit dans une villa de Sydney pour accrocher une fausse bombe au cou d'une adolescente lors d'une tentative manquée d'extorsion de fonds a regagné samedi l'Australie sous bonne escorte après avoir été extradé des Etats-Unis, a-t-on appris de source policière.
Paul Douglas Peters, un banquier de 50 ans, a été inculpé d'enlèvement et de demande de rançon sous la menace, a précisé la police.
Le 3 août dernier, Peters avait accroché autour du cou de Madeleine Pulver, une adolescente australienne issue d'une des plus riches familles de Sydney, un engin ressemblant à une bombe. Le malfaiteur avait disparu après avoir fixé le collier qui contenait une note indiquant que de puissants explosifs sophistiqués se trouvaient à l'intérieur et citant une "somme précise" contre le désamorcage de l'engin, sans plus de précision, selon des documents de justice rendus public aux Etats-Unis.
Aucune demande de rançon n'était cependant parvenue à la famille.
Des équipes de démineurs, des policiers et des ambulanciers étaient restées aux côtés de Madeleine pendant une dizaine d'heures jusqu'à ce qu'ils découvrent qu'il s'agissait d'une fausse bombe.
Des bandes vidéo provenant de caméras de surveillance avaient permis de retrouver la voiture utilisée par le malfaiteur, une Range Rover immatriculée au nom de Paul Douglas Peters.
Parti aux Etats-Unis cinq jours après son méfait alors qu'il n'était pas encore impliqué dans l'affaire, Peters avait été arrêté à la mi-août par le FBI avant que l'Australie n'obtienne son extradition.
mfc/pdw/mpd/jr
Paul Douglas Peters, un banquier de 50 ans, a été inculpé d'enlèvement et de demande de rançon sous la menace, a précisé la police.
Le 3 août dernier, Peters avait accroché autour du cou de Madeleine Pulver, une adolescente australienne issue d'une des plus riches familles de Sydney, un engin ressemblant à une bombe. Le malfaiteur avait disparu après avoir fixé le collier qui contenait une note indiquant que de puissants explosifs sophistiqués se trouvaient à l'intérieur et citant une "somme précise" contre le désamorcage de l'engin, sans plus de précision, selon des documents de justice rendus public aux Etats-Unis.
Aucune demande de rançon n'était cependant parvenue à la famille.
Des équipes de démineurs, des policiers et des ambulanciers étaient restées aux côtés de Madeleine pendant une dizaine d'heures jusqu'à ce qu'ils découvrent qu'il s'agissait d'une fausse bombe.
Des bandes vidéo provenant de caméras de surveillance avaient permis de retrouver la voiture utilisée par le malfaiteur, une Range Rover immatriculée au nom de Paul Douglas Peters.
Parti aux Etats-Unis cinq jours après son méfait alors qu'il n'était pas encore impliqué dans l'affaire, Peters avait été arrêté à la mi-août par le FBI avant que l'Australie n'obtienne son extradition.
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