Activité sismique soutenue entre la Nouvelle-Calédonie et Vanuatu


PORT-VILA, lundi 10 janvier 2011 (Flash d'Océanie) – L’activité sismique entre la Nouvelle-Calédonie et le Sud de l’archipel voisin de Vanuatu se poursuivait lundi, avec une nouvelle secousse tellurique de magnitude 6,4 sur l’échelle de Richter enregistrée lundi à 4h21 locales (GMT+11), faisant suite un autre importante secousse enregistrée quelques heures auparavant, ave une magnitude initiale de 6,9, révisée à 6,6 et, entre-temps, une bonne demi-douzaine de réplique de magnitudes comprises entre 4,9 et 5,4.
La dernière secousse en date, lundi, était toujours située dans la même région, à une profondeur estimée à 32 kilomètres en-dessous du niveau de la mer, rapporte l’institut géophysique américain USGS, basé à Denver (Colorado).
(localisation via Google Maps : http://maps.google.com/maps?q=-19.2808+168.1325(M6.4+-+VANUATU+-+2011+January+09++17%3A21%3A55+UTC)&ll=-19.2808,168.1325&spn=2,2&f=d&t=h&hl=e)
Aucun dégât ni blessé n’a été immédiatement signalé.
Aucune alerte au tsunami n’a été émise par le centre d’alerte aux tsunamis pour le Pacifique (Pacific Tsunami Warning Centre, PTWC, basé à Pearl Harbour, Hawaii).
Dimanche 9 janvier 2011, dans la même zone, un puissant séisme de magnitude d’abord mesurée à 6,9 (puis réajustée à 6,6) sur l’échelle ouverte de Richter s’est à 23h03 locales (GMT+11) entre les îles Loyautés de la Nouvelle-Calédonie et le Sud de l’archipel voisin de Vanuatu, poursuivant une série entamée le 26 décembre 2010.
L’épicentre a été localisé une nouvelle fois entre l’île de Maré (îles Loyauté de la Nouvelle-Calédonie et l’île de Tanna (Sud Vanuatu), le long de la fosse sous-marine dite des Nouvelles-Hébrides, à 110 kilomètres à l’Ouest-nord-ouest d’Isengel (Tanna) et à 265 kilomètres au Nord de Tadine (île de Maré) à une profondeur d’abord estimée à 31 kilomètres, puis révisée à 17 kilomètres en-dessous du niveau de la mer.
Aucun dégât, ni blessé n’a été immédiatement signalé.
Dans un unique message pour information, le PTWC avait rapidement estimé que cette secousse tellurique sous-marine n’était pas de nature à générer une vague d’ampleur régionale.

Secousses précédentes

Dans la même région, en proie à une activité sismique soutenue ces dernières semaines, un puissant séisme de magnitude 6,6 sur l’échelle ouverte de Richter s’est produit mercredi 29 décembre 2010 à 17h54 locales (GMT+11) entre le Sud de l’archipel de Vanuatu et les îles Loyauté de la collectivité française voisine de Nouvelle-Calédonie.
L’épicentre de cette secousse sous-marine a été localisé là aussi à une profondeur de 31 kilomètres en-dessous du niveau de la mer, à 215 kilomètres au Sud de la capitale vanuatuane Port-Vila et à 206 kilomètres au Nord de Tadine.
(localisation via Google Maps : http://maps.google.com/maps?q=-19.6822+168.1754(M6.6+-+VANUATU+-+2010+December+29++06%3A54%3A21+UTC)&ll=-19.6822,168.1754&spn=2,2&f=d&t=h&hl=e)
Le centre régional d’alerte aux tsunamis, à la suite de l’événement sismique du 29 décembre 2010, avait émis un bulletin pour information dans lequel il estime qu’il « n’existe pas de menace de tsunami destructeur et étendu », mais rappelait, selon l’usage, que « des séismes de cette magnitude peuvent quelquefois générer des tsunamis localisés qui peuvent se révéler destructeurs le long des côtes situées dans un rayon de cent kilomètres autour de l’épicentre du séisme. Les autorités de la région de l’épicentre doivent être conscientes de cette éventualité et prendre les mesures nécessaires ».
Cette secousse fait suite à une précédente alerte dimanche 26 décembre 2010, dans la même région de failles sous-marines, qui affichait alors une magnitude de 7,1 sur l’échelle de Richter.
Ce séisme du 26 décembre avait provoqué une brève alerte régionale au tsunami pour la Nouvelle-Calédonie, Vanuatu et les îles Fidji.
Dans cette même zone, au cours de cette période, une bonne quarantaine de répliques de moindres magnitudes s’était produite.

Puissants séismes dans la proche région

Le mercredi 5 janvier 2011, un puissant séisme de magnitude 6,3 s’est produit à 6h46 GMT entre la Nouvelle-Calédonie et les îles Fidji.
L’épicentre de cette secousse tellurique sous-marine a été localisé à mi-chemin entre ces deux archipels, qui est aussi matérialisé, entre la Nouvelle-Calédonie et Fidji, par l’archipel de Vanuatu, dans sa partie Sud, au niveau des îles Matthew et Hunter (50 kilomètres Ouest-nord-ouest) et à 530 kilomètres à l’Est de Nouméa.
Localisation de ce séisme via Google Maps à l’adresse suivante :
http://maps.google.com/maps?q=-22.3036+171.5954(M6.3+-+SOUTHEAST+OF+THE+LOYALTY+ISLANDS+-+2011+January+05++06%3A46%3A17+UTC)&ll=-22.3036,171.5954&spn=2,2&f=d&t=h&hl=e

La profondeur de cet événement sismique a été estimée à quelque 135 kilomètres en-dessous du niveau de la mer.
Aucun dégât, ni blessé n’a été immédiatement signalé.

Séisme de magnitude 6,3 entre Fidji et Tonga

Mardi 28 décembre 2010, un autre puissant séisme, de magnitude 6,3 sur l’échelle de Richter, s’est produit entre les îles Fidji et Tonga.
Cet événement sismique s’est produit à 21h34 locales (GMT+13), à une importante profondeur de 550 kilomètres en-dessous du niveau de la mer, selon les mêmes sources.
L’épicentre a été localisé à 610 kilomètres au Sud-sud-est de la capitale fidjienne Suva et à 535 kilomètres à l’Ouest-sud-ouest de la capitale tongienne Nuku’alofa.
Aucun dégât, ni blessé n’a été immédiatement signalé.
Aucune alerte au tsunami n’a été émise.
(Localisation via Google maps : http://maps.google.com/maps?q=-23.3747+-179.7939(M6.3+-+SOUTH+OF+THE+FIJI+ISLANDS+-+2010+December+28++08%3A34%3A17+UTC)&ll=-23.3747,-179.7939&spn=2,2&f=d&t=h&hl=e)
Toujours en ce lendemain de Noël 2010, en Nouvelle-Zélande, une série de séismes de magnitudes atteignant les 4,9 sur l’échelle ouverte de Richter a provoqué la panique parmi les résidents de la petite ville néo-zélandaise de Christchurch, déjà frappée par une puissante secousse de magnitude 7 le 4 septembre 2010.
Cette série de secousses a provoqué un nombre important de dégâts matériels aux bâtiments, où le grand séisme de septembre 2010 avait déjà occasionné des dégâts infrastructurels estimés à plus d’un milliard d’euros.
Par précaution, certaines portions de la ville avaient alors été à nouveau fermées à la circulation.

pad

Rédigé par Pad le Dimanche 9 Janvier 2011 à 10:49 | Lu 2542 fois