NOUMEA, 2 décembre 2010 (AFP) - Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a affirmé jeudi à Nouméa le soutien total de la représentation nationale à l'accord de Nouméa, au premier jour d'une visite à la tête d'une mission parlementaire en Nouvelle-Calédonie.
"L'Assemblée nationale attache la plus grande importance au respect de l'accord de Nouméa", a déclaré Bernard Accoyer, lors d'un discours en présence des dirigeants locaux.
Le président de l'Assemblée nationale est arrivée jeudi pour un déplacement de quatre jours dans cet archipel du Pacifique sud, en compagnie de deux députés UMP, Richard Mallie (Bouches-du-Rhône) et Claude Greff (Indre-et-Loire) et de la députée socialiste du Finistère, Marylise Lebranchu.
"L'accord de Nouméa repose sur un équilibre et une volonté de toutes les parties de construire ensemble un destin commun. (...) Ce sont les Calédoniens eux-mêmes qui, le moment venu, décideront de leur propre avenir", a-t-il également indiqué.
Signé en 1998 entre l'Etat, les anti-indépendantistes et les indépendantistes, l'accord de Nouméa organise la décolonisation par étapes de la Nouvelle-Calédonie, française depuis 1853, au travers notamment d'importants transferts de compétences à l'exécutif local.
Récemment, les trois signataires ont engagé une réflexion sur la sortie de cet accord, qui prévoit la tenue entre 2014 et 2018 d'un référendum d'autodétermination.
Pour éviter ce scrutin couperet, ils aspirent à élaborer un statut, qui ferait consensus.
"Il s'agit de faire vivre ce lien historique et profond (entre la Nouvelle-Calédonie et la République)", a également indiqué M.Accoyer dans une interview aux Nouvelles Calédoniennes.
Les députés s'intéresseront lors de cette visite à l'industrie du nickel, principale activité économique de la Nouvelle-Calédonie, qui abrite un quart des ressources planétaires de ce minerai, indispensable à la fabrication d'acier inoxydable.
Ils participeront à une réunion d'étape jeudi de l'élaboration d'un schéma stratégique industriel, visant à rationaliser le secteur minier calédonien. cw/sma
"L'Assemblée nationale attache la plus grande importance au respect de l'accord de Nouméa", a déclaré Bernard Accoyer, lors d'un discours en présence des dirigeants locaux.
Le président de l'Assemblée nationale est arrivée jeudi pour un déplacement de quatre jours dans cet archipel du Pacifique sud, en compagnie de deux députés UMP, Richard Mallie (Bouches-du-Rhône) et Claude Greff (Indre-et-Loire) et de la députée socialiste du Finistère, Marylise Lebranchu.
"L'accord de Nouméa repose sur un équilibre et une volonté de toutes les parties de construire ensemble un destin commun. (...) Ce sont les Calédoniens eux-mêmes qui, le moment venu, décideront de leur propre avenir", a-t-il également indiqué.
Signé en 1998 entre l'Etat, les anti-indépendantistes et les indépendantistes, l'accord de Nouméa organise la décolonisation par étapes de la Nouvelle-Calédonie, française depuis 1853, au travers notamment d'importants transferts de compétences à l'exécutif local.
Récemment, les trois signataires ont engagé une réflexion sur la sortie de cet accord, qui prévoit la tenue entre 2014 et 2018 d'un référendum d'autodétermination.
Pour éviter ce scrutin couperet, ils aspirent à élaborer un statut, qui ferait consensus.
"Il s'agit de faire vivre ce lien historique et profond (entre la Nouvelle-Calédonie et la République)", a également indiqué M.Accoyer dans une interview aux Nouvelles Calédoniennes.
Les députés s'intéresseront lors de cette visite à l'industrie du nickel, principale activité économique de la Nouvelle-Calédonie, qui abrite un quart des ressources planétaires de ce minerai, indispensable à la fabrication d'acier inoxydable.
Ils participeront à une réunion d'étape jeudi de l'élaboration d'un schéma stratégique industriel, visant à rationaliser le secteur minier calédonien. cw/sma
